Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

La Papouasie -Nouvelle –Guinée rejoint le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture

03/03/2015

La Papouasie-Nouvelle-Guinée a adhéré au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture après avoir déposé son instrument de ratification au début de Février 2015,  et deviendra ainsi la 135e Partie contractante contractante au Traité international à partir du 6 Mai 2015.

« Nous sommes ravis d’accueillir la Papouasie-Nouvelle-Guinée au sein de la communauté du Traité, et nous aspirons à ce que d’autres dans le Sud-ouest Pacifique rejoignent notre communauté croissante », a déclaré Shakeel Bhatti,  Secrétaire  de l’Organe directeur du Traité. « Grâce à son adhésion, la Papouasie-Nouvelle-Guinée entre dans le Système multilatéral du Traité, un pool de gènes mondial ayant plus de 1.6 millions d’échantillons des plus importantes plantes alimentaires ».

L’adhésion concèdera à la Papouasie-Nouvelle-Guinée divers avantages, y compris le droit de participer à des programmes visant le transfert de technologie et le renforcement des capacités, le droit de soumettre des propositions de projets au titre du Fonds de partage des avantages, et le droit de participer aux réunions de l’Organe directeur du Traité .

Une riche diversité de cultures

La Papouasie-Nouvelle-Guinée possède en particulier une riche diversité d’espèces de cultures vivrières et de parents des plantes sauvages.  Elle est considérée en étant parmi les « dernières frontières» de la diversité naturelle, à la fois en termes de flore et faune indigènes, et en termes de lieu où le peuple indigène chasse encore et recueille sa nourriture et satisfait d’autres besoins essentiels à partir de l’habitat naturel sauvage. Un grand pourcentage de la population vit dans les zones rurales et dépend largement de la diversité des plantes et des animaux sauvages pour  se nourrir. Les zones de forets tropicales humides de la Papouasie- Nouvelle-Guinée  ont des millions d’espèces de flore et de faune, dont plusieurs sont uniques dans cette partie du monde.

En outre, le pays possède une large base génétique de cultures vivrières qui sont munies d’une résistance contre les principales maladies et insectes nuisibles. Elle est également le foyer de  nombreuses espèces exotiques et sous utilisées, en particulier les légumes, les fruits et les noix. Cependant, des études soulignent l’érosion de cette riche diversité, et le gouvernement a mis en place des programmes et des mécanismes nationaux pour la conservation, la gestion et l’utilisation durable de la biodiversité. Les principales cultures vivrières comprennent la patate douce, le taro, la banane, l’igname, le manioc et le manihot (aibika).

Les secrétariats du Traité international et de la Communauté du Pacifique travaillent en étroite collaboration pour aider d’autres pays de la Région.

L’adhésion internationale

En plus d’adhérer au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est également membre de la convention sur la diversité biologique.

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