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CONCLUSION

L'empire Centrafricain dispose des atouts pour la pisciculture : réseau d'hydrographie dense, terre favorable et une demande importante en poisson. Le programme de vulgarisation lancé depuis 4 ans, malgré de nombreux difficultés, encadremnet réduit et manque de personnels qualifiés a fait un progrès énormé. Il a fait de la pisciculture une substitution valable comme source de protéines animales dans le pays.

Les effets socio économiques de cette pisciculture vont assez loin. Les projets F.A.O. et des Volontaires du Corps de la Paix produisent dans la vulgarisation piscicole 94.184 kg en tout. Les résultats d'enquêté opérée sur le terrain nous disent que chaque famille comprend en général 8 personnes en moyenne dont cinq enfants. Ceci nous donne pour les 2.923 pisciculteurs, 23.304 personnes bénéficiaires des poissons. Alors, la consommation de poisson venant des étangs privés est 4,0 kg/personne/an. La pisciculture peut à côté des poissons pêchés de nos rivières améliorer la consommation des poissons qui, à l'heure actuelle, varie de 3 à 6 kg/personne/an.

Compte tenu de ces chiffres qui peuvent être doublés dans les années futures, cette activité mérite toutes les aides possibles pour se développer. Non seulement la psiciculture contribue à l'amélioration de l'alimentation, elle peut aider à l'épanouissement d'autres activités agricoles. Les étangs constituent un “garde manger” pour le paysan qui pendant la campagne agricole l'alimentent régulièrement et l'empêchent d'aller à des dizaines de kilomètres afin de chercher sa nourriture.


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