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Conclusion et recommandations

La pisciculture est actuellement bien implantée en Centrafrique où de nombreux pisciculteurs ont acquis une expérience solide dans ce domaine pendant plus d'une dizaine d'année. La plupart d'entre eux exploitent leurs bassins à l'aide d'un compost qui fertilise l'étang et c'est la méthode la plus adaptée et la plus rentable dans un grand nombre de sites éloignés des centres urbains.

Pour augmenter la productivité des bassins et pour assure à tous les pisciculteurs familiaux un approvisionnement permanent en alevins de Tilapia nilotica il est recommandé aux vulgarisateurs de rechercher tous les sites favorables à une intensification et tous les pisciculteurs susceptibles de la réaliser s'ils en ont les moyens financiers. Les différentes formules de crédit piscicole testées à Bangui à partir du Centre Piscicole National Landjia ont fait leurs preuves et il est actuellement possible de réaliser des bénéfices substanciels en pisciculture intensive aux alentours des grandes villes du pays, en mettant à la disposition des pisciculteurs, les moyens de production qu'il leur manque. Cet objectif ne peut être réalisé que si un volume de crédit plus important que celui utilisé actuellement est mis en circulation et si de nouveaux cadres techniques de bon niveau viennent renforcer l'effectif des cadres du service piscicole national mis en place et formé par le projet, opérationnel depuis 1984.


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