L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Ministère de l’agriculture, des forêts et des pêches du Japon (MAFF) ont le plaisir de vous inviter au webinaire « Opportunités de financement climatique pour favoriser une agriculture positive pour les forêts ». Cette session sera la troisième de trois événements en ligne qui se tiendront en septembre et octobre sous le thème commun « Stopper la déforestation : approches et outils pour des chaînes de valeur agricoles positives pour les forêts » (Voir ci-dessous pour plus d’informations sur la série de webinaires).

Séance 3 : Opportunités de financement climatique pour favoriser une agriculture positive pour les forêts

Date: 20 octobre 2021

Heure: 14:00-15:30 (Rome), 21:00-22:30 (Tokyo), 8:00-9:30 (Santiago)

Langue: Anglais, Français, Espagnol

Inscription : https://bit.ly/ForestPos3

À propos de la troisième session :

Les Objectifs :

• Donner un aperçu des possibilités d’utiliser le financement climatique, y compris les mécanismes de financement REDD+, pour développer une agriculture positive pour les forêts;
• Donner un aperçu de la façon dont le financement du carbone peut encourager les investissements du secteur privé dans l’agriculture, la conservation et la restauration des forêts positives pour les forêts;
• Fournir une vue d’ensemble des exigences techniques  pour accéder au financement climatique, y compris les méthodes de comptabilité carbone, les droits sur le carbone et la répartition des avantages;
• Partager les expériences et les leçons tirées des efforts des pays pour utiliser le financement climatique comme catalyseur de l’intensification et de la mise en œuvre d’une agriculture positive pour les forêts, et démontrer comment cela soutient les ambitions climatiques nationales et le changement de modèle.

A propos des conférenciers :

Remarques liminaires :

• Takashi Yamazaki, directeur de du Bureau de coopération forestière internationale, Agence forestière, MAFF ;
• Astrid Agostini, coordinatrice du cluster REDD+/NFM, Division des forêts, FAO.

Présentation du contexte :

• Lucio Santos, responsable REDD+ du financement climatique, REDD+/Groupe national de surveillance des forêts, Division des forêts, FAO ;
• Naoko Takahashi, Agent Forestier, REDD+/Groupe national de surveillance des forêts, Division des forêts, FAO. 

Présentation des expériences des pays et des enseignements tirés :

• Argentine
  • Martin Mónaco, Directeur National des Forêts, Ministère de l’Environnement et du Développement durable
  • Martin Illesca, directeur général des projets à financement externe et de la coopération internationale, Ministère de l’Environnement et du Développement durable
• Indonésie
  • Djoko Hendratto, Directeur Exécutif du Fonds indonésien pour l'environnement (IEF)

Table ronde sur les investissements du secteur privé et le dialogue public-privé :

• Philippe Crete, Fondaction, Conseiller principal, Placements alternatifs
• Ayaka Fujiwara, spécialiste de l'investissement climatique, Facilité pour le secteur privé, Fonds vert pour le climat (GCF)
• Martin Mónaco, Directeur National des Forêts, Ministère de l’Environnement et du Développement durable, Ministère de l’Environnement et du Développement durable , Argentine
• Martin Illesca, directeur général des projets à financement externe et de la coopération international, Ministère de l’Environnement et du Développement durable , Ministerio de Ambiente y Desarrollo Sostenible, Argentine
• Djoko Hendratto, Directeur Exécutif du Fonds indonésien pour l'environnement (IEF), Indonésie

Modérateur/Commentateur :

• Ivo Mulder, chef de l'unité Financement climatique, Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)

Conclusion :

• Astrid Agostini, coordinatrice du cluster REDD+/NFM, Division des forêts, FAO.

À PROPOS DE LA SÉRIE DE SÉMINAIRES :

Dans les pays tropicaux, la conversion des terres vers un usage agricole et de pâturages représente environ 73% de la déforestation. 40% de cette déforestation est attribuable aux pressions liées à la demande et à la production de produits agricoles commerciaux tels que le bœuf, le soja, l’huile de palme, le cacao, le bois, le papier / pâte et le café. Dans certains des fronts  de déforestation les plus actifs, les changements d’utilisation des terres coïncident avec l’expansion de ces produits faisant l’objet d’un commerce international.

Au cours des deux dernières décennies, l’attention portée à l’impact de la demande pour ces produits « à risque pour les forêts» sur la perte de couvert forestier a augmenté à la fois dans les pays consommateurs et producteurs. De nombreux pays consommateurs ont commencé à identifier des mesures pour atténuer les conséquences négatives de leur consommation de ces produits par le biais d’initiatives mondiales telles que les normes environnementales, les réglementations en matière d’importation, les processus de diligence raisonnable et une large sensibilisation . Les pays producteurs – encouragés par plus de dix ans de processus REDD+ et, plus récemment, par l’Accord de Paris – reconnaissent le besoin urgent de s’attaquer à certaines pratiques de production agricole pour réduire la déforestation et les émissions de carbone tout en recherchant l’inclusion sociale et le partage des avantages.

Des mesures correctives ont été prises par les principaux acteurs du secteur privé depuis le début des années 2000 pour faire face à l’impact de la production et du commerce mondiaux de produits de base sur les forêts et les changements climatiques. Le discours évolue maintenant des chaînes d’approvisionnement sans déforestation vers des stratégies positives pour les forêts, en réduisant le risque lié aux chaînes d’approvisionnement grâce à des processus de certification et de diligence raisonnable et en soulignant les opportunités des chaînes d’approvisionnement durables et des investissements dans la finance climat.

Tout en étant responsables d’environ un tiers des émissions mondiales de GES, les systèmes alimentaires mondiaux peuvent aussi représenter une opportunité de premier plan d’atténuation climatique et peuvent être adaptés pour stimuler les synergies entre l’agriculture [positive pour les forêts], les ambitions climatiques et la conservation des forêts.

Dans ce contexte mondial, l’Équipe REDD+ de la FAO et le Ministère japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche (MAFF) organisent une série de séminaires pour partager les expériences et les points de vue des pays producteurs et des pays consommateurs sur les enseignements tirés et les opportunités émergentes pour les chaînes de valeur agricoles positives pour les forêts. La série comporte trois sessions de réflexion sur les questions liées aux approches paysagères intégrées pour une agriculture positive pour les forêts, les opportunités offertes par le financement climatique et les outils d’évaluation et d’atténuation des risques forestiers le long des chaînes de valeur agricoles. Cette série de séminaires présentera des concepts et des approches pour lutter contre la déforestation dans la production, le commerce et la commercialisation de produits agricoles à risque pour les forêts. Elle soulignera le rôle des décideurs politiques pour soutenir une transition vers une agriculture positive pour les forêts, et comment le financement climatique peut être mobilisé pour soutenir cette transition.

La série couvrira les sujets suivants :

Nous nous réjouissons de votre participation au webinaire et apprécions le soutien que vous pourrez nous apporter en partageant cette annonce avec vos réseaux.

En cas de question, veuillez nous contacter à [email protected].

Comité technique organisateur de la FAO :
Kristin DeValue (point focal session 1), Caroline Merle (point focal session 2), Naoko Takahashi (point focal session 3), Serena Fortuna (coordination générale)

Soutien administratif, logistique et de sensibilisation :
Yuliya Navumchyk, Maryia Kukharava, Zoe Klobus

Remerciements:
La FAO et le MAFF reconnaissent le soutien reçu de tous les orateurs, commentateurs et modérateurs. Le comité organisateur remercie également le Cirad, l’IDH, l’OCDE ainsi que tous les collègues et bureaux décentralisés de la FAO dans l’identification des présentations par pays.

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