L'élévation du niveau de vie de la population Centrafricaine est étroitement liée à l'amélioration de son alimentation. La population Centrafricaine ne souffre pas de famine mais de mal nutrition dû à une carence en protéines animales qui existe pour diverses raisons. Les maladies parasitaires et infestieuses ravage le cheptel bovin. Le petit élevage est rudimentaire et réduit au niveau de l'élevage traditionnel. Pour préserver les animaux sauvages contre la disparition totale, la chasse est interdite dans de nombreuses zones. La consommation de la viande est faible : un auteur signale qu'elle est de 16,5 kg par personne par an (Minh, 1976). La pêche est artisanale, sans données précises. Une étude doit être menée au niveau de la pêche en Centrafriquè. L'Empire Centrafricain, pays enclavé, sans accès à la mer, riche en cours d'eau peut developper la pisciculture pour améliorer le niveau de la nutrition de la population. Egalement elle peut fournir du travail et freiner en même temps l'exode rural. L'introduction de la pisciculture dans le milieu rural peut faire acquerir aux payssans Centrafricains les principes de base de l'élevage rationnel. La pisciculture a été relancée par la F.A.O. mais l'implantation de cette pisciculture dans les traditions necessitent un encadrement intense.
La pisciculture a été introduite en Centrafrique en 1952, par l'administration coloniale. Cette pisciculture a connu un développement spectaculaire jusqu'aux environs de 1960 et après il y a eu regression pour de multiples causes que nous citerons plus tard dans l'historique de la vulgarisation piscicole. Depuis 1974, le Gouvernement Centrafricain, aidé de la F.A.O., a lancé la piscicul ture dans le milieu rural par un nouveau programme de vulgarisation piscicole. Cette pisciculture privée, depuis 1974 présente plusieurs niveaux de productions refletant le niveau variable de la technique piscicole. Compte tenu de cette situa tion, la problématique de ce mémoire est de voir comment on peut améliorer le système de vulgarisation pour relever la production piscicole des étangs.
Cette présente étude nous a conduit dans les trois grandes villes du pays - Bangui, Bouar et Bambari - oùle programme de vulgarisation éxiste depuis quatre ans. Cette étude permet d'évaluer l'impact de la vulgarisation piscicole sur la population et de détecter les facteurs limitants du développement de la pisciculture rurale. On finit l'étude par une proposition d'un système de vulgarisation qui doit coordonner tout le programme de vulgarisation en Empire Centrafricain.
