FAO en Sao Tomé-et-Principe

Pour une amélioration des systèmes de production et de la création d’emplois pour les jeunes en Afrique Centrale

Les Représentants de la FAO en Afrique centrale et le Min.Agric du Gabon (Photo: © FAO/Rosmon Zokoue)

31/10/2017

30 octobre 2017, Libreville- Le développement de la production agricole et l’amélioration des systèmes alimentaires et nutritionnels représentent un enjeu pour les pays de l’Afrique centrale. En effet, ils sont confrontés à cinq principaux défis majeurs à relever, à savoir: la formulation et la mise en œuvre effective des politiques en matière d’investissements dans les secteurs agricoles et de gestion durable des ressources naturelles ; la mise en place d’un environnement économique et financier propices pour stimuler la croissance économique des pays de la sous-région par l’agriculture (accès et sécurisation du foncier agricole, systèmes financiers adaptés, fiscalités incitatives etc.) ; le développement du capital humain et le renforcement des capacités des acteurs (recherche/innovation, formations adaptées, structuration des acteurs des filières agricoles, etc.); l’adoption de nouvelles techniques pour le développement de nouveaux types d’agriculture tout en conservant et développant les fonctions des milieux forestiers dans le bassin du Congo ainsi que la recrudescence des crises humanitaires et la résurgence des ravageurs de cultures et des maladies épizootiques souvent à caractère zoonotique et transfrontalier.

C’est dans ce contexte que se tient au Gabon du 30 octobre au 2 novembre, la dixième Réunion de l’Équipe Multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale, qui a ouvert ses sous le thème: « améliorer et rendre durables les systèmes de production agricole et alimentaire pour créer des emplois décents pour la jeunesse en Afrique centrale ».

«Cette réunion s’inscrit dans le contexte des grands défis que doit affronter la sous-région. En effet, la plupart des États ont fait le pari d’utiliser l’agriculture pour diversifier leurs économies face à la crise pétrolière dont les effets sont durement ressentis » a expliqué Hélder Muteia, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale. 

Mutualiser les expériences de terrain

Au cours de cet événement, la FAO et ses partenaires stratégiques vont dialoguer et échanger sur les questions pertinentes liées aux actions de l’Organisation en Afrique centrale, tant au niveau sous-régional qu’au niveau national, pour relever conjointement les principaux défis auxquels sont confrontés les pays. Ainsi, les participants provenant des huit pays de la sous-région, feront le point sur les réalisations en lien avec les Cadres de programmation pays (CPP) qui oriente la coopération entre la FAO et les pays membres.  De plus, la participation des partenaires techniques et financiers et des secrétaires généraux des ministères de l’agriculture des pays membres à cet évènement, permettra de mieux définir les priorités et les adapter afin de renforcer le cadre de coopération et à atteindre leurs objectifs respectifs.

Pour une meilleure intégration des jeunes en agriculture

Le secteur agricole dans son ensemble offre des opportunités pour l’employabilité des jeunes, notamment dans la production agricole, la transformation, l’apiculture, l’élevage et la pêches. La mise en œuvre des projets tels que la promotion de l’horticulture urbaine et périurbaine en Afrique centrale, grâce à un financement de l’Africa Solidarity Trust Fund (ASTF), ou encore l’appui au développement de l’élevage du tilapia en cage au Cameroun ont offert de nombreuses