FAO en Sao Tomé-et-Principe

Etude du secteur des produits de la mer à Sao Tomé et Principe: Poursuite de l'identification et de la caractérisation des agents

Bateaux de pêche à São Tomé © FAO/Ody Mpouo

14/05/2020

14 mai 2020, Sao Tomé - Le Département des pêches et de l'aquaculture de la FAO fournit des conseils et des informations aux Membres afin de les aider à promouvoir une aquaculture et une pêche responsable.

Pour remplir ce rôle, le Département compile, analyse et diffuse des données sur la pêche et l'aquaculture, structurées en collections de données.

Dans une précédente publication, nous avons commencé à identifier et caractériser les acteurs de la pêche dans le pays, dans le cadre de l'étude réalisée pour le soutien au Programme de Coopération Technique de la FAO - Amélioration de la commercialisation des produits de la pêche à  STP.

Des sept agents identifiés dans l'étude, nous parlerons aujourd'hui respectivement des deuxième et troisième, la pêche semi-industrielles et la pêche étrangères.

Pour dire que la pêche semi-industrielle a fait son apparition avec des bateaux en fibre de verre acquis grâce à un don de la coopération japonaise, ces mêmes bateaux ont été attribués à des opérateurs privés.

La flotte de pêche du pays est ancienne, constamment confrontée à des pannes qui limitent ses performances.

Les données d'un recensement effectué en 2014 confirment l'existence de 32 bateaux composés de:

- 6 bateaux de 12 à 14 mètres;

- 10 canoës de 10 mètres;

- 11 bateaux de 8 mètres;

- 15 bateaux en fibre de verre de 5,5 mètres;

À Sao Tomé et Principe, la pêche semi-industrielle compte 143 pêcheurs actifs, et les informations recueillies auprès des armateurs rencontrés sur le terrain ont cependant révélé qu'il ne reste que 10 bateaux actifs dans cette flotte ; leurs capacités de cale sont évaluées respectivement à 5 et 1 tonne.

La pêche semi-industrielle opère généralement autour de l'île de Príncipe, marquée par une abondance de ressources démersales côtières et dans la zone économique exclusive du Gabon. L'une de ses principales lacunes est le manque de disponibilité de glace pour la conservation, tant en quantité qu'en qualité.

 En 2015, les débarquements des pêcheries semi-industrielles représentaient 740,1 tonnes ou 6% du total des débarquements des pêcheries.

Les pêcheries étrangères, selon le protocole d'application de l'accord de partenariat avec l'Union européenne, qui couvre la période 2014-2018, 28 thoniers senneurs et 6 palangriers de surface, sont autorisés à pêcher.

Le fruit de cette pêche étrangère n'est pas débarqué et ne contribue pas à l'approvisionnement du marché intérieur.

Les captures de thon et des espèces associées étaient évaluées à 12000 tonnes en 2015, sans pour autant s'intégrer dans l'économie nationale, elles contribuent à la création de richesse par le paiements de compensation financière, de licences / redevances de pêche et de soutien sectoriel.

Pour la période 2013-2016, la moyenne annuelle des paiements est de 660 000 euros pour les licences et redevances sur les captures et 710 000 euros pour la contribution financière.