La FAO au Tchad

Filière Cameline au Tchad : la FAO tire les enseignements de la valorisation des chaines de valeur lait et viande

@ Estelle M.
19/07/2018

Le Ministère de l’Elevage et des productions animales et la FAO capitalisent sur les enseignements tirés de la mise en œuvre du projet d’« Appui au renforcement des capacités des acteurs des chaines de valeur lait et viande de dromadaire en périphérie de N’Djamena », au cours d’un atelier tenu à N’Djaména le 12 juillet 2018. Une occasion pour les acteurs d’évaluer les acquis et de proposer des actions visant à renforcer le développement de la filière cameline au Tchad.

Cette rencontre vient renforcer les actions déjà entamées pour contribuer à la valorisation de la filière cameline au Tchad. L’atelier visait à «…identifier les bonnes pratiques du projet dans le but de les valoriser et d’ambitionner non seulement l’atteinte d’une meilleure maitrise de la qualité de la viande et du lait de chamelle, mais aussi une diversification des produits dérivés de cet animal qui sont proposés aux consommateurs », a souligné  le représentant de la FAO au Tchad, M. Mohamadou Mansour N’Diaye.

Une occasion pour lui de rappeler quelques politiques majeures développées par le Tchad pour le développement et la diversification du secteur de l’élevage, lequel figure parmi les grandes priorités du Plan National d’Investissement du Secteur Rural (PNSIR). Concernant la filière cameline, l’amélioration de la productivité des animaux, la mise en place d’un dispositif efficace de transformation et de commercialisation des produits dérivés ; et la consistance des revenus des acteurs de la filière, restent des objectifs à atteindre, quand bien même le dernier recensement général de l’élevage a confirmé un effectif camelin estimé à 6 413 521 têtes.

Le Directeur général du ministère de l’élevage et de la production animale, Dr. Djibrine Kiram, représentant le ministre de l’élevage et des productions animales a expliqué la valeur ajoutée de cette filière pour le Tchad. « Pays sahélien à vocation pastorale, le Tchad fonde en grande partie son économie sur la valorisation des produits de l’élevage. La filière cameline participe à l’assurance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations par la fourniture de lait, de viande et des produits dérivés ».

Le Directeur général du Ministère de l’élevage a également insisté sur le fait que le dromadaire constitue pour le Tchad, une solution pour la diversification de l’économie nationale. Au terme de ce projet, La FAO mettra à disposition des informations et de la documentation pour soutenir le développement de la filière cameline et permettre ainsi aux acteurs de disposer des outils techniques pour renforcer la performance de leurs activités.