Gouvernance foncière

Développement des capacités pour les responsables de projets

Les responsables de projets et leurs partenaires au sein du gouvernement et de la société civile peuvent tirer avantage des idées et activités d'équipes travaillant dans d'autres pays dans la mesure où ils collaborent pour améliorer la gouvernance des régimes fonciers dans le cadre des Directives volontaires.

Le partage d'expériences et l'apprentissage mutuel lors de réunions régulières permettent aux équipes d'un projet de renforcer leurs propres activités dans des domaines tels que l'organisation de consultations efficaces des parties prenantes, les procédures de reconnaissance des droits fonciers coutumiers et l'utilisation des technologies de l'information pour améliorer la gouvernance foncière. Les expériences sont également partagées sur une plateforme de gestion des connaissances.

Cette initiative comporte 18 projets financés par l'Union européenne par le biais de son Programme de gouvernance foncière mis en place dans les pays suivants:

Afrique: Angola, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Malawi, Niger, Ouganda, Somalie, Soudan du Sud, Swaziland

Asie: Pakistan

Amérique latine: Brésil, Colombie

L'interaction entre les projets est assurée par la FAO avec un appui financier de l'Union européenne. Cet «appui transversal» permet de relier les projets individuels et de renforcer leurs capacités à atteindre leurs objectifs dans le cadre des Directives volontaires. Pour les projets en Afrique, les activités sont également en accord avec le Cadre et directives sur les politiques foncières en Afrique et sont menées en collaboration avec l'Initiative sur les politiques foncières,un programme conjoint de l'Union africaine, de la Banque africaine de développement et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique.

L'appui transversal fournit notamment des conseils techniques de la FAO, issus des expériences menées dans d'autres pays visant à l'amélioration de la gouvernance foncière et l'utilisation des Directives volontaires dans le cadre, notamment, d'évaluations approfondies des cadres politiques et juridiques, de l'organisation de plateformes multipartites et de l'utilisation de logiciels libres.