Le gouvernement congolais salue l’appui de la FAO dans la diversification de ses projets.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo, par l’entremise de la Vice-premier ministre de l’Environnement et Développement Durable, Madame Eve Bazaiba, salue l’appui de la FAO en faveur de l’autonomisation des communautés congolaises, la valorisation de leur milieu environnemental et de leurs produits lignés afin de leur permettre d’évoluer de manière autonome. C’était à l’occasion de l’organisation, en fin juin 2022, à Kinshasa, de la Journée portes ouvertes du sous-programme environnement de la FAO. Présidée par la VPM Eve Bazaiba, la journée était rehaussée de la présence du Chef de coopération et chef de mission adjoint de l’Ambassade de Suède en RDC, Joachim Bejimo et du Représentant de la FAO, Aristide Ongone Obame.
Journée portes ouvertes du sous-programme environnement de la FAO
L’objectif de cette journée a consisté à valoriser les résultats phares des projets que la FAO met en œuvre ainsi que ses programmes auprès des parties prenantes, le gouvernement, les bailleurs des fonds, la société civile et les entreprises privées. Cette journée était également marquée par la remise officielle au Gouvernement des résultats phares comme le portail du Système National de Surveillance des Forêts en RDC (SNSF), les données y relatives, et différents documents de projets à soumettre au Fonds Vert Climat. La journée portes ouvertes été surtout une opportunité de montrer le travail des partenaires locaux et des communautés travaillant avec la FAO, entre autres activités, dans la production du miel, des produits forestiers non ligneux (PFNL), des foyers améliorées et de la chikwange améliorée.
Satisfaction du gouvernement congolais
Satisfait d’avoir présenté les résultats des projets du sous-programme environnement de la FAO au gouvernement, partenaires techniques financiers, société civile et grand public, le Représentant de la FAO, Aristide Ongone Obame, a sollicité un meilleur regard sur la protection de la forêt du bassin du Congo en général et de la RDC en particulier parce qu’elle joue un rôle essentiel pour le climat dans le monde entier. Pour lui cette forêt a encore un niveau de déforestation trop bas par rapport à ce qui se passe dans le monde. « Il ne faut pas attendre qu’elle soit dégradée avant de réagir. C’est le moment donc de le faire. Voilà pourquoi, je lance un appel aux partenaires techniques ou financiers à appuyer cette forêt », a affirmé le Représentant Aristide Ongone Obame.
C’est dans ce cadre que le représentant du Fonds national REDD (FONAREDD) a rappelé que la FAO, qui est l’une des agences partenaires de mise en œuvre des programmes du portefeuille du FONAREDD a piloté trois programmes, dont, le PIREDD/Equateur (10 millions US), le Programme de mise en œuvre du Système national de surveillance des forêts (7 millions US) et le Programme de gestion durable de l’agriculture (3 millions US). « Le souhait est que, la dynamique actuelle telle que décrite par le représentant de la FAO, puisse continuer dans le cadre du deuxième partenariat RDC-CAFI, en se servant des leçons tirées du premier partenariat », a-t-il conclu.
Le Chef de coopération et chef de mission adjoint de l’Ambassade de Suède en RDC, Joachim Bejimo, a félicité la FAO pour l’initiative de pouvoir organiser une journée portes-ouvertes, qui permet aux différentes parties prenantes, de discuter ensemble des défis communs. Il a émis le vœu de voir se multiplier ce genre d’activités, surtout que la FAO est engagée dans un travail à très long terme. Il est donc nécessaire a-t-il dit, que la FAO puisse s’engager dans la communication de ce genre, pour la simple raison que c’est un acteur clé dans un pays comme la RDC, qui dispose d’énormes besoins sur le plan de l’insécurité alimentaire accrue.
Pour la VPM Eve Bazaiba la FAO est un partenaire privilégié et particulier. En tant que gouvernement, elle salue son appui dans la diversification de ses projets. « Cette organisation appuie les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture, de la Santé de manière holistique. C’est donc un partenaire de taille car la FAO intervient jusqu’à la gouvernance institutionnelle avec le renforcement des capacités », a-t-elle renchéri. Elle s’est félicitée de la présentation des résultats finaux du Système national de surveillance des forêts (SNSF), programme qui répond à la vision du gouvernement par l’entreprise de son ministère, lequel identifie la RDC comme pays-solution face aux défis à relever dans la lutte contre le changement climatique.
Au terme de cette journée portes ouvertes la FAO qui appui les priorités du ministère de l’Environnement, conformément à son mandat, s’attend à des nouvelles opportunités de partenariat dans le domaine de l’environnement, capable d’engranger le développement de la RDC et la lutte contre la pauvreté des populations congolaises.