Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

Les pays du G20 ont reçu DivSeek avec intérêt lors de leur réunion annuelle

01/07/2014

Les chefs de la science agricole des pays du G20 ont beaucoup apprécié DivSeek, une initiative qui relie à grande échelle les données phénotypiques et de séquençage du matériel génétique aux échantillons de matériel génétiques disponibles au public, à la suite d’une présentation faite par le Secrétaire du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA), lors de la troisième réunion annuelle (MACS), qui s’est tenue à Brisbane, en Australie du 19 au 21 juin 2014. Organisée par l’Australie, la présidence tournante du G20, la réunion MACS -20 (pour son siège en anglais) a réuni les principaux scientifiques et les responsables de haut niveau de la recherche agricole provenant des vingt plus grandes économies du monde, ainsi que les représentants des organisations internationales telles que la FAO, le Forum mondial pour la recherche agricole (FMRA), le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI), et l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

La présentation de DivSeek a été menée conjointement par le Secrétariat du Traité international et le Fonds mondial pour la diversité des cultures au cours de la session sur l’innovation agricole. Le Fonds mondial et le Traité international accueillent et réalisent conjointement une unité de facilitation pour DivSeek, en collaboration avec le Conseil mondial des plantes et le Bureau du Consortium du GCRAI.

La diffusion du papier blanc sur DivSeek aux chefs de la recherche scientifique agricole du G20 a encouragé le débat sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, en étant l’un des piliers de la production alimentaire mondiale. La réunion a publié un communiqué final dans lequel « elle a noté avec intérêt l’initiative mondiale DivSeek entrainée par les parties prenantes », et elle a reconnu « l’importance des ressources génétiques de la prochaine génération et des systèmes d’information d’accès ouvert – qui permettent l’accélération des processus d’amélioration des cultures, ainsi que l’amélioration de la résilience et de la sécurité alimentaire ».

« Le potentiel catalytique de DivSeek , que nous soutenons dans le cadre des travaux en cours pour développer un système d’information mondial solide et cohérent sur les ressources phytogénétiques, est évident, et nous souhaitons que d’autres organisations travaillant dans les domaines de la génomique et de la phénomique uniront leurs efforts dans les prochains mois sous l’égide d’une initiative cohérente et stratégique qui relie plusieurs communautés d’experts », a déclaré le Dr. Shakeel Bhatti, Secrétaire du Traité international.

DivSeek nous offre l’occasion de découvrir la valeur cachée des ressources phytogénétiques stockées dans nos banques de gènes. Les banques de gènes ne sont pas des musées et nous avons besoin, non seulement de générer de gros volumes de données, mais aussi de faire un meilleur usage du large éventail de variation génétique des plantes, que ces données montrent au profit de la sécurité alimentaire », a déclaré Mme. Marie Haga, Secrétaire exécutif du Fonds mondial au cours de l’événement.

Les Chefs de la science agricole ont convenu que la « collaboration entre les secteurs de la recherche et de l’investissement public et privé sont essentiels pour l’innovation, y compris le développement de la technologies, et que les gouvernements peuvent aider à la fois dans le cadre de leurs politiques, en investissant dans l’innovation et en favorisant une règlementation de l’environnement dans lequel les entreprises peuvent investir en toute confiance.

La réunion s’est également félicité de la création d’un Fond international d’investissement intégré pour la croissance de l’innovation agricole au niveau international, comme l’a proposé le FIDA, la FAO, et le FMDA, en réponse à la demande de la deuxième réunion MACS, et la possibilité qu’il offre est « d’augmenter la participation des pays G20 dans le développement de la capacité scientifique pour l’innovation agricole dans le monde entier ».

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