FAO au Sénégal

Proposer des approches alternatives aux engrais chimiques, pour des productions plus saines, plus durables et moins coûteuses

©Giada Connestari/FOOD4 La Stampa
01/03/2016

Le mardi 1er mars 2016, la FAO Sénégal a organisé un atelier de sensibilisation sur le compost et le lombricompost, dans le cadre du projet «Capitalisation des  technologies des microjardins de la ville de Dakar ». Cet atelier a permis de présenter l’approche alternative que sont les technologies de compostage et de vermicompostage et de partager les bons résultats du projet, déjà présentés lors de l’exposition universelle de Milan 2015, en Italie.

L’utilisation de compost et de lombricompost comme  substrat  et fertilisant organiques constitue en effet une approche alternative, moins coûteuse que les engrais chimiques solubles, mais aussi plus respectueuse de l’environnement.  L’atelier vise précisément à sensibiliser les responsables du programme microjardins de la Ville de Dakar et les opérateurs techniques sur les modalités de fabrication et d’utilisation du compost et vermicompost.

Le microjardinage, une option  d’agriculture urbaine.

Le projet «Capitalisation des  technologies des microjardins de la ville de Dakar et expansion régionale au Burkina Faso, au Niger et en Gambie » est le fruit d’une collaboration entre la FAO, la ville de Milan et la Municipalité de Dakar. La  3e phase  du projet a pour vocation d’étendre la technologie du micro-jardin – déjà largement reconnue comme un modèle de bonnes pratiques de l'agriculture urbaine – vers des villes comme Ouagadougou, Niamey et Banjul, qui sont confrontées, comme Dakar, à une croissance accélérée de la population.

Depuis plus de dix années, la FAO accompagne toutes les initiatives visant à améliorer les techniques par lesquelles les villes peuvent produire une partie des aliments d'origine végétale dont les citoyens ont besoin. L'organisation a capitalisé une expérience considérable dans le domaine de l’agriculture urbaine et périurbaine et des microjardins qui sont devenus des composantes clés des stratégies pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des villes en Afrique et dans le monde tout en contribuant à mitiger les effets du changement climatique.

Mis en œuvre à Dakar depuis 2006, le projet « Microjardins de la ville de Dakar », faisant suite au volet micro-jardins, initié en 1999, dans le cadre du Programme Spécial de Sécurité (PSSA),   contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations les moins nanties. Grâce aux microjardins, de nombreuses familles peuvent produire au foyer et consommer une variété de légumes permettant de diversifier et d’enrichir leur alimentation. Cette technologie permet ainsi de combattre les risques de déficiences nutritionnelles et éventuellement d’obtenir de modestes revenus par la vente des surplus, pour le bien-être de la famille. 

 

Plus d'informations:

Exposition universelle de Milan : Le microjardinage à l'honneur