La FAO au Tchad

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’ONG Wildelife Conservation Society (WCS), en collaboration avec les Ministères en charge de l’élevage et de l’Environnement, ont organisé un atelier national de Pré-validatio

@FAO-Tchad
24/02/2023

La FAO à travers son Représentant a.i Marc Mankoussou et le Directeur Pays de l’ONG WCS Dolmia Malachie ont ouvert l’atelier national de Pré-validation des axes de Transhumances du Programme d’Appui à l’Intégration Régionale et à l’Investissement en Afrique Centrale « PAIRIAC » volet 2. Ce programme est financé par l’Union Européenne et est conjointement mis en œuvre par : i) l’ONG Wildelife Conservation Society (WCS) dans ses composantes 2.2 et 2.3 dont l’action est intitulée : « Amélioration de l’accès aux services pastoraux et des structures agropastorales de gestion des ressources naturelles » et ii) la FAO dans sa composante 2.1 intitulée : Projet d’Appui à la Régulation de la Transhumance Transfrontalière en Afrique Centrale (PARTTAC). Ce dernier a pour objectif de « définir et mettre en œuvre les règles et mécanismes pour l’utilisation durable de l’espace et la gouvernance de la mobilité pastorale, dans le respect des droits Humains et des critères d’égalité (comme le genre), sur les parcours de transhumances transfrontaliers entre le Tchad, le Cameroun et la Centrafrique ».

Dans son allocution, le Directeur Pays de l’ONG WCS a souligné que, l’élevage et surtout l’élevage pastoral est un vecteur de croissance, de sécurité, de paix, de stabilité et de création d’emploi et qu’il contribue à faire reculer l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la pauvreté. il a indiqué que l’agriculture et l’élevage sont les deux mamelles de l’économie du pays qui utilisent 80% de la population du Tchad et sont classées en tête des priorités des programmes et politiques du Gouvernement.

Les multiples rencontres organisées par le projet ont permis non seulement d’informer et sensibiliser les acteurs et parties prenantes, mais aussi de recueillir leur avis sur la démarche du projet. En outre, les discussions ont permis d’échanger sur la problématique de la mobilité pastorale et d’identifier les principaux axes de transhumance entre états, a – t - il poursuivi.

Pour le Représentant a.i de la FAO dans son discours d’ouverture il a salué l’excellente coopération qui existe de longues dates entre la FAO et la Délégation de l’Union Européenne dans un partenariat actif d’objectifs liés à la sécurité alimentaire et le développement agricole durables.

Il a précisé que l’atelier de N’Djaména se tient en prélude à l’atelier de validation des axes de transhumances transfrontaliers qui regroupera les trois pays de mise en œuvre à Douala au Cameroun, et c’est pour cela qu’il était important de mobiliser les parties prenantes pour élaborer un document consensuel sur la base du travail préliminaire élaboré.

Il faut noter enfin que la zone d’intervention du projet sera constituée des axes de transhumance transfrontaliers qui seront identifiés et priorisés au niveau national et qui démontrent un continuum entre les trois états (le Tchad, le Cameroun et la Centrafrique).