Le système d'estimation des captures est exécuté par des enquêteurs n'appartenant pas à l'Administration et payé par le projet comme agents temporaires. Les difficultés administratives et personnelles rencontrées par ces agents sont rapportées dans le rapport de terrain No9 du projet.
Les données brutes sont envoyées mensuellemment à la cellule centrale pour analyse et traitement et aucun service décentralisé ne participe activement au traitement des données. Cette situation est créée par un besoin de traitement central des données brutes durant cette phase initiale et par le manque de temps pour la formation du personnel statistique des services décentralisés.
La collecte des données a débuté au mois de mai 1989 à Toamasina et Fianarantsoa, au mois d'août pour la province d'Antsiranana et au mois de novembre 1989 pour la province de Tuléar. Les raisons des décalage dans le démarrage ont été évoquées au paragraphe (1.2.).
Les enquêteurs de Nosy Be, Antalaha ont été recrutés et formés en juillet 89, celui de Vohémar avait raté la formation de juillet et a été formé en septembre 89.
Les trois enquêteurs d'Ambanja et d'Ambilobe avaient été formés en mai cependant, des difficultés d'intégration et d'acceptation par les pêcheurs (ethnies différentes) a retardé leur mise en place et le démarrage du SEC. Aussi, ces enquêteurs, recrutés pour mener dans un premier temps l'enquête crevettière n'ont finalement pu être récupéré et n'ont pu passé dans le SEC global qu'au mois de décembre 1989. Cette situation fausse l'estimation des captures de ces deux zones pour toute la période considérée. Pour Antalaha, les enquêtes se sont arrêtées au mois de septembre à décembre par faute de moyens de déplacement de l'enquêteur.
Pas de problèmes particuliers dans la mise en place du S.E.C.
Seule la zone de Vatomandry a dû attendre la disponibilité d'un enquêteur formé et recruté en septembre 89 seulement (éléve sortant des EASTA de Mahajanga).
En ce qui concerne Maroantsetra et Sainte Marie, des changements dans les U.P.E. sont intervenus pour raison de distance, d'accébilité et de représentativité des sites.
Les zones de Manja, Betioky, Ampanihy et Morombe ont reçu leur enquêteur au mois de juillet 89 mais pour diverses raisons (enquête de vérification, recherche d'un logement, difficulté de déplacements, etc…) les enquêtes n'ont pas démarré au même moment.
Les zones de Morondava, Tuléar, Faux-Cap et Tolagnaro ont dû attendre les enquêteurs formés et recrutés en septembre 89.
En ce qui concerne la zone d'Analalava, les enquêteurs ont été formés en mai 89 mais, comme pour les enquêteurs d'Ambanja et d'Ambilobe, l'on a pu disposer de leurs services dans le S.E.C. global qu'au mois de décembre 89. Ainsi leur données son biaisées pour l'estimation des captures et des engins de pêche pour toute la période antérieure. Aussi pour le mois de novembre il n'y a pas de données disponibles.
Pour les zones de Mahajanga, Soalala et Maintirano, l'on a du attendre l'affectation des enquêteurs au mois de septembre 89 seulement (éléve des EASTA).
