© FAO/Ody Mpouo

15/10/2020

15 octobre 2020, Sao Tomé - Aujourd'hui, 15 octobre, est la Journée internationale des femmes rurales, sous le slogan « Renforcer la résilience des femmes rurales à la suite de Covid-19 ». Une date qui vise à sensibiliser les gens aux défis, aux besoins et au rôle qu'ils jouent.

Les femmes rurales travaillent comme agricultrices, salariées et entrepreneurs en faveur du développement et selon les statistiques de l'ONU, elles représentent un quart de la population mondiale.

À l'occasion de cette date, dans un entretien dans le Radio National de Sao Tomé et Principe, le Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l'Afrique centrale et représentant pour le Gabon et Sao Tomé et Principe, Hélder Muteia, a reconnu que les femmes rurales souffrent d’une double discrimination, une dans le contexte rural, par les hommes ruraux, et une autre dans le contexte urbain, par les femmes urbaines.

Le Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l'Afrique centrale et représentant pour le Gabon et Sao Tomé et Principe a déclaré qu'il fallait faire quelque chose pour changer ce paradigme, suggérant la nécessité de donner aux femmes de cette classe l'opportunité de travailler afin que génèrent plus de revenus et ont ainsi plus de ressources disponibles, car la plupart d’entre eux sont confrontés à la pauvreté, et dans ce processus, l’agriculture peut jouer un rôle fondamental.

Il est nécessaire que les femmes rurales aient le droit d'accéder à la terre, à l'eau, au crédit et au marché, pour pouvoir travailler, il est également nécessaire que les femmes aient le temps d'obtenir leur diplôme, afin qu'elles apprennent à effectuer des tâches dans un cela ne nécessite pas autant d'efforts physiques. Par conséquent, il est nécessaire de créer des éléments d'équilibre, à travers une prise de conscience, une législation et des politiques qui permettent aux femmes de se développer, en particulier les femmes rurales.

S'approchant de l'Association des agricultrices rurales de STP, Hélder Muteia a commencé par saluer toutes les femmes qui composent l'association, et a félicité l'initiative qu'il jugeait nécessaire pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui.

D'autre part, le Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l'Afrique centrale et représentant pour le Gabon et Sao Tomé et Principe, a exprimé la volonté de la FAO de collaborer avec cette association, à travers des projets en cours ou l'élaboration de nouveaux projets en qu'elles peuvent être encadrés.