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Figure 1

AMENAGEMENT DU SITE DE MOLODO

Figure 1

Figure 2

AMENAGEMENT DU SITE DE KOUROUMA

Figure 2

Figure 3

AMENAGEMENT DU SITE DE SELINGUE

Figure 3

PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT

PROJET DU GOUVERNEMENT DU

M A L I

DOCUMENT DE PROJET

DESCRIPTIF

Titre:Développement de la pisciculture et rationalisation des pêches
Numéro:MLI/
Durée du projet:Cinq ans
Date de Démarrage prévue:Janvier 1987
Fonction principale:Support direct au développement de la pisciculture et àl'aménagement des pêches. Formation des cadres.
Fonction secondaire:Projet de support direct orienté vers l'investissement
Secteur:Agriculture, sylviculture, pêche (04)
Sous-secteur:Pêche
Organisme d'exéctuion du gouvernement:Agence d'exécution:
Direction nationale des eaux et forêts. Division pêche-pisciculture.  Ministère chargé des ressources naturelles et de l'élevageOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Contribution du gouvernement:Contribution du PNUD:
72 960 000 FCFA US$ 1 579 000
Approuvé: 
   
au nom du Gouvernement Date
   
au nom de la FAO Date
   
au nom du PNUD Date

PARTIE I: CONTEXTE JURIDIQUE

Le présent document de projet sera l'instrument mentionné comme tel dans l'article 1, paragraphe 1, de l'accord de convention d'assistance entre le Gouvernement du Mali et le PNUD, signé le 3 juin 1980.

L'Agence gouvernementale d'exécution, pour tout ce qui concerne l'accord standard de base, devra se référer à l'Agence gouvernementale de coopération désignée.

PARTIE II: LE PROJET

A. Objectifs de développement

  1. Le projet vise à accroître de façon substantielle la disponibilité de poisson en milieu rural par une utilisation plus rationnelle de toutes les ressources halieutiques du pays, comprenant en priorité:

  2. Le développement de la pisciculture ainsi que la rationalisation des pêches fluviales et lacustres permettront de combler à terme, l'important déficit actuel de 30 000 t/an résultant des changements bio-écologiques survenus dans les pêcheries du delta central, réduisant ainsi les carences en protéines animales dont souffre à présent la population; d'améliorer la qualité de la vie en milieu rural; de freiner l'exode des paysans-pêcheurs par un accroissement de leurs revenus et contribuer ainsi à l'autosuffisance alimentaire, condition de survie socio-économique des populations du pays.

B. Objectifs immédiats

  1. Fournir un appui technique et matériel à la station piscicole de SAN, base logistique pour le démarrage et le suivi immédiats d'opérations-pilotes en pisciculture villageoise et en rizipisciculture, par la fourniture d'alevins dans les zones prioritaires de Niono, Nionokoroni, Kolongo, etc., permettant de suite la conduite des études techno-économiques de base devant aboutir au “modèle piscicole” à développer.

  2. Créer les structures d'appui nécessaires à l'encadrement de terrain ainsi qu'à celui des futures stations piscicoles, par la formation/spécialisation à SAN des cadres nationaux qui constitueront le noyau de base pour la promotion de la pisciculture et la rationalisation des pêches.

  3. Stimuler et préparer le développement sur grande échelle de la rizipisciculture et promouvoir la rationalisation des pêches par la mobilisation catalytique des apports financiers extérieurs, au vu des études techniques et économiques de base produites par le projet. Un plan global de développement de la pisciculture et des pêches ainsi que des dossiers d'investissements bancaires seront préparés.

  4. Mettre en place une infrastructure piscicole de base, par la création de trois stations piscicoles à Selingue, Molodo et Kourouma.

C. Considérations spéciales

Le Mali étant un pays de grandes pêches, mais sans aucune tradition piscicole, le projet nécessitera un encadrement technique serré, national et international, pour assurer le suivi ponctuel des opérations-pilotes préalables à la définition d'une stratégie globale de développement à long terme, pisciculture et pêche.

Dans ce contexte, la période de démarrage sera relativement lente et devra être suivie d'une longue période de consolidation/vulgarisation, sans laquelle les acquis de la première phase n'auraient aucune chance de durabilité.

D. Renseignements généraux et justifications

Le Mali figure comme l'un des plus gros producteurs de poisson d'eau douce en Afrique, grâce à la vaste dépression (30 000 km2) du delta central du Niger dans laquelle en temps normal l'alternance des crues et décrues permet une pêche de 90 000–120 000 t.

Cette activitéconcerne quelque 300 000 personnes; elle occupe la troisième place dans l'économie nationale, assure 8 pour cent des exportations et contribue pour 2,6 pour cent au PIB ce qui explique le rôle capital que joue ce secteur dans la vie socio-économique du pays.

Cependant, au cours des 15 dernières années, l'interaction combinée de la sécheresse persistante au Sahel et de la création de barrages en amont du delta, a créé une situation bio-écologique nouvelle, par la réduction sensible des crues dont la répercussion sur la capacité de croissance et de reconstitution des stocks s'est traduite par une réduction d'environ 30 pour cent du volume des captures, soit une perte annuelle de l'ordre de 30 000 t.

La régulation des crues par le trop-plein des barrages ne permettra jamais plus de revenir à la situation antérieure, même avec une pluviométrie normale, si bien que la situation présente est irréversible, fluctuant entre 50 000–80 000 t et ayant entre autres, comme consèquences directes:

Toutefois, cette situation pourrait être redressée; en effet, les barrages permettent la maîtrise de l'eau sur les périmètres agricoles irrigués d'une étendue actuelle dépassant les 100 000 ha, dont la plupart à vocation rizicole. Or, les rizières irriguées offrent d'excellentes possibilités d'introduction et de vulgarisation de la pisciculture associée à la culture du riz. Dans le contexte topographique extrêmement plat du Mali, les rizières irriguées constituent en fait la meilleure possibilité d'une action piscicole en milieu rural, d'une envergure suffisante pour répondre aux besoins du pays, puisqu'elles sont capables de produire 25 000 à 30 000 t de poisson. En complément, les quelque 100 000 ha de barrages, mares, retenues, canaux d'irrigation, restent encore sous-exploités; certains plans d'eaux demandent un aménagement piscicole des stocks pour une meilleure utilisation des ressources naturelles disponibles et renouvelables, capables d'apporter également une contribution substantielle à l'augmentation de la production piscicole.

Cependant, les atouts considérables dont dispose le Mali pour combler sont déficit alimentaire en protéines animales, ne peuvent être utilisés par manque d'une infrastructure piscicole productrice d'alevins devant servir à l'empoissonnement des rizières, technique jusqu'alors inconnue des paysans riziculteurs locaux.

Trois sites favorables à l'implantation d'une infrastructure piscicole de base - par la création de trois stations piscicoles productrices d'alevins-de moyenne importance au départ, mais avec possibilités d'extension futures, ont été identifiés dans les zones à haute priorité, s'intégrant aux plans d'action gouvernementaux de développement agricole intégré; dans la région de Ségou à Kourouma et Molodo; dans celle de Sikasso, àSélingué. Ces stations auront pour fonctions principales la production d'alevins destinés aux paysans-rizipisciculteurs, auxétangs villageois de pisciculteurs, chacune dans leur zone d'influence; elles sont indispensables au démarrage d'un programme de développement piscicole en milieu rural, au niveau national; leur taille bien que moyenne est cependant suffisante pour assurer les besoins de la phase de démarrage du projet ainsi que ceux de la phase de vulgarisation/ consolidation qui s'ensuivra nécessairement, avant de déboucher sur un programme d'investissement pour le développement global du secteur.

E. Activités connexes

En collaboration avec le Service de contrepartie et autres services gouvernemantaux (Office du Niger - Laboratoire de Mopti - Opération Sélingué- Opération pêche Mopti, etc.), le projet apportera son concours à différentes opérations prioritaires dont notamment:

F. Rendements

Les résultats attendus du projet sont les suivants:

Pour le volet pisciculture

Pour le volet pêche (en liaison avec la pisciculture)

G. Activités

a) Sous l'aspect pisciculture, les activités du projet seront les suivantes:

SAN

  1. Renforcement technique et matériel de la station pour parvenir à sa capacité maximale de production d'alevins nécessaires aux essais pilotes de Ségou-Mopti (1987–1991).

  2. Aménagements complémentaires (bâtiments et accessoires pour accueil du personnel en formation) (1987).

SELINGUE

i) Aménagement direct (1977) et à peu de frais de 1,5 ha de bassins piscicoles à partir de l'infrastructure existante pour produire les alevins nécessaires à un programme de rizipisciculture du périmètre. Mise ne fonction (1988).

KOUROUMA ET MOLODO

  1. Création d'une station piscicole de 1,5 ha sur chacun des sites pour répondre au besoin d'alevins nécessaires au programme de rizipisciculture et de pisciculture en étangs familiaux/villageois de Ségou.

    La préparation du dossier et cahier des charges pour les stations de Kourouma et Molodo sera exécutée pour un consultant spécialiste en création de stations piscicoles dont la mission est prévue fin 1987, en collaboration avec l'équipe du projet.

    Etant donné leur simplicité, les aménagements du site de Sélingué seront réalisés sous la conduite directe du projet.

  2. Edification des stations piscicoles de Kourouma et Molodo et de leurs superstructures (bâtiments annexes-accessoires) en 1988–1989. La fin des travaux est prévue en 1990. La mise en fonction est immédiate (1990).

  3. Formation en méthodes de gestion de stations piscicoles productrices d'alevins et à celles de vulgarisation et d'élevage de poisson en rizière et en étang, de 6 à 8 personnels piscicoles du niveau d'adjoint technique à partir de 1988 à SAN, destinés à la gestion des stations piscicoles et à la vulgarisation.

  4. Mise en place d'un système de visites ponctuelles pour le suivi des opérations-pilotes de pisciculture en rizière et en étang déjà existantes ou prêtes à démarrér dans chacune des zones d'intervention du projet.

La collecte de données de base sur ces essais doit permettre dans un premier temps de définir le modèle piscicole à développer, et dans un second temps, de préparer les dossiers d'investissements. Cette tâche sera accomplie par le personnel de contrepartie formé, sous la supervision d'un expert-associé ou volontaire attaché à chaque zone d'intervention du projet: Sélingue (Sikasso), Ségou, Mopti.

b) Pour le volet pêche lié à la pisciculture, les opérations seront les suivantes:

H. Description des apports

1. Apports du gouvernement

La Division pêche et pisciculture exécutant l'opération affectera à celle-ci le personnel cadre disponible ayant déjà une formation spécialisée, dont notamment:

En complément, le gouvernement affectera selon les besoins, du personnel E.F. afin de constituer les noyaux de personnels pisciculture-pêche (Brigades) nécessaires à l'encadrement de terrain, en tenant compte du temps de formation préalable nécessaire.

Par ailleurs, le projet établira de bonnes relations de coopération technique avec les autres organismes gouvernementaux concernés par la pêche-pisciculture, dont le Laboratoire de Mopti, l'opération Sélingué, l'OPM et L'ORM (Mopti) ainsi que l'Office du Niger (Ségou).

Le gouvernement fournira le personnel d'appui complémentaire dont des préposés E.F., le secrétariat, chauffeur(s), manoeuvre(s), gardien(s); les locaux nécessaires au Siège du projet (expert, remise matériel, etc.), aux sièges régionaux (experts-associés) ainsi qu'aux stations piscicoles (Sélingué, Kourouma, Molodo).

La station piscicole de SAN sera mise à la disposition du projet, dont le gouvernement continuera à fournir le budget de fonctionnement sur la base actuelle de l'ordre de 3 500 000 FCFA/an.

Les terrains nécessaires à l'implantation des fermes piscicoles de Kourouma et Molodo seront mis à la disposition du projet par le gouvernement et il autorisera l'accès et l'occupation par le projet de la partie du site de Sélingué à aménager en site piscicole (une série de bassins résiduels) ainsi que la ou les rizières témoins dans lesquelles s'effectueront les essais-pilotes.

Par ailleurs, le gouvernement prendra en charge le personnel, main-d'oeuvre nécessaire à l'entretien, surveillance des sites de Sélingue, Kourouma, Molodo.

L'apport financier du governement s'élève à 72 960 000 FCFA. Cet apport couvre tout le personnel de contrepartie, y compris le personnel d'appui, la main-d'oeuvre des nouvelles stations et le budget habituel de la station de SAN, ainsi que certains divers.

Enfin le gouvernement et le PNUD/FAO s'efforceront de trouver d'autres sources de financements extérieurs pour soutenir l'opération, telles que par exemple le PAM pour une participation aux frais de subsistance des personnels en formation à SAN et/ou encore aux paysans aménageant les mares résiduelles, le FISE, les gouvernements des Pays-Bas, belge, canadien, français, pour fournir les experts-associés ou volontaires, etc.

2. Apports du PNUD/FAO

2.1 Dépenses de personnel

2.1.1 Personnel international

2.1.2 Support administratif

Les nombreux documents à fournir par le projet (résultats des opérations-pilotes) nécessiteront une assistance temporaire de secrétariat, et, d'autre part, une main-d'oeuvre temporaire occasionnelle sera nécessaire sur les stations piscicoles et les opérations-pilotes. Une provision de 20 000 dollars EU est prévue pour renforcer le secrétariat et la main-d'oeuvre fournie par le gouvernement.

2.1.3 Volontaires des Nations Unies

On tentera d'obtenir aussitôt que possible les services de trois volontaires des Nations Unies pour participer directement au suivi des opérations du projet, essais-pilotes en pêche et pisciculture, de la gestion des stations piscicoles, dont un affecté dans chaque région: Sikasso (Sélingué), Ségou (Niono) et Mopti; ce dernier s'occupera en particulier de la formation des personnels nationaux à SAN et à Mopti.

2.1.4 Frais de déplacement dans le pays

Une provision de 40 000 dollars EU est réservée à cet effet pour le déplacement des équipes du projet, à raison de huit jours de mission par personne et par mois.

2.1.5 Evaluation

Une mission de supervision, évaluation des sièges PNUD/FAO, est prévue tout au début de 1991.

2.2 Sous-traitance

2.3 Formation

  1. Un voyage d'études en 1987 pour l'homologue en pisciculture, comprenant un stage de briefing au Siège de la FAO et une visite dans 2 ou 3 pays où la technologie de la pisciculture en étangs et de la rizipisciculture sont bien implantées, par exemple en Hongrie (aspect riziculture et poisson herbivore, écloseries et élevage associé de canards), Israël (pisciculture de Tilapia, exploitation lacustre), Zambie (élevages associés), République centrafricaine et Côte d'Ivoire (écloseries Tilapia/Clarias et polyvalents).

  2. Un voyage d'études en groupe, en 1988, pour l'équipe de contrepartie sous la conduite de l'expert (ou consultant) en Côte d'Ivoire et en République centrafricaine pour la vulgarisation piscicole en milieu rural, les élevages associés, écloseries de Tilapia et Clarias, etc.).

  3. Deux bourses d'études de longue durée (deux ans) pour suivre le cycle d'ingénieur halieute à l'ENSA de Rennes (France) pour 2 licenciés E.F. affectés aux pêches et à la pisciculture (gestion des lacs de Mopti, retenues de Ségou, barrages Sélingué et Manantali, etc.).

  4. Le projet couvrira les coûts de formation et de recyclage pour la pisciculture et la pêche prévue au plan de travail (stages intermittants à SAN, en fonction des saisons d'activités de reproduction, alevinage, pêche). Coût total estimé à 15 000 dollars EU couvrant les frais de déplacement et de subsistance, trousses médicales et autres fournitures individuelles. En outre, une provision de 8 000 dollars EU est prévue pour la production des aides audio-visuelles et pour le soutien aux essais-pilotes piscicoles et pêches (dollars 10 000) ainsi que du matériel de laboratoire (dollars 7 000).

2.4 Equipements et fournitures(montant estimé en $EU)
 
Véhicules: 4 véhicules diesel type Land cruiser80 000
15 motocycles 100–125 cc (adj. tech. suivi des opérations de terrain)25 000
1 Zodiac et hors-bord (lacs)20 000
Total Partiel125 000
Equipement des adjoints techniques en pisciculture: mini-senne, épuisettes et accessoires, pesons, bacs à poisson, loupe, filet à plancton, outillages divers.
15 000
Equipement des adjoints techniques en pêche: filets divers (senne, maillants, éperviers, lignes, accessoires, épuisettes, pesons, planche à poisson, trousse dissection, loupe, gilet de sauvetage, etc.
25 000
Soutien aux essais-pilotes, pêche pisciculture10 000
Equipement de support à la formation: projecteur diaécran, accessoires, lits pliants, matériel de cuisine, etc.
8 000
Complément équipement de laboratoire: trousse de dissection, binoculaire, lampe, balances de précision, filets à plancton, produits divers.
7 000
Complément équipement des stations piscicoles (4): outillages, matériels piscicoles, divers
20 000
Total partiel85 000
Groupes électrogènes (3, SAN, Kourouma, Molodo)30 000
Provision pour achat fournitures diverses, provendes, etc.30 000
Total partiel60 000
Total évalué à290 000 $EU

2.5 Frais divers

Entretien et fonctionnement de 5 véhicules, 15 motos, Zodiac et autres équipements50 000
Frais de préparation rapports, études, documents techniques et rapport final15 000
Imprévus20 000

I. Préparation du plan de travail

Le projet débutera effectivement ses activités avec l'arrivée de l'expert en pisciculture et pêche. Celui-ci élaborera en consultation avec l'équipe nationale de contrepartie, un plan de travail détaillé qui sera considéré comme faisant partie intégrante du présent document, et qui sera révisé périodiquement. L'échelonnement prévu des activités principales figure ci-dessous à titre indicatif

Nature des activités

(1)PiscicultureLieuDate de mise en route et durée
1.Prérecrutement de l'expertRomeOctobre-décembre 1986
2.Demande des trois volontairesRomeOctobre-décembre 1986
3.Recrutement et arrivée de l'expertBamakoDébut 1987/1991
4.Octroi de locaux pour le siège du projetBamakoDébut 1987/1991
5.Nomination de la contrepartie, siège du projet et terrain (SAN)BamakoDébut 1987/1991
6.Commande échelonnée de véhiculesBamako1987/1989
7.Elaboration du plan de travailBamakoMars 1987
8.Mise à disposition projet des sites de SAN et SélinguéBamakoAvril 1987
9.Commande d'équipements divers dans les sites de SAN et SélinguéBamakoAvril 1987
10.Complément de locaux pour formationSANMi-1987
11.Arrivée d'un VNU (SAN)MoptiMi-1987
12.Aménagement piscicole siteSélingué2ème semestre 1987
13.Etude-plan du cahier des charges des deux sites piscicoles (consultant)Kouroumo/MolodoOctobre-décembre 1987
14.Préparation et stages de formation intermittante pisciculture et pêcheSAN/Mopti1988–1991
15.Arrivée du second volontaire et mise en fonction du site pisciculture et pêche, rassemblement des donnéesSélingué1988–1991
16.Appel offre de construction des sites piscicoles et bâtimentsKouroumo/MolodoMi-1988
17.Construction des sites piscicoles/bâtimentsKouroumo/Molodo1988–1990
18.Commande des équipements-fournitures des sites piscicolesKouroumo/MolodoMi-1989
19.Arrivée du troisième volontaireSégouMi-1989
20.Mise en fonction des sites piscicoles, gestion, rassemblement des donnéesKouroumo/Molodo1990–1991
21.Initiations-suivi: essais-pilotes piscicoles, de gestion, rassemblement des donnéesSégou1989–1991
22.Mission (consultant) d'orientation, révision technique du projet  Début 1990
 
(2) Pêche liée à la pisciculture
1.Commandes échelonnées, divers matériel de pêcheSégou/Mopti
Sélingué
1988–1990
2.Aménagement de mares et suiviMopti1988–1990
3.Consultant en technologie de la pêcheMopti/Ségou/SélinguéOctobre-Décembre 1988
4.Demande de soutiens divers au projetBamako1988
5.Formation Brigades de pêche, affectationMopti/Ségou/Sélingué1988–1990
6.Collecte de données de base pêche et suiviMopti/Ségou/Sélingué1988–1991
7.Aménagement des stocks piscicoles et suiviMopti/Ségou/Sélingué1988–1990
8.Production de documents techniques, économiquesBamako1990–1991
9.Evaluation projet pisciculture/pêcheBamakoJanvier-février 1991
10.Consultation sur investissements pisciculture/pêcheBamakoDébut 1991
11.Consultation plan directeur pisciculture pêcheBamakoDébut 1991
12.Fin du projet (lère phase) Fin 1991
13.Rapport final (avant-projet) Août 1991

J. Préparation du cadre pour une participation effective du personnel national et international du projet

Les activités nécessaires pour produire les rendements indiqués et pour réaliser les objectifs immédiates du projet sont exercées conjointement par le personnel national et international qui y est affecté. Les chefs du personnel national et international déterminent les rôles respectifs, par concertation et entente mutuelle dès le début du projet et ceux-ci serond développés dans la structure pour la participation effective du personnel national et international au projet. La structure qui sera jointe en annexe du document de projet, fera l'objet d'une révision périodique. Les rôles respectifs du personnel national et international devront être conformes aux concepts et buts spécifiques de la coopération.

K. Communications spéciales aux services de développement

Sans objet.

L. Cadre institutionnel

Le Ministère chargé des ressources naturelles et de l'élevage, sera l'Agence gouvernementale exécutant le projet, représentée par la Direction nationale des eaux et forêts, organe d'exécution agissant par sa Division technique spécialisée des pêches et de la pisciculture.

Le gouvernement nommera des cadres supérieurs, de maîtrise et d'exécution, responsables des travaux tant au siège du projet que sur le terrain et qui collaboreront étroitement avec les experts et les consultants. Le projet ayant un caractère national, la coordination de l'ensemble des activités s'opérera le plus efficacement au niveau de son siège, à Bamako. Les opérations de terrain étant réparties dans les trois régions prioritaires (Ségou, Mopti, Sikasso (Sélingué), celles-ci se verront affecter chacune un volontaire et de leur contrepartie sur place, sous la supervision respective de leur homologue central pêche et pisciculture, chacun dans les domaines qui le concernent. Pour des raisons de facilité et de meilleure répartition du travail, le volontaire résidant à Mopti sera chargé de la formation pisciculture-pêche à la satation de SAN (Ségou), tandis que celui de Ségou aura son plein emploi dans la gestion des deux sites piscicoles de Kourouma et Molodo; le volontaire, responsable du site de Sélingué, pourra y résider.

M. Conditions préalables

Le gouvernement s'engage à débloquer le budget nécessaire pour couvrir ses apports. Comme décrit dans le document, il assurera en particulier:

Le document de projet sera signé par le Représentant résident du PNUD et l'assistance du PNUD au projet sera fournie à condition que le PNUD ait la conviction que les conditions préalables énumérées ci-dessus ont été remplies ou sont susceptibles d'être remplies. Quand l'accomplissement d'une ou de plusieurs conditions préalables ne se matérialise pas, le PNUD peut, à sa discrétion, soit suspendre, soit terminer son assistance.

N. Assistance future du PNUD

Ainsi qu'énoncé aux conditions spéciales de ce document, il est vraisemblabe que l'assistance du PNUD soit encore bien nécessaire au-delà de ce projet, pour consolider les acquis obtenus en première phase et passer à la phase de vulgarisation. Cependant, l'opportunité d'une telle assistance ultérieure du PNUD au développement de la pisciculture et à la rationalisation des pêches, sera examinée lors de la mission d'évaluation prévue tout au début de 1991.

PARTIE III: CALENDRIER DE LA SUPERVISION, EVALUATION ET RAPPORTS

A. Examens tripartites, révisions techniques

Le projet fera l'objet d'examens tripartites (entre le gouvernement, la FAO et le PNUD) en conformité avec les règles et procédures établies par le PNUD, s'agissant du suivi des projets et de la mise en oeuvre des programmes. Les rapports des experts et consultants, ainsi que les rapports d'activités de l'opération pourront servir de base de discussion.

B. Evaluation

Le projet fera l'objet d'une évaluation suivant les règles et procédures établies par le PNUD. L'organisation, les termes de références et le calendrier précis de l'évaluation seront décidés par consultation entre le gouvernement, le PNUD et l'Agence d'exécution (FAO).

C. Rapports

Rapports sur l'état du projet

Pendant la durée du projet, les rapports seront préparés tous les six mois par l'expert résident du projet, selon les modalités et procédures établies par le PNUD en la matière. Il s'appuiera pour ce faire, sur les rapports techniques trimestriels d'activités établis par les autres membres du projet, ainsi que sur la participation du personnel-cadre de contrepartie, au siège du projet.

Rapport final

Ce rapport sera préparé par l'expert résident du projet, en collaboration étroite avec le Directeur national et les consultants de la FAO, pour être soumis en avant-projet à la Division de la FAO responsable du projet, quatre mois avant la fin de celui-ci.

Ce document traitera briévement des travaux réalisés et analysera les résultats obtenus. Des recommandations seront ensuite faite, compte tenu des résultats de la mission d'évaluation, sur les mesures à prendre et les moyens à mettre en oeuvre pour poursuivre et éventuellement dèvelopper les travaux entrepris.

MANDAT

Lieu d'affectation:BamakoDébut:Janvier 1987
  Fin:Décembre 1991

EXPERT EN PISCICULTURE

En étroite collaboration avec le coordonnateur local, il sera responsable de la mise en valeur du potentiel de la rizipisciculture dans certaines zones d'impact. En particulier, il se chargera de:

  1. Former les cadres supérieurs et les cadres moyens aux méthodes de vulgarisation et d'élevage de poissons en rizière et en étang.

  2. Recruter, former et équiper les adjoints techniques qui seront responsables de l'encadrement.

  3. Organiser des stages de recyclage annuels pour chaque niveau du personnel.

  4. Construire les trois stations piscicoles afin de permettre une meilleure disponibilité en alevins pour la rizipisciculture et la pisciculture.

Il aura en outre la responsabilité de l'organisation et de la coordination de la collecte de données de base pour la préparation des dossiers d'investissement et de la définition des problèmes liés au développement de la pêche. Dans ces dernières tâches, il sera aidé par des experts-conseil spécialisés.

MANDAT

Lieu d'affectation:SANDébut:mi-1987
  Fin:Décembre 1991

VOLONTAIRE DES NATIONS UNIES EN PISCICULTURE/FORMATION

Sous la responsabilité et les directives de l'expert en pisciculture, le Volontaire sera chargé de l'organisation et de l'exécution des cycles de formation des adjoints techniques en pêche-pisciculture. Cette formation couvrira en particulier l'aspect technique de la pisciculture ainsi que la vulgarisation en milieu rural.

Il participera à la gestion de la station de SAN et à l'organisation des programmes de vulgarisation et de distribution des alevins. Il organisera la collecte, dans la région de Mopti, de données statistiques de base sur la production des pêches et sur les opérations-pilotes de pisciculture en rizière et en étang. Il participera aux essais de démonstration pour d'éventuels élevages associés.

MANDAT
(2 postes)

Lieu d'affectation:1) Sélingué, région de Sikasso)1) Début: mi-1988
  Fin : Décembre 1991
 2) Niono, région de Ségou2) Début: mi-1989
  Fin : Décembre 1991

VOLONTAIRES DES NATIONS UNIES EN PISCICULTURE/VULGARISATION

Sous la responsabilité et les directives de l'expert en pisciculture, le Volontaire participera à la construction et à la gestion technique de: (1) la station de Sélingué (région de Sikasso); (2) deux stations à Kourouma et Molodo (région de Ségou).

Il sera chargé du protocole et de l'élevage de poisson en rizière ainsi que du protocole et de la production d'alevins tilapias. Il sera aussi chargé de l'organisation des programmes de vulgarisation et de distribution des alevins et du suivi des activités des adjoints techniques sur le terrain, dans sa zone d'action.

Il organisera la collecte, dans la région de Sikasso/Ségou, de données statistiques de base, sur la production des pêches et sur les opérations-pilotes de la pisciculture en rizière et en étang. Il participera aux autres travaux qui lui seront confiés par l'expert en pisciculture.

BUDGET DU PROJET COUVRANT LA CONTRIBUTION DU
GOUVERNEMENT DU MALI
(EN FCFA)

Pays:Mali
Titre du projet:Développement de la pisciculture et rationalisation des pêches
No du projet:MLI/

 TOTAL19871988198919901991
M.H.FCFA
(000)
M.H.FCFA
(000)
M.H.FCFA
(000)
M.H.FCFA
(000)
M.H.FCFA
(000)
M.H.FCFA
(000)
10Personnel du projet            
11Contrepartie Cadre A            
11-01Chef div.P.P. Directeur national du projet603 0001260012600126001260012600
11-02Ing. E.F. pisciculture603 0001260012600126001260012600
11-03Ing. E.F. pêche603 0001260012600126001260012600
11-04Ing. halieutes (2 × 2)-2 400------241 200241 200
 Contrepartie maîtrise exécution cradre B.C.            
 3 adjoints techniques SAN1806 300361 260361 260361 260361 260361 260
 3 adjoints techniques Sélingué, Kourouma, Molodo963 360--1242012420361 260361 260
 3 Brigades pêche Sélingué, Ségou, Mopti1083 780--1242024840361 260361 260
 6 préposés E.F.1082 700--12300246003690036900
-  Secrétaire, chauffeurs, gardiens, ouvriers, manoeuvres, etc.-13 420-1 740-2 480-2 680-3 260-3 260
19Total élément 40 960 4 800 6 680 7 600 10 940 10 940
40Equipement et matériel            
 Matériel, fonctionnement, entretien Station piscicole de SAN 17 500 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500
 Coût terrain et locaux affectés au projet P.M. - - - - -
49Total élément 17 500 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500
50Divers            
 Prestations, services divers Mobilier, eau, téléphone, fourniturese bureau et autres divers 14 500 2 500 3 000 3 000 3 000 3 000
59TOTAL ELEMENT 14 500 2 500 3 000 3 000 3 000 3 000
99Contribution totale du gouv. en nature 72 960 10 800 13 180 14 100 17 440 17 440

BUDGET DU PROJET COUVRANT LA CONTRIBUTION DU PNUD
(en dollars EU)

Pays:MALI
Titre du projet:Développement de la pisciculture et rationalisation des pêches
No du projet:MLI/

 TOTAL19871988198919901991
M.H.$EUM.H.$EUM.H.$EUM.H.$EUM.H.$EUM.H.$EU
10Personnel du projet            
11Experts            
1-01Expert en pisciculture60395 0001275 0001275 0001280 0001280 0001285 000
1-02Consultant constr./plan des sites piscicoles440 000330 000--110 000----
1–03Consultant orientation, révision technique110 000------110 000--
1–04Consultant plan directeur330 000------330 000--
1–05Consultant Division technique/aménagement piscic.440 000--110 000220 000110 000--
1–09Total partiel72515 00015105 0001385 00015110 00017130 0001285 000
13Support administratif 20 000 2 000 3 000 5 000 5 000 5 000
14Volontaires des NU (3)126189 00069 0001827 0003045 0003654 0003654 000
15Frais de déplacements 40 000 4 000 8 000 10 000 10 000 8 000
16Frais de mission Siège/évaluation 15 000 - - - - 15 000
19Total-élément 779 000 120 000 123 000 170 000 199 000 167 000
20Sous-contrats 310 000 30 000 280 000 - - -
29Total élément 310 000 30 000 280 000 - - -
30Elément formation            
31Bourses individuelles 112 000 - 26 000 26 000 30 000 30 000
32Voyage études indiv.et de groupes 20 000 8 000 12 000 - - -
33Formation sur place 15 000 - 5 000 5 000 5 000 -
39Total élément 147 000 8 000 43 000 31 000 3 000 30 000
40Elément équipement 270 000 69 000 61 000 70 000 55 000 15 000
49Total élément 270 000 69 000 61 000 70 000 55 000 15 000
50Frais divers imprévus            
51Entretien, fonctionnement 80 000 10 000 15 000 20 000 20 000 15 000
52Rapports, documentation tech. 15 000 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000
53Divers 30 000 2 000 4 000 8 000 8 000 8 000
59Total élément 125 000 13 000 21 000 31 000 32 000 28 000
99Contribution totale du PNUD 1 631 000 240 000 528 000 302 000 321 000 224 000


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