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6. RESULTATS PREMIERS

6.1. Observations générales :

6.2. Résultats partiels pour la province de TOAMASINA

Le tableau 8 résume les valeurs (en kgs) estimatives de la production pour le Faritany de Toamasina et donne une estimation première de la production totale annuelle par type d'eau et par unité d'extrapolation. La figure 2 schématise visuellement cette situation.

A partir de 8 mois de données, couvrant une partie des saisons sèches et pluvieuses, se dégage dèjà des ordres de grandeur des mises à terre assez réalistes.

Bien que les valeurs pour Vatomandry + Mahanoro ne reflètent pas encore valablement les mêmes tendances observées pour les autres points d'enquête (car les enquêtes y ont débutées plus tardivement), l'on peut avancer que la production annuelle des eaux côtières de la province serait ainsi estimées à quelques 4 à 4, 5 milles tonnes.

De ce tableau il ressort également que les estimations basées sur l'enquête cadre (rapport de terrain No4 du projet) sont beaucoup trop élevées comparées aux estimations avancées. Des estimations ponctuelles telles qu'effectuées par des enquêtes sporadiques (enquête cadre) sont affectées d'un facteur humain important tendant à surestimer les captures dynamiques collectées sur une période plus longue et collectées par des observations neutres.

La figure 2 semble indiquer une augmentation progressive de la production de juin vers octobre avec une variation plus forte pour la strate des eaux marines, ce qui correspondrait soit à des migrations de poissons marins le long des côtes est de Madagascar mais plus probablement à des changements dans l'effort de pêche liés aux activités agricoles des pêcheurs.

6.3. Résultats partiels pour la province d'ANTSIRANANA

Le tableau 9 résume par strate les premières estimations de la production pour la province d'Antsiranana. La figure 3 schématise les tendances partielles observées pour 8 mois d'enquête. Les tendances sont inverses à celles observées pour la province de Toamasina car l'on constate une production plus forte en saison des pluies qu'en saison sèche.

Aussi, la comparaison entre les estimations avancées lors de l'enquête ponctuelle qu'est l'enquête cadre montre une différence de près de 11 milles tonnes avec les premières estimations du S.E.C.

Bien que la production dans cette zone est fortement tributaire de la saison des pluies, l'on pourrait néanmoins avancé que l'ordre de production annuelle de 8 milles tonnes est tout à fait réaliste. Ceci reste nettement sous les 19 milles tonnes avancées lors de l'enquête ponctuelle de l'enquête cadre.

Néanmoins, cette différence pourrait être diminuée car pour les Fivondronana d'Ambanja et d'Ambilobe, il convient de remarquer que les données présentées ne concernent que les seuls engins de pêche (Valakiras, Poteaux, Sennes de plage) ayant comme cibles les crevettes côtiéres. Il s'en suit, de par la sélection des sites d'enquête même, une sous-estimation non quantifiables de la production des autres engins de pêche traditionnels car les facteurs d'extrapolation ne peuvent tenir compte de données manquantes ou biaisées. Ce n'est qu'en décembre que les données des captures des autres engins de pêche ont été incorporés dans le S.E.C.

6.4. Résultats partiels pour la province de FIANARANTSOA

Pour la province de Fianarantsoa, l'on dispose d'informations sur les mises à terre à partir du mois de mai 1989. Le tableau 10 résume les estimations mensuelles des captures de la pêche traditionnelles côtières et la figure 4 schématise cet état.

Pour cette province, par contre, les estimations de l'enquête cadre sous-estiment la production annuelle provinciale de près de 1.200 tonnes. Il s'agit essentiellement des estimations pour les zones de Farafangana et Vangaindrano qui montrent une capture plus importante qu'initialement prévue. C'est en réalité sur l'effort de pêche que se concentre la justification des valeurs tellement élevées car les prises par unité de sortie restent dans un ordre de grandeur acceptable.

Cette production élevée de la zone Farafangana + Vangaindrano pourrait être réelle et pourrait correspondre à l'absence de circuits de commercialisations de produits halieutiques à partir de la province de Toliara comme observé à partir de l'analyse des certificats d'origine et de salubrité (C.O.S.). Cependant, il y a fort à croire à un excès de zéle de l'enquêteur de Farafangana car en septembre 1989, lors du séminaire de recyclage des enquêteurs, l'on avait insisté auprès de cet enquêteur de revérifier sa méthode de travail et depuis lors les chiffres sont ramenés à des normes plus acceptables. Il semblerait dès lors que la production mensuelle de la province de Fianarantsoa tournerait autour de 250 à 300 tonnes seulement, ce qui donnerait une production annuelle de 3 à 3,6 milles tonnes.

6.5. Résultats partiels pour la province de MAHAJANGA

Pour la province de Mahajanga, l'on ne dispose actuellement que des données des mois d'octobre à décembre 1989 qui ne permettent par ailleurs pas encore de dégager des tendances.

Le tableau 11 et la figure 5 présentent les premières estimations mensuelles mais montrent que les estimations sont trop élevées pour le premier mois d'enquête.

6.6. Résultats partiels pour la province de Toliara

Pour la province de Toliara, l'on ne dispose actuellement que des données des mois d'octobre à décembre 1989 qui ne permettent par ailleurs pas encore de dégager les tendances.

Le tableau 12 et la figure 6 schématisent les résultats estimatifs disponibles présentement. La forte montée pour décembre 1989, est en grande partie due aux chiffres jugés trop élevés pour Morombe et Ampanihy. Rappelons que pour Belo/Tsiribihina, pour la partie qui concerne l'enquête cadre, nous ne disposons pas de chiffres par manque d'enquêteur.

6.7. Résultats partiels pour Madagascar

Le tableau 13 et les figures 7 et 8 présentent la répartition des captures estimées des provinces côtières de Madagascar pour l'année 1989. La province de Mahajanga présente les plus forte capture (40,4 %) alors qu'elle ne représente que 21,01 % de l'effectif des pirogues. La province de Toliara qui concentre 37.47 % des pirogues ne vient qu'en second lieu pour les mises à terre, 22,1 %.

Les provinces de Toamasina et Fianarantsoa représentent respectivement 10% et 9,2% des captures estimatives alors que la province d'Antsiranana est bonne pour quelques 18,1% des mises à terre estimatives.


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