Lancement officiel des activités prévues en DRC du projet conjoint des Agences des Nations Unies basées à Rome

Kinshasa, le 17 Mars 2015. Environ quarante participants, inclus des experts en matière de pertes après récolte, et des représentants des acteurs œuvrant dans ce domaine dans les  secteurs public et privé, institutions et organisations nationales et internationales et décisionnaires ont été informés sur la mise en œuvre du projet : « Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits exploitants dans les zones à déficit vivrier», ses objectifs, les activités planifiées, les zones d’intervention et les résultats attendus. La mise en œuvre de ce projet global financé par le Gouvernement suisse a commencé en juin 2014, et implique des activités au niveau de trois pays Africains : le Burkina Faso, l’Ouganda, et la République Démocratique du Congo, où l’atelier de lancement a eu lieu la semaine dernière  à l’Hôtel Sultani de Kinshasa. 

Au nom des Agences des Nations Unies basées à Rome (ABR), M. Marcel Ndoko, parlant au nom du Représentant de la FAO a indiqué que, chez les petits producteurs, beaucoup de pertes se produisent dans les systèmes d’approvisionnement à partir de la récolte, en passant par le stockage, la transformation, le transport, la collecte et la commercialisation des produits agricoles. Ainsi, la réduction des pertes alimentaires peut jouer un rôle significatif dans l’amélioration de leur sécurité alimentaire et de leurs revenus. Pour M. Marcel Kapambwe, Directeur du Cabinet du Ministre de l’Agriculture, pêche et élevage, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo s’est engagé à travers le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA) dans la voie de l’émergence. Pour cette raison, par ce projet, il compte renforcer la confiance des petits exploitants agricoles et soutenir l’accroissement de leurs revenus. Par ce projet, le Gouvernement compte aussi  mettre en œuvre la feuille de route de la Déclaration de Malabo de l'Union Africaine pour réduire de 50% les niveaux actuels des pertes d'ici 2025.

Pour mieux informer les parties prenantes et les bénéficiaires sur le projet et s’assurer ainsi de leur appropriation, le Point Focal National, M. Désiré Yalulu a fait une présentation sur le projet et les activités planifiées en RDC, suivie d’autres présentations suivies de questions, discussions, suggestions et recommandations de la part des participants.. Le Chef de projet, Madame Mireille Totobesola-Barbier a présenté la plateforme en ligne de la Communauté des Praticiens sur la réduction des pertes alimentaires et le mécanismes de mini-subventions pour piloter, tester et diffuser des solutions appropriées dans le contexte des zones et bénéficiaires ciblés en RDC. Le Professeur Eric Sumbu et le Directeur des Statistiques Agricoles, Robert Ngonde, ont exposé sur les évaluations des pertes en maïs et riz: objectifs et résultats attendus, zones de l’étude, durée et aperçu de la méthodologie Les participants ont également eu l’opportunité de réfléchir et de discuter en groupes les thématiques suivantes, et  partager des informations pertinentes, et formuler des recommandations en plénière: Les problèmes de pertes des chaines d’approvisionnement du  riz et du maïs et le mécanisme de mini-subventions; Identification et appui aux politiques et stratégies nationales de réduction des pertes alimentaires en RDC, et le processus de mise en œuvre de la feuille de route de la Déclaration de Malabo de l’Union Africaine.

En RDC les activités du projet seront exécutées en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage, précisément avec la Direction de Production et Protection des Végétaux. Il cible deux chaînes de valeur, le riz et le maïs, dans trois zones géographiques visées que sont : Kinshasa, Bas-Congo et Bandundu. Les résultats du projet mèneront à l'élaboration de recommandations sur les solutions plus faisables et appropriées qui pourront servir à la formulation de projets et programmes dans ce domaine, à encourager  les investissements des secteurs public et privé, et à appuyer  la formulation et la mise en œuvre de politiques et des cadres réglementaires dans le domaine de la réduction des pertes alimentaires. Le Représentant de la FAO qui a rejoint l’atelier dans l’après-midi a sollicité la prise en compte des questions relatives au  genre dans la réalisation des activités du projet.

En plus des participants des ABR en RDC et du Ministère de l’Agriculture, Pèche et Elevage, environ 30 représentants de différentes  projets et programmes de développement et d’organisations et institutions du pays ont participé tels que l’Association des agriculteurs /pèche et élevage de SEKE BANZA, la Confédération Nationale des Producteurs Agricole du Congo  (CONAPAC), la Confédération Paysanne du Congo (COPACO), l’Institut National des Recherches Agronomiques (INERA), le Service National de Vulgarisation (SNV), le Bureau de liaison Kinshasa du programme PAPAKIN (Programme d'Appui aux Pôles d'Approvisionnement de la ville de Kinshasa en produits vivriers et maraichers), la Fédération des Entreprise du Congo (FEC),  la Confédération des Petites et Moyennes entreprises du Congo (COPEMECO), l’ONG Congo Sifa (Logistique alimentaire), l’ONG Food for Congo, Action Jeunesse pour l'Environnement et Développement (AJED), l’ONG Agir alternatif, l’Université Pédagogique Nationale (UPN), l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université  Protestante du Congo (UPC), l’Institut Supérieur Agro-Veterinaire (ISAV).

FAO-DRC communiqué de presse ; IFAD communiqué de presse ; Magazine des Nations Unies (MAG UN) MONUSCO-Public Information Division-Radio Okapi (à partir de 4’16’’); FAO of the UN Flickr album dédiée à l’atelier

Photo d’ensemble © FAO-DRC/Teddy Maingolo Bolio