FAO en République démocratique du Congo

La FAO renforce les capacités des cadres techniques du Ministère de l'Environnement et Développement Durable sur la bonne gouvernance environnementale, la gestion responsable des ressources naturelles et des effets des changements climatiques

16/07/2022

Une cinquantaine des coordonnateurs provinciaux et urbains du ministère de l’Environnement et développement durable sont désormais outillés des concepts de la bonne gouvernance environnementale, la gestion responsable des ressources naturelles et des effets des changements climatiques. C’était au terme d’un atelier en retraite de formation de 4 jours, organisé du 11 au 14 juillet 2022, à leur intention par la vice-Primature de l’Environnement et développement durable avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). La cérémonie de clôture de ces assises a été présidée par Madame Eve Bazaiba, Vice-Premier Ministre de l’Environnement et développement durable qui avait à ses côtés M. Judicaël Pazou, Représentant a.i de la FAO.   

Renforcement des capacités dans le domaine de l’environnement

Pendant les 4 jours des travaux les participants ont appris, maîtrisé et atteint un même niveau de compréhension des concepts de base, des outils et approches de l’Environnement et développement durable. Ils ont été armés des notions sur la gouvernance des ressources naturelles et environnementales, et se sont enrichis d’informations sur les changements climatiques en ce qui concerne les enjeux, les engagements internationaux, les forêts et agriculture intelligente. Cette formation leur a permis d’être informés sur le thème d’actualité, spécialement, sur les tourbières, leurs problématiques en RDC, leurs enjeux et approches pratiques.

Ce qui a poussé M. Judicaël Pazou, Représentant a.i de la FAO a exprimé sa satisfaction de voir que la RDC dispose maintenant des cadres capables d’assurer la gestion de l’environnement, le développement durable et les changements climatiques et d’y apporter des réponses et solutions pratiques adaptées à leur contexte ainsi que conseiller, faire remonter aux différentes sphères de décisions, des problèmes qui se posent dans leurs milieux de travail, avec technicité et professionnalisme.  Pour lui, au vu des thèmes développés, l’objectif de cette formation a été atteint. Et ce, grâce à l’expertise de différents formateurs internationaux venus de Libreville au Gabon, de Yaoundé au Cameroun, d’Accra au Ghana et de Rome en Italie. « Maintenant que le pays vous a doté des armes et munitions en rapport avec la gestion de l’environnement, le développement durable et les changements climatiques, il ne vous reste plus qu’à les utiliser pour l’intérêt du Congo et des congolais », a-t-il recommandé.

La VPM de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba a souhaité voir rapidement les résultats de cette formation sur le terrain. « Je ne suis pas encore satisfaite de cette formation qui vient de s’achever parce que je voudrais voir son implémentation sur le terrain. Je souhaiterai qu’avant la formation, ne soit pas égale après la formation », s’est-elle adressée aux participants.

Eve Bazaiba a témoigné son attachement aux partenaires traditionnels particulièrement à la FAO pour son accompagnement. « Nous avons toujours besoin de votre accompagnement et nous l’apprécions à juste titre », a-t-elle renchérit.

Satisfaction des participants

Au terme de cette retraite de formation tous les participants ont loué l’initiative de la VPM et ont surtout apprécié l’expertise de la FAO.  

La conseillère de la VPM de l’Environnement a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de ce challenge. Pour elle  les attentes sont telles qu’elle veut voir les coordonnateurs provinciaux et urbains s’appliquer pour des résultats escomptés. Elle veut vraiment une bonne gouvernance pour les provinces et coordinations provinciales et que les résultats soient visibles et palpables.

Le coordonnateur provincial du Haut-Katanga, Jean-Pierre Ilunga Ngwez, a reconnu que c’est un renforcement des capacités qui lui permettra de faire la restitution auprès des autorités provinciales et de ses collaborateurs restés en province. Même réaction pour Mme Marie-Agnès Mihala Gukabuka, chef de division et coordonnatrice urbaine au niveau du MEDD/Mont-Amba, qui a promis de capitaliser et surtout de répercuter tout ce qui a été appris pendant quatre jours, auprès des collaborateurs de la coordination urbaine de la ville province de Kinshasa.  « A travers cette formation, il y a eu un changement notable parce que les conditions dans lesquelles nous avons suivi cette formation ont été bonnes. Les formateurs ont été à la hauteur et à l’écoute de toutes les préoccupations qui leur ont été soumises et chaque participant a été satisfait », a-t-elle dit. 

Organisée pour la première fois par le ministère de l’Environnement, cette formation qui a bénéficié l’appui technique et financier de la FAO, a permis aux cadres techniques provinciaux et urbains déployés à l’intérieur du pays pour la coordination et la gestion des activités relatives à l’environnement d’avoir des connaissances pratiques sur les aspects liés au changement climatique, à la bonne gouvernance des ressources naturelles, aux tourbières, à l’éthique et déontologie. Une attestation de participation leur a été remise comme l’engagement à défendre non seulement le ministère, le pays et surtout le peuple congolais dans le domaine environnemental.