FAO en Sao Tomé-et-Principe

Q & R Les effets de la pandémie du COVID-19 sur l’alimentation et l’agriculture

© FAO/Ody Mpouo

24/11/2020

Comment les géants internationaux du secteur agroalimentaire peuvent-ils contribuer à résoudre les problèmes d’accès aux aliments qui ne tarderont pas à se poser dans les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire ?

La FAO a suggéré que les pays créent un comité de crise, composé notamment des ministres de l’agriculture, de l’élevage et de l’approvisionnement alimentaire, des transports, de l’économie et du commerce, qui serait chargé de trouver des solutions pour gérer les effets de la pandémie de covid-19. Pour veiller à ce que les acteurs des marchés appliquent correctement et pleinement les stratégies adoptées, il est crucial que le comité de crise travaille avec le secteur privé, dans le cadre d’un comité consultatif plus large à parties prenantes multiples qui réunirait des représentants de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

 

Les pays adopteront-ils des politiques qui réduisent leur dépendance à l’égard des importations en vue de renforcer leur capacité de réaction en cas de nouvelle crise?

Nous nous attendons à ce que la production de légumes prenne une dimension beaucoup plus locale mais nous ne prévoyons pas d’évolution de la circulation des aliments de base (riz, maïs), des fruits et de la viande, qui sont déjà les denrées alimentaires les plus échangées au niveau mondial. L’un des domaines dans lesquels nous espérons voir des améliorations est le commerce intrarégional. En effet, cela permettrait de raccourcir les filières alimentaires, de créer de nouveaux marchés pour les agriculteurs et d’améliorer l’accès à la fois aux intrants (semences, engrais) et aux extrants (produits alimentaires).

Version originale sur le lien suivant: http://www.fao.org/2019-ncov/q-and-a/impact-on-food-and-agriculture/fr/