FAO en Sao Tomé-et-Principe

La mission conjointe de la FAO avec l'AFD et l'ambassade de São Tomé e Príncipe au Gabon rend visite au ministre de l'Agriculture et du Développement Rural

Hélder Muteia au centre avec Teodorico de Campos à sa droite, accompagné des équipes de la FAO et de l'AFD © FAO / Denilson Costa

19/11/2018

19 novembre 2018, São Tomé - Une mission conjointe de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), de l'Agence française de développement (AFD) et de l'ambassade de Sao Tomé et Principe au Gabon se tient à Sao Tomé.

Etaient présents, Mr Hélder Muteia, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l'Afrique centrale et représentant pour Sao Tomé-et-Principe et le Gabon, représentait les trois entités mentionnées; Mme Laetitia Dufay, directrice de l'Agence régionale AFD pour le Gabon et São Tomé; et S.E Elisa de Barros, Ambassadeur de Sao Tomé-et-Principe au Gabon.

Ce lundi 19 mars, les acteurs susmentionnés ont été reçus en audience par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mr Teodorico de Campos.

En clarifiant l'objectif de la mission conjointe, Mr Hélder Muteia a souligné que la synergie entre les trois entités constituait une occasion unique d'écouter les priorités du gouvernement et de mobiliser des ressources pour le développement du pays.

Notant les efforts désintéressés de la FAO pour renforcer la mission, en faisant progresser les possibilités de coopération entre les entités, Mr Teodorico de Campos a remercié l'Organisation pour sa coopération fructueuse avec le pays.

En outre, en terme de priorité, le ministre a mentionné l’appui institutionnel, le développement des statistiques agricoles et la formation aux techniques d’irrigation.

La continuité du "Projet d'appui à la conservation et à l'amélioration de la qualité des sols dans le district de Mé-Zochi" a également été une opportunité explorée.

Ce projet a permis d'accroître la production et la productivité horticole dans des zones en pente, précédemment abandonnées, grâce à la diffusion de techniques anti-érosion et à la conservation des sols.

 Selon le ministre, et compte tenu du fait qu’il s’agit d’un pays insulaire vivant de l’agriculture, investir dans des projets de ce type est la clé de voûte du développement durable du pays.