La FAO participe à la préparation du cadre réglementaire pour les activités de pêche à São Tomé et Príncipe
24/09/2018
24 septembre 2018, São Tomé - Dans le cadre du projet « Amélioration de la commercialisation des produits de la pêche sur les marchés de São Tomé et Príncipe » mis en œuvre par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture en partenariat avec la Direction de la pêche et l'ONG MARAPA, un cadre réglementaire est en cours d'élaboration pour la commercialisation du poisson et la transformation des produits de la mer. À cette fin, la salle de réunion de la Direction des pêches a été choisie pour réunir toutes les parties impliquées dans ce processus en vue de collecter des contributions susceptibles d'enrichir l'aspect technique du document final.
Afin de mener à bien cette activité, l'équipe du projet a organisé trois séances de réflexion sur les modèles d'organisation et les réglementations à mettre en œuvre en relation avec les stocks de poissons les plus consommés à São Tomé e Príncipe ( poissons frais, salés et fumés) .
Dans le but de permettre que la capture, la manipulation, la transformation et la commercialisation du poisson dans le pays répondent aux conditions sanitaires propices à la consommation humaine. Le cadre réglementaire, préparé par un expert juridique de la FAO, vise à accroître les revenus des ménages dont l'activité économique dépend de l'exploitation et de la vente de produits de la pêche et à permettre au consommateur final de se procurer des produits qui ne constituent pas un danger pour la santé publique.
Cette réunion a débouché sur un grand nombre de recommandations d’actions et de mesures susceptibles de remédier aux mauvaises conditions sanitaires qui caractérisent actuellement cette activité. À la fin de l'activité, le consultant était satisfait du niveau de connaissance des vendeurs de poisson (Palayes) sur les bonnes pratiques de manipulation du poisson. Pour cette contribution très encourageante, la formation à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du pays a contribué au financement reçu par la FAO et mis à la disposition de la Direction de la pêche et de l'ONG MARAPA.
Il ressort de tout ce qui a été discuté et proposé qu'il est nécessaire de créer les conditions adéquates pour que les règles sanitaires puissent être remplies. «Ils ne peuvent pas exiger de nous sans nous donner les conditions pour travailler. Grâce à ma formation et au voyage d'échange que j'ai effectué au Cap-Vert, j'ai réalisé de nombreuses erreurs dans le manuscrit sur le poisson, mais il est nécessaire que le gouvernement nous aide à disposer des conditions minimales pour mieux respecter ces pratiques » a relaté Vanda Sanches, palayes , qui exige une intervention et un soutien accrus de la part de l’État dans ce secteur.
Ainsi ;il convient de noter que le secteur de l'inspection de la direction de la pêche, des représentants des chambres locales, la police nationale, la direction de l'élevage, de la santé publique, l'ONG MARAPA et plusieurs organisations impliquées dans la protection de la santé publique ont participé à cette action.