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INTRODUCTION AU MANUEL SUR LA BOITE A IMAGES RIZIPISCICULTURE

Objectif

L'objectif de cette boîte à images est le transfert des techniques de rizipisciculture améliorée (formation) aux paysans rizipisciculteurs par une participation active de la part de ces derniers.

Groupes cible

Cette série d'images concernant la rizipisciculture améliorée est divisée en deux parties :

Présentation

Cette boîte à images est un outil didactique destiné aux producteurs privés d'alevins en milieu rural et aux agents de vulgarisation (tous deux dénommés ci-après “animateurs”) pour les formations en milieu rural sur les techniques améliorées de la rizipisciculture sur les Hautes-Terres de Madagascar.

La boîte à images rizipisciculture est composée de deux parties :

Il existe également une boîte à images pisciculture expliquant les normes techniques de la pisciculture améliorée.

Chaque boîte à image est composée d'un nombre de dessins en grand format (30 × 40 cm) racontant l'histoire d'une famille malgache qui applique, étape par étape, les normes techniques de la rizipisciculture améliorée.

Cet outil didactique est accompagné d'un manuel pour l'animateur et de dépliants reprenant toutes les images de la boîte.

Dans le manuel, l'animateur trouvera toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement d'une séance de formation. Dans la première partie du manuel, chaque image est reprise, complétée d'une description de celle-ci, de questions que l'animateur doit poser aux participants pour les faire participer et de la partie de l'histoire qui s'y rapporte. Une deuxième partie résume les normes techniques de la rizipisciculture améliorée, la période pendant laquelle il faut les appliquer et les avantages de chaque phase technique.

Le dépliant reprend toutes les images accompagnées de quelques mots clés par image. Ce dépliant est mis à la disposition des participants contre une participation financière symbolique après la séance de formation pour leur permettre de se rappeler des normes techniques à l'aide des images et mots clés.

Utilisation

Généralités

L'aspect le plus important d'une séance de formation avec boîte à images est de faire participer de manière effective les participants/invités. Les images sont suffisamment simples et claires pour que les participants puissent trouver eux-mêmes les solutions techniques à adopter. Les questions servent à aider et à diriger la réflexion dans le but de trouver les solutions techniques.

Préparation

Avant chaque séance de formation, il faut bien déterminer le groupe cible (p.e. rizipisciculteurs débutants ou confirmés). Il faut également faire attention à ne pas mélanger les différents groupes cible.

Pour arriver à une participation active, il faut seulement inviter un petit groupe d'auditeurs à la fois, c'est-à-dire, au maximum 8 à 10 personnes. Vous pouvez identifier les participants, soit à l'aide des carnets de reçus de vente d'alevins, soit par les vulgarisateurs des organismes de développement, les autorités locales et/ou les paysans rizipisciculteurs.

L'animateur doit bien se préparer à l'utilisation de cet outil didactique avec l'aide du manuel. Il doit bien connaître chaque image, les questions à poser et la phase de l'histoire relative à chaque image. Il doit aussi bien connaître toutes les normes techniques de la rizipisciculture améliorée ainsi que les avantages de chaque phase technique et la période d'application de celle-ci. N'oubliez pas que l'animateur est le spécialiste ; il doit connaître les techniques mieux que les participants, et il doit pouvoir répondre à toutes les questions des participants sans trop hésiter. L'animateur ne devrait pas hésiter à consulter les fiches techniques (manuel de pisciculture) et/ou faire appel aux agents de vulgarisation.

Déroulement de la séance

Attention :

Après la séance

IMAGESDESCRIPTIONQUESTIONSL'HISTOIRE
Page de titrePage de garde avec :
- titre : Amélioration des Techniques Rizipiscicoles,
- une rizière bien aménagée,
- sigles FAO, PNUD, DRH,
- nom du projet,
- le poisson (mascotte du projet).
- Est-ce que vous pratiquez la rizipisciculture ?
- Depuis combien de temps pratiquez-vous la rizipisciculture ?
- Etes-vous satisfait des résultats ?
Précisez.
- Décrivez l'image.
- Quels éléments nouveaux remarquez-vous?
La rizipisciculture est l'élevage de poissons dans une rizière en même temps que la culture du riz.  De cette façon, on valorise aussi l'eau que contient la rizière. De plus, cette association offre de nombreux avantages pour l'amélioration de la production de riz tout en permettant d'élever des poissons, et ceci malgré une diminution en surface de riz à cause des aménagements spécifiques indispensables pour élever également des poissons dans les rizières.
Après la récolte du riz, on peut continuer l'élevage de poissons dans la rizière.

Mots de transition : Cette Boîte à images raconte l'histoire de la famille Rakoto qui veut améliorer sonKG exploitation rizipiscicole.

Rizipisciculture basée sur une alimentation naturelle.
- Première partie (en lettres grasses)
- Une compostière bien remplie dans une rizière aménagée.
- Décrivez l'image.
- Quels éléments nouveaux remarquez-vous ?
- Jusqu'à présent, comment faites-vous la rizipisciculture ?
- Précisez.
La première partie de notre histoire est réservée aux paysans rizipisciculteurs débutants et décrit la technique de la rizipisciculture améliorée basée sur une fertilisation optimale de la rizière.
M. Rakoto et sa femme (bébé sur le dos) devant leur rizière.
L'attitude de doute en regardant la rizière non aménagée : 
- diguettes étroites et cassées ;
- par endroit, les poissons s'enfuient ;
- pas d'entrée, ni sortie d'eau ;
- pas d'ètang-refuge ;
- pas de compostière
En haut : la rizière du producteur privé Manantsoa avec les aménagements rizipiscicoles :
- diguettes renforcées ;
- maîtrise d'eau (avec entrée et sortie d'eau) ;
- large étang-refuge ;
- compostière bien remplie.
- Commentez l'image.
- Que pensent M. et Mme Rakoto ?
- Comparez les deux rizières.
- Que pensez-vous de la rizière
- Que pensez-vous de la rizière de la famille Rakoto ?
- Quels éléments importants les différencient?
- Lorsqu'on souhaite améliorer les techniques rizipiscicoles, à qui peut-on s'adresser ?
Ainsi, M. et Mme Rakoto sont convaincus que la rizipisciculture donne sans gros investissement une meilleure récolte de riz et en même temps des poissons à consommer pour la famille ou à vendre.
M. et Mme Rakoto pratiquent depuis quelques saisons la rizipisciculture traditionnelle, mais les résultats ne sont pas satisfaisants.
Au cours d'une séance de formation effectuée chez le producteur privé - M.Manantsoa - ils ont pu constater - Lorsqu'on souhaite améliorer la qualité de la rizipisciculture améliorée. Maintenant, ils sont convaincus de l'intérêt d'adopter les techni-ques améliorées.









Mots de transition : la famille Rakoto se met au travail !
M. et Mme Rakoto décident d'adopter les techniques améliorées.
M. Rakoto devant une vallée rizicole, les rizières.
M. Rakoto montre les bons endroits pour la rizipisciculture.
Habitation à proximité des rizières propices à la rizipisciculture.
- Décrivez l'image. - Que fait M. Rakoto? - Que montre M. Rakoto ? - M. Rakoto a-t-il raison de choisir ces rizières ? - Quels sont les critères pour le choix d'une rizière propice à la rizipisciculture ?
- Pourquoi les autres rizières (basfonds et en gradin) ne sont-elles pas favorables ?
La première rizière de M. et Mme Rakoto n'a pas été bien choisie. C'est pourquoi M. Rakoto choisit d'abord le site le mieux adapté à la rizipisciculture. Le choix du site est très important. En effet, toutes les rizières ne conviennent pas pour élever des poissons.
Pour un bon site, on choisira une rizière :
- à mi-pente ;
- pas trop loin de l'habitation ;
- ayant une bonne maîtrise d'eau pendant au moins 4 mois entre novembre et juin ;
- et bien ensoleillée.









Mots de transition : Après avoir choisi la rizière, que doit-on faire pour maîtriser l'eau ?
Choisissez seulement les rizières ayant une bonne maîtrise d'eau.
 M. Rakoto rehausse et élargit les diguettes avec la terre de l'étang- refuge.
Une dame.
Un arrosoir.
Des mottes d'herbes venant de l'ancienne diguette.
- Commentez l'image ?
- Que fait M. Rakoto ? Pourquoi ?
- Quelles sont la hauteur et la largeur de vos diguettes ?
- Est-ce suffisant en cas d'inondation?
- Quel est l'intérêt de renforcer les diguettes ?
- Quel est le meilleur moment pour renforcer les digues ?
M. Rakoto entreprend lors de la construction de l'étang-refuge le rehaussement des diguettes jusqu'à 50 cm (la hauteur du genou) et élargit celles-ci jusqu'à 50 cm, afin de les renforce. Il prend la terre de l'étang-refuge.
Le travail permettra d'éviter :
- les inondations,
- les débordements,
- les fuites de poisson.
Ceci, comme l'installation de l'étang-refuge, augmentera le taux de survie des poissons, et, par conséquent, la production piscicole.
M. Rakoto effectue les travaux au moment de l'assainissement de la rizière. Il enlève les herbes avant de rehausser les diguettes.


Mots de transition : Est-ce le seul aménagement pour permettre l'élevage de poissons dans la rizière ?
Rehaussez et renforcez les diguettes avec la terre de l'étang-refuge.
Une rizière avec un étang-refuge.
M. Rakoto avec une pelle dans l'étang-refuge.
Les dimensions de l'étang-refuge :
- largeur : 1 à 2 mètres ;
- profondeur : 60 à 80 cm ;
- longueur : toute une digue latérale.
- Décrivez le dessin.
- A quoi sert un étang-refuge ?
- Avez-vous construit un étang-refuge ? Pensez-vous que c'est nécessaire ?
- Quelle rizière aura le taux de survie le plus élevé : une rizière avec un étang-refuge ou sans étang-refuge ? Précisez. (Quand il n'y a pas assez d'eau ; quand il fait chaud ; lors des traitements phytosanitaires ; quand il y a beaucoup de prédateurs de poisson, comme les oiseaux.)
- Faut-il construire un étang-refuge chaque année ?
- Est-ce qu'un étang-refuge diminue la surface en riz ? Oui, mais :…
- Est-ce que l'étang-refuge diminue la récolte en riz ? (Non, au contraire!)
Pour que les poissons puissent se réfugier quand il n'y a pas beaucoup d'eau, (premier mois de l'élevage, traitement de riz, etc …), quand il y a des prédateurs ou quand la température est trop élevée, M. Rakoto a creusé une grande tranchée dans sa rizière appelée “étang -refuge”. Ce travail doit être fait pendant ou avant le labour.
La famille Rakoto sait bien que l'étang-refuge est essentiel pour assurer une bonne survie des poissons déversés, sans diminuer pour autant la production de paddy. En effet, la récolte de paddy, malgré la diminution de la surface repiquée, reste la même ou augmente grâce aux actions bénéfiques des poissons sur le riz, c'est-à-dire une diminution des mauvaises herbes; une bonne fertilisation, la lutte contre le “borer”, une bonne oxygénation du sol et un binage favorisant le tallage.

Mots de transition : Quelles sont les dimensions de cet étang-refuge ?
Chaque rizière doit avoir un étang-refuge pour assurer la survie des poissons.
Un étang-refuge et une diguette latérale de profil avec ses dimensions.
Quelques poissons bien gros.
Quelques beaux plants de riz avec panicules.
- Décrivez le dessin.
- Quelles sont les dimensions d'un étang-refuge ? (profondeur, largeur).
- Pourquoi l'étang-refuge doit-il avoir une profondeur de 60 à 80 cm ?
- Quelle sera la hauteur d'eau maximale sur la surface repiquée ?
- Quelle sera la hauteur d'eau totale dans l'étang-refuge ?
Rakoto creuse un étang-refuge d'une profondeur de 80 cm et d'une largeur de 2 m dans sa rizière de 12 ares. On pourrait y installer un tuyau d'évacua- tion, afin de pouvoir vidanger complètement l'étang-refuge.
La profondeur de l'étang-refuge doit être d'au moins 60 à 80 cm et la largeur de 1 à 2 m. Pour une petite rizière, 60 cm de profondeur et 1 m de largeur pourraient suffir, mais pour une grande rizière, les dimensions seront respectivement de 80 cm et 2 m.
La superficie de l'étang-refuge doit être de 5 à 10% de la surface totale de la rizière.
Rappelons que la diminution de la surface repiquée n'influe pas de façon négative sur la récolte de riz, et ce grâce aux actions bénéfiques des poissons.


Mots de transition : Comment règle-t-on le niveau d'eau dans la rizière ?
Respectez les dimensions de l'étang-refuge.
Une partie de la diguette avec une entrée d'eau bien construite et pour-vue d'une grille métallique.
En dessus :
quelques alternatives locales (tôle trouée, branches tressées).
- Qu'est-ce que vous voyez ?
- Décrivez chaque dessin.
- A quoi sert une entrée d'eau ?
- A quoi sert une sortie d'eau ?
- Pourquoi faut-il une grille à l'entrée et à la sortie ?
- Quelle méthode utilisez-vous ?
- Etes-vous satisfait ? Pourquoi ?
- Qu'est-ce qu'il faut faire pour l'entretien de la grille ?
Afin de faciliter une parfaite maîtrise de la hauteur d'eau dans sa rizière, M. Rakoto construit une entrée et une sortie d'eau.
Pour éviter l'entrée des prédateurs (comme le fibata et d'autres poissons sauvages), M. Rakoto installe une grille à l'entrée d'eau. Une deuxième grille est apposée à la sortie d'eau pour empêcher les poissons élevés de quitter la rizière. Les grilles doivent être inclinées pour éviter qu'elles ne soient bouchées trop vite. Il faut nettoyer la grille régulièrement, au moins une fois par jour.





Mots de transition : Que faut-il aussi aménager dans la rizière ?
Mettez un grillage à l'entrée et à la sortie d'eau.
M. Rakoto attache les piquets en bois d'une compostière avec une liane.
Une compostière en construction dans un coin de l'étang-refuge.
- Décrivez le dessin.
- Que fait M. Rakoto?
- Quel est l'intérêt de la compostière ?
- Avec quels matériaux peut-on construire une compostière ?
- Quelle est la taille d'une compostière ?
- Combien de compostières faut-il construire par rizière ?
- Quelle est la superficie de votre rizière ?
- Combien de compostières vous faudra-t-il ?
A présent, la famille Rakoto a presque terminé les aménagements de la rizière. Il ne leur reste qu'une compostière à construire.
A l'aide de piquets en bois ou en bambou, de lianes ou de ficelles, M. Rakoto construit une compostière dans l'étang-refuge. La compostière servira à favoriser le développement de la nourriture naturelle pour les poissons.
Le rayon d'une compostière est de 2 à 3 bons pas. Pour de grandes rizières, il faut mettre plusieurs compostières, c'est-à-dire une pour chaque 10–12 ares.




Mots de transition : Avec quoi faut-il remplir la compostière ?
Contruisez une compostière dans l'étang- refuge.
 Fruits et légumes avariés.
Feuilles, déchets deculture, verdures.
Cendres et “fatampera”. Paille de riz.
Fumier de boeuf,porc, volaille, lapin.
Une compostière remplie jusqu'au niveau d'eau,avec plusieurs couches de matières végétales et animales.
- Décrivez l'image.
- A quoi correspond chaque élément de l'image ?
- A votre avis, quels sont les éléments entrant dans la fabrication du compost ?
- Pourquoi faut-il remplir la compostière en couches ?
- Jusqu'à quel niveau faut-il remplir la compostière ?
- A quel moment se fait le remplissage de la compostière ?
Avant la mise sous eau, c'est-à-dire avant le hersage et le planage, Mme Rakoto commence à remplir la compostière. Cela permet le développement de la nourriture naturelle dés la mise sous eau, c'est-à- dire au moins une semaine avant l'arrivée des alevins.
Tous les types de débris végétaux et de matières d'origine animale peuvent entrer dans la compostière, comme : les cendres, les feuilles, les déchets de culture, les verdures, les fruits et légumes pourris, les fruits qu'on mange peu ou pas, les restes de cuisine, le fumier et éventuellement la paille de riz. Le compost préparé en dehors de la rizière est également très bon.
Mme Rakoto intercale les ingrédients. Entre 2 à 3 couches de matières végétales, elle met une couche de matière d'origine animale, et ainsi de suite jusqu'au niveau d'eau. Intercaler les matières facilitera la décomposition.

Mots de transition : Récapitulons les aménagements à faire pour la rizipisciculture.
Déversez dans la compostière des matières végétales et animales.
Une rizière avec tous les aménagements :
• les diguettes renforcées;
• les grillages à l'entrée et à la sortie d'eau ;
• l'étang-refuge ;
• la compostière bien remplie dans l'étang-refuge.
Mme Rakoto commence à repiquer la rizière.
M. Rakoto (le bébé dans les bras) sur la digue, avec une pelle.
Le producteur privé Manantsoa, à coté de M. Rakoto, l'air satisfait.
- Commentez l'image.
- Quels sont les aménagements piscicoles effectués avant le repiquage ?
- Quel est le but de la visite du producteur d'alevins M. Manantsoa ?
- Quelle est son attitude ?
- Est-il satisfait des aménagements effectués par la famille Rakoto ?
Voilà la rizière de M. et Mme Rakoto, bien aménagée. Notons que les diguettes sont rehaussées et élargies, l'étang-refuge a les dimensions correctes et la compostière est bien remplie. Il y a aussi des grillages à l'entrée et à la sortie d'eau.
Le producteur privé Manantsoa est venu voir la rizière de M. et Mme Rakoto. Il est très satisfait des aménagements effectués par la famille Rakoto qui garantiront une bonne récolte de poissons.
Mme Rakoto commence maintenant à repiquer le riz.




Mots de transition : Combien d'alevins doit-on acheter pour empoissonner correctement une rizière ?
Voici une rizière bien aménagée pour cultiver du riz et élever des poissons.
Une rizière (hypothétique) de 1 are bien aménagée.
Du riz correctement repiqué.
25 alevins au-dessus.
- Décrivez le dessin.
- Quelle espèce de poisson voyez-vous ?
- Pourquoi la carpe commune est-elle le meilleur poisson pour les Hautes-Terres de Madagascar ?
- Si vous versez moins de 25 alevins par are, quel sera le résultat ?
- Et si vous déversez plus de 25 alevins par are, quel sera le résultat ?
Sur les Hautes-Terres de Madagascar, la meilleure espèce de poisson est la carpe commune (Cyprinus carpio).
Il faut empoissonner avec une densité de 25 alevins par are de rizière. Cette densité donne de bons résultats pour la croissance des poissons et également pour la production de riz.
La carpe est bien adapte aux conditions de vie dans une rizière; sa chair est appréciée ; elle accepte presque tous les aliments, mais surtout, sa croissance est rapide.
Sur les terrains situés à moins de 1000 mètres d'altitude, le tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) donne aussi des résultats satisfaisants.


Mots de transition : Comment calculer le nombre d'alevins nécessaire pour l'empoissonnement de votre rizière ?
Empoissonnez chaque rizière avec 25 alevins de carpe commune par are.
Une rizière rectangulaire non aménagée de 30 × 40 m, divisée en 12 parcelles de 10 × 10 m (= 1 are).
Une parcelle carrée de 1 are (= 10 × 10 m) au-dessus.
- Commentez l'image.
- Qu'est-ce que c'est un are ?
- Quelle est la superficie de la rizière de M. et Mme Rakoto ?
- Combien d'alevins faut-il pour empoissonner correctement la rizière de 12 ares de M. et Mme Rakoto ?
- Quelle est la superficie de votre rizière ? Avec combien d'alevins avez-vous empoissonné votre rizière ? A votre avis, cela est-il suffisant ? Combien d'alevins faudrait-il pour empoissonner votre rizière correctement ?
M. et Mme Rakoto calculent le nombre d'alevins qu'il faudrait déverser dans leur rizière de 12 ares. Ils savent que la densité correcte est de 25 alevins par are, il leur faut donc 12 fois 25, c'est-à-dire 300 alevins pour leur rizière de 12 ares. alevins pour leur rizière de 12 ares.
Ils commandent chez le producteur privé M. Manantsoa 300 alevins de carpe, parce que le producteur privé garantit des alevins de bonne qualité.







Mots de transition : Quand et comment doit-on aller chercher les alevins commandés chez le producteur privé?
Calculez la surface de votre rizière pour connaître le nombre d'alevins à déverser.
Soleil levant.
Le producteur privé Manantsoa devant son étang, souhaitant bon voyage à M. et Mme Rakoto (bébé sur le dos).
M. et Mme Rakoto avec leurs trois seaux, couverts d'herbe, se mettent en route.
- Décrivez l'image.
- Qui sont les personnages ?
- Que font-ils ?
- Quel est le moment de la journée le plus favorable pour le transport des alevins ? Pourquoi ?
- Quelles sont les précautions à prendre pour le transport des alevins (nombre d'alevins par seau, quantité d'eau, durée du voyage, couvrir avec des herbes, …) ?
- Pour votre rizière, combien de seaux devrez-vous prévoir pour le transport des alevins ?
Au plut tôt 7 à 10 jours après le repiquage, M. et Mme Rakoto se rendent chez le producteur privé M. Manantsoa pour acheter les 300 alevins commandés.
Si vous pratiquez le semis direct, l'empoissonnement doit se faire environ un mois après le semis.
Ils y vont très tôt pour éviter la grande chaleur.
Le nombre d'alevins que l'on peut transporter par seau contenant 10 litres d'eau est de 100 pour un voyage de 2 heures au maximum.
M. et Mme Rakoto habitent à une heure du producteur privé et amènent donc trois seaux remplis chacun de 10 litres d'eau pour 300 alevins.
Il ne faut pas surcharger d'alevins le récipient, ni traîner trop sur la route pour éviter la mortalité. Il est également recommandé de couvrir le récipient avec de l'herbe.
Attention : N'oubliez pas que les alevins sont fragiles.

Mots de transition : Y a-t-il des précautions à prendre pendant le trajet ?
Ne mettez pas plus de 100 alevins par 10 litres d'eau.
 Soleil levant (un peu plus tard que sur le dessin précédent).
Un ruisseau.
M. et Mme Rakoto changent une partie de l'eau de leurs seaux.
- Qu'est-ce que vous voyez ?
- Que font M. et Mme Rakoto ?
- Pourquoi changent-ils une partie de l'eau de leurs seaux ?
- Prenez-vous les mêmes précautions ?
- Vous est-il arrivé d'avoir des pertes pendant le transport ? Racontez.
- Comment auriez-vous pu les éviter ?
Après une demi-heure de route, M. et Mme Rakoto renouvellent la moitié de l'eau du seau pour apporter de l'oxygène dissous permettant aux poissons de mieux respirer. Ainsi, en arrivant sur le site, les ale-vins seront dans de bonnes conditions pour le déversement.











Mots de transition : Et en arrivant, y a-t-il des précautions à prendre ?
Changez la moitié de l'eau toutes les demi-heures.
Mme Rakoto mélange l'eau du seau avec celle de la rizière.
M. Rakoto déverse les alevins dans l'étang-refuge.
- Commentez l'image.
- En général, comment pratiquezvous le déversement ?
- Cette technique vous paraît-elle appropriée ?
- Que fait Mme Rakoto ?
- Pourquoi faut-il mélanger l'eau de la rizière avec celle du seau avant le déversement ?
- Que fait M. Rakoto ?
- Pourquoi faut-il déverser les alevins avec précaution ?
- Dans quelle partie de la rizière doit-on effectuer le déversement ?
- Pourquoi ?
Mme Rakoto mélange l'eau du seau avec celle de la rizière jusqu'au moment où la température de l'eau du seau est identique à celle de la rizière.
Ensuite, M. Rakoto déverse les alevins prudemment dans l'étang-refuge, en les laissant sortir du récipient d'eux-mêmes.
Les alevins sont très, fragiles, et il faut donc les déverser avec précaution.








Mots de transition : Y a-t-il une quantité d'eau nécessaire pour la survie des poissons ?
Déversez les alevins prudemment.
Trois plants de riz avec panicules.
Une lame d'eau au 1/5e de la hauteur des plants.
2 poissons (carpes communes).
- Décrivez le dessin.
- Quel est le niveau d'eau par rapport à la hauteur du riz ? Pourquoi ?
- Ce niveau est-il adapté à la riziculture ?
- A votre avis, est-ce que cela convient aux poissons :
  • lors du déversement ;
  • durant l'élevage ;
  • et lors des traitements rizicoles ?
M. et Mme Rakoto ont décidé de garder le niveau d'eau au 1/5e de la hauteur des plants durant le cycle, suivant les conseils du Service de l'Agriculture. Cette hauteur permettant de disposer d'une lame d'eau de 20 cm à la fin du cycle rizicole, convient au riz et également aux poissons.
Toutefois, pendant certaines opérations de traitement du riz (sarclage, traitement phytosanitaire,…), les Rakoto doivent diminuer le niveau d'eau. Mais cela n'est pas grave parce que les poissons peuvent rejoindre l'étang-refuge où l'eau est toujours en quantité suffisante.




Mots de transition : L'eau de la rizière est-elle stagnante ou courante ?
Maintenez le niveau de l'eau au 1/5e de la hauteur du plant de riz.
.L'entrée d'eau avec grillage.
Une partie de l'eau de la rizière avec l'eau stagnante et verte.
Image en 2 parties :
1) M. Rakoto a dans une main une planche, l'autre main est placée sur le grillage.
2) M. Rakoto a remplacé le grillage par la planche, la grille est mise de côté.
- Décrivez successivement les deux dessins.
- Comparez les deux dessins.
- Que fait M. Rakoto ?
- Pourquoi coupe-t-il l'eau ?
- Quels sont les avantages de l'eau stagnante :
  • pour la fertilisation de la rizière ;
  • pour la croissance du riz ;
  • pour la croissance des poissons ?
- Quelles précautions doit prendre M. Rakoto ? Précisez.
Pour maintenir l'eau bien fertilisée et produire beaucoup d'aliments naturels dans la rizière, M. Rakoto coupe l'eau à son entrée et à sa sortie.
L'eau stagnante dans une rizière bien fertilisée a une bonne couleur verte. Cela veut dire qu'il y a beaucoup d'aliments naturels pour les poissons. L'eau stagnante favorise également la croissance du riz.
M. Rakoto fait entrer l'eau au fur et à mesure pour maintenir la profondeur d'eau de 1/5e de la hauteur de la tige du riz et pour compenser les pertes d'eau.
Il fait attention à ce que l'eau ne déborde jamais, pour ne pas perdre inutilement des aliments naturels qui se sont développés abondamment grâce à la fertilisation de la rizière.

Mots de transition : Comment peut-on maintenir une bonne fertilisation de la rizière ?
Il faut de l'eau stagnante pour assurer une bonne fertilisation
Mme Rakoto (bébé sur le dos) remue le compost.
Une soubique de matière fertilisante déversée dans la compostière.
Une compostière bien pleine.
- Commentez l'image.
- Que fait Mme Rakoto ?
- Pourquoi faut-il remuer le compost ? Et à quelle fréquence ? post ? Et à quelle fréquence ?
- Pourquoi faut-il ajouter de la matière fertilisante ? Et à quelle fréquence ?
- Qu'est-ce qu'une matière fertilisante ?
- Quel est l'intérêt de construire la compostière dans l'étang-refuge ?
Afin de développer suffisamment de nourriture naturelle pour les poissons, la rizière doit être bien fertilisée. L'installation d'une compostière bien entretenue assurera la fertilisation permanente de l'eau de la rizière.
L'entretien de la compostière est important pour le développement des aliments naturels.
Mme Rakoto rajoute une fois par semaine suffisamment de matière fertilisante pour maintenir la compostière remplie jusqu'au niveau de l'eau. Cette matière peut être constituée de résidus végétaux, mélangés avec de la matière d'origine animale comme le fumier.
Mme Rakoto remue au moins une fois par semaine le compost, afin de favoriser la décomposition et l'échange compostière-étang-refuge.

Mots de transition : Quand peut-on récolter les poissons ?
Maintenez la compostière pleine pendant toute la durée de l'élevage.
Une rizière avec du riz parvenu à maturité (une bonne récolte).
La rizière est à sec. Il reste seulement de l'eau dans l'étang-refuge.
M. et Mme Rakoto-avec une nassesont en train de récolter les poissons dans l'étang-refuge.
Quelques poissons dans l'étang-refuge.
Deux soubiques de poissons sur la digue.
- Décrivez l'image.
- Que font M. et Mme Rakoto ?
- Pourquoi y a-t-il seulement de l'eau dans l'étang-refuge ?
- Que pensez-vous de la récolte de poissons ?
- Que pensez-vous de la récolte de riz ?
- Les techniques améliorées pratiquées par la famille Rakoto vous paraissent-elles intéressantes ?
- Pensez-vous possible d'adopter ces techniques pour vos rizières ?
Une semaine avant la récolte de riz, M. et Mme Rakoto ont diminué lentement le niveau d'eau de la rizière.
Presque tous les poissons ont pu se réfugier dans l'étang-refuge, et maintenant, c'est très facile pour M. et Mme Rakoto de récolter leurs poissons.
Après tous les aménagements effectués et une bonne fertilisation, M. et Mme Rakoto récoltent au total 180 poissons, d'un poids moyen de 200 grammes, c'est-à-dire deux soubiques de poissons. Ils sont contents de leur récolte de 36 kg de poissons.
La production de 540 kg de paddy est même meilleure par rapport à celle de l'année précédente, c'est-à-dire quand ils n'ont pratiqué que la rizipisciculture traditionnelle et ceci malgré la diminution de la surface repiquée par l'installation de l'étang-refuge.
Une bonne récolte de riz et de poissons.
- Deuxième partie (en lettres grasses)
- Un coin de l'étang-refuge avec une compostière bien remplie.
- Mme Rakoto nourrit des poissons avec un aliment artificiel.
- Décrivez l'image.
- Quels éléments nouveaux remarquez-vous ?
- Avez-vous déjà nourri vos poissons avec une provende ? Précisez.
- Etes-vous satisfait des résultats ?
La deuxième partie de notre histoire est réservée aux paysans rizipisciculteurs qui ont déjà une expérience piscicole et décrit la technique de la rizipisciculture améliorée basée sur une fertilisation optimale de la rizière complétée par une alimentation artificielle.
Rizipisciculture basée sur une alimen tation naturelle complétée par un aliment artificiel.
M. et Mme. Rakoto devant leur rizière bien aménagée.
Leur enfant (debout) d'un peu plus d'un an.
M. et Mme Rakoto pensent à une récolte encore meilleure, c'est-à-dire à 4 soubiques de poissons venant de leur rizière de 12 ares.
- Commentez le dessin.
- Quel âge a l'enfant ?
- Combien de temps a passé depuis l'image précédente ?
- A quoi pensent M. et Mme Rakoto ?
- A votre avis, existe-t-il un moyen pour M. et Mme Rakoto d'augmenter la production piscicole de leur rizière ?
Voilà M. et Mme Rakoto, au début de la campagne rizicole suivante, avec leur enfant qui a beaucoup grandi.
M. et Mme Rakoto ont décidé de continuer la rizipisciculture, mais souhaitent intensifier leur exploitation pour récolter plus de poissons de leur rizière.
Parce qu'ils vont augmenter le nombre d'alevins par are, les aliments naturels dans la rizière ne suffisent plus. La famille Rakoto devrait donner à ses poissons des aliments de complément. Ils vont pratiquer la rizipisciculture semi-intensive, basée sur une fertilisation optimale complétée par une alimentation artificielle.



Mots de transition : En quoi consiste cette rizipisciculture semi-intensive ?
Comment obtenir plus de poissons à la récolte ?
Une rizière (hypothétique) de 1 are.
50 alevins audessus de la rizière.
- Décrivez l'image.
- Combien de poissons y a-t-il audessus de la rizière ?
- Quel est l'avantage de mettre plus de poissons dans la rizière ?
- La fertilisation classique sera-telle suffisante pour élever tous ces poissons ?
- Que faut-il faire pour élever tous ces poissons ?
- Avec une bonne fertilisation et une alimentation artificielle, quelle vous paraît être la densité maximale d'alevins par are ? Précisez.
- Combien d'alevins M. Rakoto peut-il mettre dans sa rizière de 12 ares, avec une bonne fertilisation et un apport de nourriture complémentaire pour les poissons ?
Parce que M. et Mme Rakoto vont nourrir les poissons avec un aliment artificiel en plus des aliments naturels de la rizière, ils peuvent empoissonner leur rizière avec deux fois plus d'alevins, c'est-à-dire 50 alevins à l'are.
Par conséquent, pour leur rizière de 12 ares, ils doivent déverser cette saison 12 fois 50, c'est-à-dire 600 alevins.
Bien sûr, ils ont vérifié le bon état des aménagements et les ont réaménagés au besoin. M. et Mme Rakoto n'ont pas oublié de fertiliser leur rizière aussi bien cette saison que la saison précédente.







Mots de transition : Quels sont les aliments artificiels que la carpe commune mange ?
Avec une bonne fertilisation et une alimentation complémentaire, déversez 50 alevins par are.
Un mortier entouré, sur un côté, de quelques soubiques contenant :
  • du son de riz,
  • du son de maïs,
  • du son de blé,
  • de la farine de maïs,
  • de la farine de manioc,
  • du taro cuit,
  • des pommes de terre cuites,
  • des patates douces cuites,
et de l'autre côté, quelques soubiques avec :
  • de la farine de poisson,
  • du tourteau d'arachide,
  • du tourteau de soja,
  • du tourteau de coton,
  • de la farine de soja,
  • de la farine de haricot.
- Commentez le dessin.
- Nourrissez-vous vos poissons ? Si oui, quel aliment donnez-vous ?
- Deux groupes d'aliment pour les poissons sont présentés, l'un à gauche, l'autre à droite du mor tier. Pouvez-vous différencier ces deux groupes ?
- Quels sont les ingrédients mentionnés qu'on peut mettre dans un aliment de complément pour des poissons ?
- Quels sont les autres ingrédients - qu'on peut donner aux poissons ?
M. et Mme Rakoto préparent à la maison un aliment de complément pour les poissons.
Ils prennent sept parties pondérales des ingrédients énergétiques, comme le son de riz, de maïs, et de blé, la farine de maïs et de manioc, le taro, les pommes de terre et les patates douces cuites. Puis, ils prennent trois parties des ingrédients protéiniques comme la farine de poisson, les tourteaux d'arachide, de soja et de coton.
Les ingrédients sont choisis en fonction de leur qualité, de leur disponibilité et de leur prix respectif.
Les farines de légumineuses (haricot, pois, soja, etc …) riches en énergie et en protéines sont aussi de bons ingrédients.
S'il y a des restes à la cuisine, Mme Rakoto les donne également aux poissons. Les termites sont aussi un bon aliment pour les poissons.






Mots de transition : Faut-il nourrir tous les jours ? Et avec quelle quantité ?
Voici quelques ingrédients que les carpes mangent bien.
Un calendrier avec quatre mois, montrant les quantités d'aliment de complément à donner tous les jours aux poissons par are de rizière :
  • 1er mois : ½ kapoaka,
  • 2e mois : 1 kapoaka,
  • 3e mois : 1 ½ kapoaka,
  • 4e mois : 2 kapoaka.
Une rizière(hypothétique) de 1 are au-dessous.
- Décrivez l'image.
- Si vous nourrissez vos poissons, quelle quantité donnez-vous par are et à quelle fréquence ? Cela suffit-il ?
- Pour une rizière de 1 are, quelle quantité d'aliment faut-il donner aux poissons par jour pendant :
  •le premier mois d'élevage,
  •le deuxième,
  •le troisième,
  •et le quatrième ?
- Pour la rizière de 12 ares de M. et Mme Rakoto, quelle quantité d'aliment faut-il donner aux poissons par jour pendant :
  • le premier mois d'élevage,
  •le deuxième,
  •le troisième,
  •et le quatrième ?
M.et Mme Rakoto ont empoissonné leur rizière au début de janvier. Ils savent qu'il faut nourrir les poissons tous les jours avec ½ kapoaka par are pendant les premiers mois d'élevage. Pour leur rizière de 12 ares, ils donnent donc 12 fois un demi kapoaka, c'est-à-dire 6 kapoaka par jour pendant tout le mois de jan-vier.
Pendant le mois de février (le deuxième mois d'élevage), ils donnent aux poissons 12 kapoaka d'aliment, pendant le mois de mars (le troisième mois) 18 kapoaka, et pendant le mois d'avril (le quatrième mois) 24 kapoaka d'aliment par jour.
De cette façon, les poissons de la famille Rakoto se nourrissent avec les aliments naturels optimisés par la fertilisation et complétés par le mélange des ingrédients artificiels (provende).


Mots de transition : Comment faut-il distribuer la provende ?
Voici la quantité journalière d'aliment
Mme Rakoto avec un kapoaka, en train de nourrir les poissons dans l'étang-refuge.
Son petit enfant assis à côté d'elle.
Les plants de riz ont déjà une certaine hauteur.
Une montre indiquant 16.00 heures.
De la nourriture sur le plateau d'alimentation.
- Décrivez le dessin.
- Que fait Mme Rakoto ?
- Pourquoi Mme Rakoto a-t-elle choisi de nourrir les poissons à 16.00 heures ?
- Quelles sont les heures de la journée propices à l'alimentation ?
- Comment Mme Rakoto sait-elle si la quantité de nourriture est suffisante ?
- Utilisez-vous un plateau d'alimentation ? Quel est son intérêt ?
- Est-il parfois nécessaire d'augmenter ou de diminuer la ration alimentaire ? Pourquoi ?
Pour habituer les poissons, il faut les nourrir chaque jour au même endroit de l'étang-refuge et à la même heure.
Mme Rakoto nourrit ses poissons dans l'étang-refuge tous les jours entre 16.00 et 17.00 heures, quand il ne fait plus très chaud. Les poissons habitués sont déjà là quand elle arrive. On peut également les nourrir le matin entre 9.00 et 10.00 heures.
Mme Rakoto humidifie le mélange d'aliments et le place sur le plateau d'alimentation. Elle observe les poissons durant une quinzaine de minutes, afin de savoir si la nourriture est suffisante. Si les poissons finissent la ration et restent sur place, Mme Rakoto augmentera la ration journalière. En revanche, s'il en reste sur le plateau d'alimentation, la quantité sera réduite le lendemain.

Mots de transition : Combien de poissons peut-on récolter avec la technique de la rizipisciculture semi-intensive ?
Nourrissez toujours à la même heure et au même endroit.
La rizière avec le riz parvenu à maturité (bonne récolte).
La rizière est à sec. Il reste seulement de l'eau dans l'étang-refuge.
M. et Mme Rakoto, avec une nasse, sont en train de récolter les poissons dans l'étang-refuge.
Quatre soubiques remplies de pois sons.
Le petit enfant à côté des soubiques.
- Décrivez l'image.
- Que font M. et Mme Rakoto ?
- Que pensez-vous de la récolte en poissons par rapport à celle de la saison précédente (cf. 18) ?
- Dans votre cas, pensez-vous que la rizipisciculture semi-intensive puisse être intéressante ?
Après tous les aménagements effectués, la fertilisation et l'alimentation supplémentaire, M. et Mme Rakoto récoltent au total 360 poissons de leur rizière de 12 ares. Le poids moyen des poissons est de 200 grammes. La récolte totale est donc de 72 kg.
Ils sont très contents de leur récolte de poissons.
La récolte de 540 kg de paddy faite une semaine plus tard, est également excellente.
M. et Mme Rakoto, enthousiasmés par ces bons résultats, pensent déjà faire de la rizipisciculture semi-intensive dans toutes leurs rizières qui ont une maîtrise d'eau.
Bonne fertilisation + alimentation complémentaire = deux fois plus de poissons.
NOTES

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