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13 janvier 2021, Kinshasa - En République démocratique du Congo, comme dans de nombreux pays, accéder aux financements internationaux est une étape cruciale dans la mise en œuvre de politiques durables d’adaptation au changement climatique. Depuis la 21^ème Conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP21), le gouvernement de la RDC s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 17 % entre 2021 et 2030 dans le cadre de ses contributions nationales déterminées (CDN).

Mise en place d’un mécanisme de préparation

Cette démarche nécessite la mobilisation de 21 milliards de dollars américains de financement mondial afin de couvrir les besoins du pays en matière de lutte contre le changement climatique pour assurer l'adaptation et l'atténuation.  Dans cette optique, la RDC a commencé à collaborer avec le Fonds Mondial Climatique (FCM) à travers le financement d’un premier projet de préparation (Readiness) qui visait à renforcer la capacité de l’autorité nationale désignée (ADN) et du cadre stratégique de programmation pays.

Par la suite, en février 2018, la RDC a bénéficié d’un deuxième Readiness axé sur le plan national d'adaptation et le soutien dans la planification et la collecte de données pour développer un plan de résilience au changement climatique à long terme.  En outre, le pays a bénéficié d’un autre financement en mai 2018 pour le Readiness «Accès aux financements climatiques », qui l’aidera à élaborer des stratégies, à identifier des outils et des options pour mobiliser les ressources financières nécessaires pour atteindre les 21 milliards de dollars US prévus dans les CDN .

Il est important de souligner que les questions environnementales sont au centre des préoccupations du gouvernement. «D’où le lancement le 5 décembre dernier de son programme d’1milliard d’arbres–jardins scolaires d’ici 2023  comme une  des contributions de la RDC à la lutte contre le  changement climatique mondial », a expliqué Benjamin Toïrambe, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et développement durable.

Ainsi, pour accompagner la préparation de la RDC dans l’accès aux financements climatiques, la FAO, ses partenaires (le ministère de l’Environnement et développement durable, le Fonds vert climat) ainsi que  plusieurs parties prenantes, se sont réunis lors d’un atelier à Kinshasa du 12 au 14 janvier, afin de présenter les résultats des activités entreprises jusqu’à présent.

Selon Nourou Macki Tall, Représentant adjoint de la FAO en RDC, cet événement est  « une opportunité pour renforcer les capacités des parties prenantes et des experts de l’AND sur les modalités d’accès aux finances climatiques, le développement des projets et programmes dans le secteur de changement climatique ».

Les résultats obtenus au terme de ces assises permettront à la FAO de finaliser le document de projet, de le soumettre au Fonds Vert pour le Climat afin de voir la RDC accéder à un financement important, à la hauteur de sa grandeur, de son rôle mondial dans la lutte contre le réchauffement climatique de la planète.