FAO en République démocratique du Congo

Gestion communautaire des forêts Miombo dans le Sud-Est du Katanga

Photo©Gestion communautaire des forêts Miombo/Innocent
12/03/2020

La 4e réunion du Comité de pilotage : des activités sont planifiées pour atteindre les objectifs assignés en 2020.

Les responsables des institutions de l’administration, des représentants de la communauté locale, de l’Université, ainsi que les représentants des ONGs et associations féminines membres du Comité de Pilotage (COPIL) du projet « Gestion communautaire des forêts Miombo dans le Sud-Est du Katanga » viennent de valider, après évaluation satisfaisante, le rapport des activités menées au cours de année 2019 et par cette même occasion selon sa mission d’orientation du projet, ils ont aussi approuvé le plan de travail de l’exercice2020 ainsi que le budget y afférent.

Constitués des délégués des services étatiques, de la Société civile, du Secteur privé, de l’Université de Lubumbashi et d’autres institutions invitées en qualité d’observateurs, ces membres du COPIL se déclarent satisfaits de l’évolution des activités réalisées et des objectifs atteints par le projet à ce stade. C’était au terme de l’évaluation du projet et des progrès réalisés dans l’exécution des activités, faite à Lubumbashi, le 28 février 2020, au cours de la quatrième réunion ordinaire du COPIL.

Le Représentant de la FAO en RD Congo se réjouit des options stratégiques opérationnelles réalisées par le projet pour s’attaquer aux facteurs responsables de la dégradation et la déforestation dans la partie des forets Miombo et qui constituent des barrières à la gestion durable des forêts. « C’est dans le cadre de la mise en marche de la première stratégie opérationnelle et conformément à la réglementation en vigueur, que vingt-cinq communautés locales, ont été accompagnées dans le processus d’obtention de leurs Concessions Forestières des Communautés Locales (CFCL) dont vingt-trois, soumis à la signature du Gouverneur de Province depuis 2018, la quelle signature interviendrait incessamment comme confirmé par l’autorité provinciale », a affirmé Monsieur Aristide Ongone Obame.

« Le geste de l’autorité provinciale, une fois accompli, devrait désormais assurer la sécurisation foncière des terroirs villageois concernés et permettre aux communautés locales accompagnées par le projet de se consacrer à l’élaboration des Plans Simples de Gestion(PSG). Ces PSG, une fois mis en œuvre, permettront aux communautés d’exploiter durablement leurs ressources forestières et en tirer le plus de bénéfices possibles en vue d’améliorer leurs moyens d’existence aux vues des différentes activités en cours. C’est notamment, l’agriculture de conservation, les techniques d’enrichissement des jachères, le développement des petites entreprises forestières basées sur la transformation des produits forestiers non ligneux, la promotion des cultures maraîchères comme appui à la lutte contre l’insécurité alimentaire et pour la diversification des sources des revenus, la production durable de charbon de bois », a renchérit le Représentant de la FAO.

« Le Ministère de l’Environnement et Développement Durable se réjouit de la contribution du projet, Gestion communautaire des Miombo dans le Sud-Est du Katanga, dans la lutte contre la déforestation et dégradation des forêts en RDC en général et des forêts Miombo dans le Haut Katanga », a déclaré le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement Durable, Monsieur Benjamin Toirambe Bamoninga.  Il a une fois de plus loué la franche collaboration entre son ministère et la FAO dans la bonne marche du projet ayant permis de produire des résultats positifs et encourageants.

Pour rappel, le projet « Gestion communautaire des forêts Miombo dans le Sud-Est du Katanga », lancé sur terrain depuis 2017, et exécuté par la FAO, vise d’une part, à réduire les émissions de dioxyde de carbone issu de la déforestation et la dégradation des forêts par la promotion de la gestion durable et la restauration des écosystèmes forestiers Miombo, et d’autre part, à améliorer la durabilité des moyens d’existence des communautés locales, par le biais de la commercialisation de bois de feu et des produits forestiers non ligneux (PFNL).