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20/10/2021

20/10/2021 – Egalement dans le cadre du séminaire sur l'étude diagnostic des capacités institutionnelles et opérationnelles du MAPDR au niveau stratégique et de gouvernance.

Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et du Développement rural, Francisco Ramos, a déclaré que l'examen de la situation actuelle de fonctionnement du MAPDR, à la lumière des nouvelles transformations économiques et sociales inscrites à l'ordre du jour de l'actuelle Législature, oblige le pays à souligner la nécessité de venir concevoir et imprimer un nouveau modèle organisationnel et stratégique d'intervention et d'action méthodologique, soit avec les principaux acteurs du développement (agriculteurs, éleveurs, transformateurs et pêcheurs et palais), soit dans les différentes unités administratives et techniques du ministère (services centraux) , ainsi que des projets d'investissement liés au secteur de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche.

Francisco Ramos a poursuivi en disant que si tel est le cas, il est entendu que le renforcement de l'institution de gouvernance (MAPDR) ne sera une réalité dans le pays que si les principaux aspects d'empêchement requis sont vus avec rigueur et professionnalisme qu'exige le dossier, depuis plusieurs années maintenant, traîne et entrave de manière persistante le sujet tant attendu et actif intitulé « Nécessité de renforcer la capacité d'intervention institutionnelle du MAPDR ».

Pour le ministre de l'Agriculture, elle est perceptible depuis plusieurs années maintenant, et avec une acuité plus grande aujourd'hui, notamment en période de fortes restrictions budgétaires et de difficultés économiques, typique d'un pays à économie insulaire, associée à des facteurs d'étranglement et interférant négativement dans la qualité de la performance institutionnelle, aggravée par l'apparition de la pandémie de Covid-19, qui a encore accentué la dégradation de la fonctionnalité du système déjà faible.

Face à une situation tellement persistante que le MAPDR est plongé dans ce domaine depuis quelques années maintenant et sans solution en vue, il a contraint le Gouvernement à repenser institutionnellement le secteur et, dans la mesure du possible, proposer un nouveau style et concept d'intervention , ainsi que la reformulation de l'ensemble de la structure, pour un modèle plus interventionniste, moderne et cohérent avec les nouvelles exigences qu'impose le processus de transformation en cours dans la perspective de la modernisation et de la réalisation des objectifs majeurs prévus pour les années à venir dans la sphère productive le secteur de l'agriculture et de la pêche, a déclaré le ministre.

Face à cette situation et selon le ministre, le Gouvernement a été contraint de demander, dans le cadre de l'assistance fournie par le Programme de coopération technique de la FAO, un projet qui permettrait de véritablement identifier le problème en question afin qu'il puisse être dévoilé et trouvé , une fois pour toutes , quelle est la voie à suivre et ce qui est censé passer par la création d'un cadre réformateur, normatif et réglementaire pour les questions liées à la fonctionnalité propre de l'institution, qui, en temps voulu, sera rendu public par la diffusion de diplômes et d'arrêtés ministériels qui guideront les procédures administratives et institutionnelles qui pourront être établies d'en haut.

Enfin, le ministre a remercié les partenaires traditionnels au développement, à savoir la FAO et tout son personnel technique basé à Sao Tomé et Principe pour le soutien inconditionnel qu'ils ont toujours apporté au pays dans cette lutte acharnée contre la pauvreté rurale à STP.