Other articles
Promoting responsible and inclusive land governance through MSP in Sierra Leone
Sierra Leone embraces a Human Rights Based approach to land governance assessment
FAO and Partners advancing Inclusive Land reforms at the 2023 African Land Policy Conference
FAO supported the National Forum on Land Tenure in Cotonou
FAO supports the launch of the Pacific Land Network (PLaNet)
Chad validates its National Land Policy
Towards an inclusive land reform in Mauritania
More secure land tenure in Senegal lays the groundwork for agroecology and women empowerment
FAO supports a historic land tenure forum in Guinea
Land Tenure and Sustainable Agri-Food Systems
Open Tenure Trainings with UN-REDD in RDC and Colombia
Geospatial Information for Digital Transformation conference, 27-29 October, Oslo
Land tenure continues to be major objective of development agenda
Mainstreaming VGGT in revision of 2013 Land Law in Viet Nam for more responsible tenure governance
Passage of long-awaited tenure reform in Niger
Sharing land law knowledge in Southeast Asia
What COVID movement restriction means for nomadic pastoralists in the Sahel
Chinese investments in agricultural land in Africa
Land governance in Colombia's protected areas
ECOWAS embraces the Voluntary Guidelines
La FAO lance un nouveau projet pour améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits en République centrafricaine
L’atelier de lancement du projet intitulé «Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière en République du Tchad, en République du Cameroun et en République centrafricaine» a eu lieu les 24 et 25 septembre 2024, sous l’égide de Madame la ministre de l’urbanisme, de la réforme foncière, de la ville et de l’habitat de la République centrafricaine.
Financé grâce à la Contribution volontaire flexible de la FAO, ce projet encourage le renforcement des compétences de gouvernance foncière des acteurs nationaux et locaux des trois pays. Il s’appuie sur les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le cadre de la sécurité alimentaire nationale.
Le projet se concentre sur le soutien à des processus inclusifs de réforme foncière en engageant les multiples acteurs concernés par la gestion foncière, notamment des agriculteurs, des éleveurs ainsi que des organisations pour la protection de la nature, mais également des géomètres, des notaires et des avocats. Ce projet encourage le partage d’expérience et d’outils pouvant contribuer à une réduction des conflits liés à la transhumance transfrontalière.
Dans son discours d’ouverture, Madame la ministre a déclaré que ce projet arrive à point nommé dans un contexte où des initiatives sont en cours pour créer les conditions d’une gestion optimisée du patrimoine foncier national. Ces réformes intègrent les questions de transhumance et de conflits agro-pastoraux. Ces questions sont fondamentales car l’accès aux ressources naturelles est essentiel à la subsistance de millions de personnes, dont des agriculteurs et des éleveurs, mais aussi à la paix et la stabilité dans la sous-région.
Madame la ministre a rappelé que la République centrafricaine ne dispose pas d’une politique foncière qui donnerait une vision et des orientations sur la gestion de son patrimoine foncier. Elle a précisé que le foncier relève de plusieurs départements ministériels qui ont chacun une responsabilité selon leurs domaines d’activité spécifique, ce qui conduit à l’adoption de plusieurs législations sectorielles qui se chevauchent, voire se contredisent. Selon Madame la ministre, il est essentiel de mener un processus inclusif de réflexion sur la question afin d’aboutir à la mise en place d’une gouvernance inclusive du patrimoine foncier centrafricain. Elle s’est donc réjouie que la FAO accompagne le pays dans l’élaboration d’une politique foncière nationale.
Au cours de cet atelier, des séances de travaux de groupe ont permis d’évaluer l’utilisation des Directives volontaires dans le processus de réforme foncière en République centrafricaine. Les participants ont aussi mené une analyse sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis de la réforme foncière dans le pays. Ils ont également validé la feuille de route nationale pour engager un processus inclusif de réforme foncière. L’étape suivante consiste à mettre en œuvre cette feuille de route, à commencer par l’élaboration de la politique foncière et la mise en place d’une plateforme multi-acteurs pour orienter ce processus inclusif et participatif.
Enfin, pour renforcer le partenariat autour de la réforme foncière, une table ronde a été organisée avec des représentants de la FAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d’Oxfam. Cette table ronde a permis d’établir un cadre de concertation des partenaires avec l’objectif de coordonner des actions liées au foncier en République centrafricaine.