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8. L'ARAC APRES 1986

8.1. Questionnaire sur l'avenir de l'ARAC

Le président de séance a demandé au représentant principal d'ADCP (Service de pêches) de présenter le rapport sur l'enquête conduite concernant l'avenir de l'ARAC après décembre 1986.

Dans sa présentation, il a informé les délégués que des 27 questionnaires distribués seuls 17 ont été remplis et retournés et 16 des 17 questionnaires voulaient que l'ARAC continue à être un centre régional après 1986, avec les programmes de formation et de recherche en priorité. L'enquête a également montré que la région avait au moins besoin d'au moins 150 aquaculturistes de niveau supérieur.

Commentaires

L'un des délégués Nigérians a remarqué que le gouvernement du Nigéria n'avait reçu aucun questionnaire alors le président de séance a demandé que des copies du questionnaires soient envoyées aux Ministères Fédéraux de Sciences et de Technologie pour distribution interne et prise de décision appropriée.

8.2. Rapport sur la réunion tripartite tenue le 24 avril 1986

Le rapport fut présenté par le représentant du PNUD. Les points principaux étaient :

8.3. Les infrastructures à l'ARAC

En discutant l'avenir de l'ARAC après 1986, les infrastructures disponibles à. 'ARAC furent discutés abondamment. Les étangs, l'écloserie, l'électricité, l'approvisionnement d'eaux (y compris, les cannalisations et la pompe), et la voie d'accès furent tous discutés. Pendant que le délégué de PNUD insistait sur le fait que certaines infrastructures de base devaient être operationnelles avant Avril 1987, les délégués camerounais et mauritien pensaient que toutes les infrastructures devaient être en place avant qu'une quelconque discussion sur l'extension du programme d'ARAC après 1986 ne soit tenue. Le président de séance a cependant fait remarquer qu'il était impossible de quarantir quoique ce soit à la place du gouvernement Nigerian.

Le concensus final fut en faveur du point de vue du délégué Tanzanien qui était pour un appel auprès du gouvernement Nigérian d'augmenter son support financier à l'ARAC afin que le centre puisse se doter urgemment d'infrastructures necessaires pour les programmes de formation et de recherche.

8.4. L'extension après 1986

A travers les discussions sur cette question, il fut clair que la majorité des pays membres était en faveur de l'extension du support financier de l'ARAC après 1986, en accord avec le résultat de l'enquête soumis plus haut.

La représentante du PNUD a aussi fait savoir que son organisation était encore prête à accorder son support financier pour une période de 12 mois. Elle a cependant rappelé qu'une équipe d'évaluation sera envoyée en mission à l'ARAC très prochainement et qu'une extension à venir dependra des conclusions du rapport de la mission d'évaluation. Une longue discussion à propos de la tenue du programme de formation a ensuite suivi. De courts stages furent suggérés mais faute de programmes, ils furent abandonnés. La solution restante était de maintenir le programme de formation en 1987 à condition qu l'ARAC soit accordé un support financier supplémentaire jusqu'en Avril ou Mai 1988. Un appel fut fait auprès de la représentantes du PNUD, qui a expliqué à l'assemblée que seul le bureau africain du PNUD était habilité à accorder une extension si une requête d'extension venant de l'agence exécutive lui était faite officiellement. L'assemblée a alors demandé à la FAO à travers. l'ADCP de présenter au PNUD une demande d'extension qui aille jusqu'en Avril 1988 afin de permettre une conclusion parfaite du programme de formation. En attendant, la direction de l'ARAC fut priée de commencer immédiatement le processus de recrutement des stagiaires.

8.5 Bourses de recherche

Le président de séance a informé les délégués de la décision prise lors de la réunion à huit clos des pays membres qui stipulait que quatre chercheurs associés encadrés par deux aquaculturistes de niveau supérieur recevront des bourses de la FAO/PNUD et viendront entreprendre des recherches à ARAC en 1987 afin de créer un impact dans les activités de recherche à l'ARAC.

Le directeur de l'ADCP a alors noté que le programme de chercheurs associés était prévu dans le projet et des bourses pourraient leur être accordées par la FAO/PNUD. Mais en ce qui concerne les chercheurs de niveau supérieur, il serait impossible de les supporter avec les bourses du PNUD. Il a alors conseillé à ARAC de chercher d'autres sources de financement pour supporter les chercheurs de niveau supérieur.

8.6. Rôle des pays membres

Ce point fut exhaussivement discuté à la réunion à huit clos des pays membres. Les principales décisions prises étaient :

8.7. Collecte d'information sur l'Aquaculture

Le président de séance a ouvert les débats sur la question en demandant aux pays membres d'envoyer à ARAC des informations sur les recherches en aquaculture conduites dans leur pays respectif.

Ensuite un délégué Nigérian a cherché à savoir pourquoi l'achat d'ordinateurs pour le centre promis par la FAO ne s'est pas fait jusqu'à présent. Alors le directeur de 'ADCP lui a répondu que la provision seule d'équipements ne pouvait résoudre les problèmes d'ARAC, qui d'après lui, étaient la preuve d'une mauvaise administration et de plusieurs autres imperfections au centre.

La proposition du délégué Ghanéen de préparer des revues sur les espèces à eleveres en Afrique fut acceptée par l'assemblée et la FAO promit identifier et demander à des chercheurs appropriés d'écrire les revues. Le manque de moyens de communication à 'ARAC fut consideré comme étant la cause des difficultés encontrées dans la collecte et la dissémination des information. Cependant l'assemblée reconnut que le système d'information pouvait commencer sous des formes simples telles que la preparation d'un annuaire d'aquaculturistes africains etc. L'absence de bibliothécaire qualifié fut également identifié comme un des obtacles à un parfait système d'information, étant donné qu'un personnel qualifié était nécessaire pour une quelconque documentation sérieuse. Le directeur de l'ADCP a indiqué leur disponibilité à former un bibliothécaire qualifié si celui-ci était employé. Il a cependant émis des reserves sur la facilité de trouver quelqu'un capable de tenir ce poste.

L'assemblée rejeta une suggestion qui voulut qu'ARAC en recours à une Université pour résoudre ses problèmes de manque de bibliothécaire qualifié puisqu'elle considérait que les universités faisaient face au même problème qu'ARAC. A ce moment, le directeur d'ADCP leur a rassuré qu'aussitôt que les ordinateurs à disques à rayons lasers deviendraient réalité, les problèmes de connections par téléphone au système informatique d'informations entre Les differents paysmembres de l'ARAC, seraient resolus. Il a ensuite reiteré qu'aussitôt que l'argent réalisé à la vente de l'ordinateur initialement prévu pour ARAC serait disponible, de nouveaux micro-ordinateurs seront achetés pour l'ARAC. Le directeur de NIOMR a ensuite demandé au directeur de l'ADCP de s'expliquer sur la mauvaise administration de l'ARAC dont il a parlé dans son discours. Le président de séance à ce moment a demandé aux représentants de NIOMR et à ceux de la FAO/PNUD de se réunir à huit clos afin de résoudre leur contentieux.


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