Gouvernance foncière

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La FAO lance un nouveau projet pour améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits en République centrafricaine

Ouverture de l'atelier multi-acteurs à Bangui le 24 septembre 2024.

L’atelier de lancement du projet intitulé «Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière en République du Tchad, en République du Cameroun et en République centrafricaine» a eu lieu les 24 et 25 septembre 2024, sous l’égide de Madame la ministre de l’urbanisme, de la réforme foncière, de la ville et de l’habitat de la République centrafricaine.

Financé grâce à la Contribution volontaire flexible de la FAO, ce projet encourage le renforcement des compétences de gouvernance foncière des acteurs nationaux et locaux des trois pays. Il s’appuie sur les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le cadre de la sécurité alimentaire nationale.

Le projet se concentre sur le soutien à des processus inclusifs de réforme foncière en engageant les multiples acteurs concernés par la gestion foncière, notamment des agriculteurs, des éleveurs ainsi que des organisations pour la protection de la nature, mais également des géomètres, des notaires et des avocats. Ce projet encourage le partage d’expérience et d’outils pouvant contribuer à une réduction des conflits liés à la transhumance transfrontalière.

Dans son discours d’ouverture, Madame la ministre a déclaré que ce projet arrive à point nommé dans un contexte où des initiatives sont en cours pour créer les conditions d’une gestion optimisée du patrimoine foncier national. Ces réformes intègrent les questions de transhumance et de conflits agro-pastoraux. Ces questions sont fondamentales car l’accès aux ressources naturelles est essentiel à la subsistance de millions de personnes, dont des agriculteurs et des éleveurs, mais aussi à la paix et la stabilité dans la sous-région.

Madame la ministre a rappelé que la République centrafricaine ne dispose pas d’une politique foncière qui donnerait une vision et des orientations sur la gestion de son patrimoine foncier. Elle a précisé que le foncier relève de plusieurs départements ministériels qui ont chacun une responsabilité selon leurs domaines d’activité spécifique, ce qui conduit à l’adoption de plusieurs législations sectorielles qui se chevauchent, voire se contredisent. Selon Madame la ministre, il est essentiel de mener un processus inclusif de réflexion sur la question afin d’aboutir à la mise en place d’une gouvernance inclusive du patrimoine foncier centrafricain. Elle s’est donc réjouie que la FAO accompagne le pays dans l’élaboration d’une politique foncière nationale.

Séance de travail de groupe. Atelier multi-acteurs à Bangui, le 24 septembre.

Au cours de cet atelier, des séances de travaux de groupe ont permis d’évaluer l’utilisation des Directives volontaires dans le processus de réforme foncière en République centrafricaine. Les participants ont aussi mené une analyse sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis de la réforme foncière dans le pays. Ils ont également validé la feuille de route nationale pour engager un processus inclusif de réforme foncière. L’étape suivante consiste à mettre en œuvre cette feuille de route, à commencer par l’élaboration de la politique foncière et la mise en place d’une plateforme multi-acteurs pour orienter ce processus inclusif et participatif.

Enfin, pour renforcer le partenariat autour de la réforme foncière, une table ronde a été organisée avec des représentants de la FAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d’Oxfam. Cette table ronde a permis d’établir un cadre de concertation des partenaires avec l’objectif de coordonner des actions liées au foncier en République centrafricaine.