Le ministre de l'Agriculture consacre ses efforts à la continuité des activités du projet FAO d'élevage de chèvres
16/05/2019
16 mai 2019, São Tomé- Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et du Développement rural, Francisco dos Ramos, s'est rendu aujourd'hui au Centre de reproduction de Nova Olinda pour se renseigner sur les activités de suivi développées par le Ministère de l'Agriculture au projet "Promotion de l'intégration agro-sylvo pastorale dans les petites et micro exploitations".
Ce projet, mis en œuvre par la FAO à Sao Tomé-et-Principe, visant à promouvoir l'augmentation du nombre de chèvres dans le pays, a pris fin en 2017. Depuis lors, le Ministère chargé de l'exécution du projet, au cours de sa période de mise en œuvre est chargé de poursuivre les activités de telle manière que les objectifs initiaux soient atteints.
Le projet financé par la FAO visait à distribuer des chèvres que les familles les plus vulnérables pourraient trouver dans l'élevage caprin afin de créer une opportunité génératrice de revenus. À l'instar d'autres initiatives de la FAO, la composante développement durable de ce projet ne manquait pas. Dans ce cas, sur la base de la solidarité entre familles, chaque association est chargée d’aider les futures associations à recevoir des animaux qui seront livrés par les premiers bénéficiaires à la Direction de l’élevage.
Francisco dos Ramos, accompagné des techniciens du Ministère chargé de la supervision, a analysé en détail l'infrastructure de stockage des animaux et l'enceinte entourant l'espace, tous deux financés par la FAO et dissuadant le vol et l'entrée d'animaux sauvages. Américo Magalhães, Responsable du centre de Nova Olinda, a déclaré: "La clôture de l'espace financé par la FAO nous a permis de mieux contrôler les animaux, tout en empêchant les attaques des meutes qui y sont entrées. En ce moment, on peut dire que le bilan est positif car les animaux ont montré de bons taux de bien-être et de multiplication. "
A l'issue de sa visite, le Ministre a dressé le bilan de sa conclusion: "La FAO est un partenaire privilégié du gouvernement et, grâce à ce projet, nous avons tout pour augmenter la production de viande de chèvre dans le pays. Par conséquent, nous pourrons réduire le prix élevé pratiqué sur le marché national et, avec la qualité souhaitée, nous pourrons exporter le surplus".