A. TITRE DU PROJET | : | PROJET DE RENFORCEMENT INSTITUTIONNEL ET AMENAGEMENT DE LA PECHE ARTISANALE SUR LE LAC TANGANYIKA |
B. LOCALISATION | : | Le projet sera réalisé sur les côtes burundaises du lac Tanganyika. |
C. LE SIEGE | : | Le siège du projet sera à Bujumbura |
D. DUREE | : | Le projet aura une durée de 5 ans |
E. OBJECTIFS | : |
E1. Objectifs à Long Terme :
E2. Objectifs immédiats
F. JUSTIFICATION :
La pèche artisanale au Burundi a connu un développement important pendant les dernières années; cependant, un aménagement de cette pêcherie est urgent. Les principales contraintes de la pêche artisanale sont les suivantes :
En même temps, il faut renforcer la capacité d'intervention de la sous-direction de pêche en lui donnant les moyens matériels et humains pour pouvoir intervenir avec efficacité dans le développement du sous-secteur.
La situation actuelle des pêches au Burundi demande une présence active du Gouvernement en général et de l'administration des pêches en particulier.
La création d'une cellule de conception, d'exécution et suivi devrait permettre d'une part de réaliser le projet d'amenagement des pêches artisanales et d'autre part d'élaborer un plan général des pêches et d'assister le Gouvernement en matière halieutique. Un Comité des pêches représentera le système de liaison entre le projet et les opérateurs du secteur.
G. RESULTATS ATTENDUS :
Le developpement du sous-secteur de la pêche s'insorit dans la stratégie nationale de recherche de sécurité alimentaire des populations. Les résultats attendus seront donc les suivants :
H ACTIVITES DU PROJET :
Le projet sera formé par les volets suivants :
a. Aménagement des pêches du lac Tanganyika
pêche expérimentale effectuée pour tester l'efficacité des modifications apportées au système traditionnel de pêche. L'amélioration de la technique du carrelet devrait permettre d'augmenter les captures des prédateurs, ainsi que des elupéides. Dans le cadre de cette pêche expérimentale, des essais seront effectués pour vérifier la rentabilité éventuelle d'une pêche orientée vers les espèces qui sont peu exploitées actuellement ;
amélioration du système de traitement par la diffusion des claies de séchage dans les plages ;
création d'un système d'encadrement technique des pêcheurs par la réalisation d'un réseau de vulgarisation ayant les aspects suivants :
le système de vulgarisation sera réalisé dans les dix plages les plus importantes du lac Tanganyika ;
amelioration du système d'approvisionnement en équipement par l'importation et la vente du matériel effectuée par une coopérative des pêcheurs assistés dans la gestion par le projet
relance du système de récolte des données statistiques en augmentant le nombre d'observations et en les assistant dans leur travail.
b. Renforcement institutionnel
Le renforcement institutionnel se réalisera dans plusieurs domaines, à savoir ;
études préalables au plan directeur à long terme (enquête cadre concernant les aspects socio-économiques des communautés des pêcheurs; étude sur la viabilité de la pêche industrielle à long rayon d'action; structure/organigramme de la Sous-direction des pêches ; etc.)
plan directeur du développement des pêches ;
assistance au Gouvernement dans l'élaboration d'une stratégie pour le développement du sous-secteur ;
formation des cadres et moniteurs ;
création d'un Comité des pêches dont feront partie des représentants des pêcheurs et armateurs ainsi que les opérateurs directement concernés par le développement des pêches (importateurs de matériel, charpentiers, mécanicies, etc.) pour préparer et diffuser l'approche intégrée de développement des pêches artisanales qui met l'accect sur la participation de la communauté et le partage des responsabilités en matière de planification et de mise en oeuvre des projets locaux.
Les détails sur les principales activités du projet sont donnés à l'Annexe I.
I. STRUCTURE D'ACCUEIL:
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage qui le gérera à travers son service administratif et technique, soit la Division des pêches.
J. APPORTS :
a. Apports du Gouvernement
i. Personnel national
co-directeur du projet : ingénieur en pêche, il donnera avec le Directeur du projet les directives au personnel du projet jusqu' à la fin de celui-ci;
Cadres supérieurs ou moyens :
ii. Biens fournis par le Gouvernement
b. Ressources extérieures
i. Personnel international
un Directeur de projet, conseiller technique principal, coordonnant l'ensemble des expatriés, des nationaux et de la coopérative d'importation-vente de l'équipement. Il devra avoir le profil suivant : balieute de haut niveau justifiant plusieurs années de travaux dans le domaine du développement de la pêche. Il aura une expérience solide dans le domaine des pêches artisanales et une bonne expérience dans celui de la formation et de la vulgarisation.
Durée de son séjour : 48 mois.
un expert en techniques de pêches artisanales. Il devra avoir les références suivantes : plusieurs années de travaux dans le domaine de la pêche expérimentale; en outre, il devra être en mesure de superviser la construction des bateaux et l'entretien des moteurs marins
Durée de son séjour : 36 mois.
un expert en comptabilité, en gestion et en commercialisation.
Durée de son séjour : 48 mois.
consultants divers (9 mois).
Le projet fera appel à des consultants pour des problèmes spécifiques qui pourraient se poser au cours de sa réalisation. Dès à présent, on prévoit la consultation d'un expert en construction navale (2 mois) pour la mise au point des catamarans artisanaux.
ii. Formation
Bourses individuelles dont trois cadres bénéficieront pour une formation d'environ trois ans dans un institut d'enseignement supérieur à l'étranger, institut spécialisé en techniques liées à la pêche continentale.
iii. Equipement
Equipement durable
matériel pour l'équipement des bureaux de la Sous-direction des pêches ;
La somme de US$ 15.000 couvrirait l'ensemble du matériel (meubles de bureau, machines à calculer, photocopieuses, etc.);
matériel de formation. Somme affectée : US$ 10.000 ;
2 catamarans armés pour les essais de pêche artisanale équipés de 4 moteurs hors bord (20 cv; 15 cv) avec pieces détachées (voir Annexe .....). Somme affectée : US$ 11,000
deux bascules, capacité 100 kg. Somme affectée : US$ 500
Bateau d'appui à la pêche expérimentale équipé de moteur diesel 45 cv. Coque en stratifié verre/polyester; long : 7 m; large; 2,50, muni de cabine. Somme affectée : US$ 20,000 ;
50 caisses à poisson en plastique. Somme affectee : US$ 400 ;
Véhicules
un véhicule tout terrain de type Station Wagon (surveillance à terre; contrôle des moniteurs et observateurs; service de transport pour la pêche expérimentale; activités liées à la vulgarisation). Somme affectée : US$ 20,000;
un véhicule de type utilitaire. Somme affectée : US$ 8,500 ;
20 motos type 124 cc (moniteurs et observateurs).
Somme affectée : US$ 20,000.
Equipement non durable
Fonds de roulement pour l'achat d'équipement de pêche; les frais moyens d'une unité pour le matériel étant approximativement de 25,000 FBu/an, le total des achats des pêcheurs artisanaux est d'environ 25,000,000 FBu/an (soit environ 200,000$). 25% de la demande devraient être couverts, avec une rotation des achats de deux fois par an.
iv. Divers
Somme affectée : 56,000 US$
Tableau 2
Budget concernant la contribution internationale (US$)
TOTAL | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
m/h | $ | m/h | $ | m/h | $ | m/h | $ | m/h | $ | ||
10 | PERSONNEL | ||||||||||
11 | Experts internationaux | ||||||||||
11.01 | CTP (P5) | 48 | 394 560 | 12 | 94 920 | 12 | 97 320 | 12 | 99 840 | 12 | 102 480 |
11.02 | Technologiste des pêches (P4) | 36 | 261 360 | 12 | 84 840 | 12 | 87 120 | 12 | 89 400 | - | - |
11.03 | Expert associé (ou VNU) | 48 | 84 240 | 12 | 21 060 | 12 | 21 060 | 12 | 21 060 | 12 | 21 060 |
11.04 | Consultants divers | 9 | 81 000 | 3 | 27 000 | 4 | 36 000 | 2 | 18 000 | - | - |
Sous-total | 141 | 821 160 | 39 | 227 820 | 40 | 241 500 | 38 | 228 300 | 24 | 123 540 | |
15 | Voyages officiels | 12 000 | 5 000 | 5 000 | 1 000 | 1 000 | |||||
Total pour l'étément | 833 160 | 232 820 | 246 500 | 229 300 | 124 540 | ||||||
30 | FORMATION | ||||||||||
31.02 | 3 Bourses individuelles | 45 000 | - | 30 000 | 15 000 | - | |||||
39 | Total pour l'élément | 45 000 | - | 30 000 | 15 000 | - | |||||
49 | Equipement durable | 105.000 | 105.000 | - | - | - | |||||
50. | Equipement non-durable | 25 000 | 25 000 | - | - | - | |||||
Total pour l'élément | 130.000 | 130.000 | - | - | - | ||||||
DIVERS | |||||||||||
(Carburant, huile, assurances, etc.) | 32 000 | 8 000 | 8 000 | 8 000 | 8 000 | ||||||
Imprévus | 24 000 | 10 000 | 5 000 | 5 000 | 4 000 | ||||||
Total pour l'élément | 56 000 | 18 000 | 13 000 | 13 000 | 12 000 | ||||||
TOTAL GENERAL | 1.064.160 | 380.820 | 289 500 | 257 300 | 136 540 |
Budget concernant la contribution du gouvernement du Burundi au projet des pêches
M/N | Total | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M/N | FBU | M/N | FBU | M/N | FBU | M/N | FBU | |||
Personnel National du Projet | ||||||||||
Co-Directeur | 48 | 3 706 302 | 12 | 798 600 | 12 | 878 460 | 12 | 966 306 | 12 | 1 062 93 |
Homologue technologiste des pêches | 36 | 1 966 140 | 12 | 594 000 | 12 | 653 400 | 12 | 718 740 | - | - |
480 | 20 014 033 | 120 | 4 312 440 | 120 | 4 743 684 | 120 | 5 218 052 | 120 | 5 739 85 | |
480 | 20 014 033 | 120 | 4 312 440 | 120 | 4 743 684 | 120 | 5 218 052 | 120 | 5 739 85 | |
96 | 2 609 232 | 24 | 562 214 | 24 | 618 435 | 24 | 680 278 | 24 | 748 30 | |
96 | 1 954 230 | 24 | 421 080 | 24 | 463 188 | 24 | 509 506 | 24 | 560 45 | |
96 | 490 089 | 24 | 105 600 | 24 | 116 160 | 24 | 127 776 | 24 | 140 55 | |
192 | 4 455 360 | 48 | 960 000 | 48 | 1 056 000 | 48 | 1 161 600 | 48 | 1 277 76 | |
TOTAL GENERAL | 1 524 | 55 209 419 | 384 | 12 066 374 | 384 | 13 273 011 | 384 | 14 600 310 | 372 | 15 269 72 |
A. TITRE DU PROJET | : | AMELIORATION DU SECHAGE DES POISSONS DU LAC TANGANYIKA |
B. LOCALISATION | : | Dix plages du Lac Tanganyika |
C. SIEGE | : | Le Siège du projet sera à Bujumbura |
D. OBJECTIFS | : |
D1. Objectifs à Long Terme:
D2. Objectifs immédiats:
E. JUSTIFICATION:
L'essentiel de la production du lac Tanganyika étant constitué de poissons pélagiques, l'offre et le prix du poisson varient fortement selon les différentes périodes de l'année.
L'augmentation des quantités de poissons séchés permettrait d'équilibrer l'offre et le prix du poisson.
La plupart du poisson traité est consommée à l'intérieur du pays: par conséquent, l'augmentation des quantités de poissons traités permettrait de réduire le déséquilibre existant dans la consommation du poisson. Actuellement on utilise deux méthodes de séchage, à savoir:
Séchage sur des claies surélevées ; il s'agit d'une méthode efficace diffusée par la SUPOBU ; la seule modification à apporter serait de changer les bâches de couverture par l'introduction de bâches transparentes qui permettent aux rayons solaires de pénétrer plus facilement.
Les claies de séchage de la SUPOBU n'étant pas suffisantes pour couvrir la demande, on utilise encore des techniques traditionnelles. De plus, une partie de ces claies sont en mauvais état et devraient être réparées.
Séchage sur sable. Le séchage sur le sable présente de nombreux inconvénients : les poissons contiennent en effet presque toujours du sable et sont contaminés par les insectes. En outre, la pluie oblige les pêcheurs ou les commerçants à retirer le poisson, opération qui demande du travail supplémentaire. En conclusion, la diffusion des claies de séchage surélevées permettrait d'améliorer la qualité du produit, de réduire les pertes de poisson, d'augmenter la valeur marchande du produit, d'équilibrer l'offre et les prix du poisson.
F. STRUCTURE D'ACCUEIL:
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage qui le gérera à travers son service administratif et technique, soit la Division des Pêches.
G. ORGANISATION DU PROJET :
Les claies de séchage seront données en location-vente par la Division des Pêches aux coopératives des pêcheurs. Le revenu de la location sera utilisé en priorité pour l'entretien des claies et le reliquat pour la construction de nouvelles claies.
H. COUT DU PROJET :
On envisage la construction de 2.000 M de claies de séchage. Le prix unitaire par mètre étant de US$ 15, le coût prévu pour ce volet du projet est de US$ 30.000. En outre, on prévoit la réparation des claies existantes : le montant prévu pour ces réparations est de US$ 10.000. Par conséquent, le coût total du projet est de US$ 40.000.
A. TITRE DU PROJET | : | CREATION D'UNE UNITE DE SURVEILLANCE DES PECHES DU LAC TANGANYIKA |
B. LOCALISATION | : | Bujumbura et Nyanza-Lac |
C. SIEGE | : | Le Siège du projet sera à Bujumbura |
D. OBJECTIFS | : |
D1. Objectifs à Long Terme:
D2. Objectifs immédiats:
E. JUSTIFICATION :
La production potentielle du Burundi a été évaluée entre 16.000 et 20.000 tonnes/an.
Le niveau de la production en 1984 étant de 12.000 tonnes, on devrait conclure que le potentiel de la partie burundaise du lac est sous-exploité.
Cependant, il faut considérer que, malgré l'augmentation du nombre de catamarans et de bateaux industriels en 1983 et 1984, le niveau de la production nationale est en baisse par rapport à la doyenne des années précédentes. Par conséquent, il est possible que le potentiel soit réduit par rapport au passé.
Les raisons de cette réduction sont complexes, mais il est possible que la pratique de pêcher à moins de 5 km de la côte (soil dans les lieux de frai et de croissance du poisson), soit à inscrire parmi les causes de cette baisse.
Il faudrait, par conséquent, passer par les étapes suivantes :
L'unité de surveillance serait composée par deux bateaux, dont le premier serait basé à Bujumbura (contrôle de la côte Nord) et le duxième à Nyanza-Lac (contrôle de la côte Sud).
STRUCTURE D'ACCUEIL :
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage qui le gérera à travers son service administratif et technique, soit la Division des Pêches.
G COUT DU PROJET:
Le coût envisagé du projet est le suivant:
2 bateaux de surveillance : coques en stratifié verre/polyester; long 7 m. large 2,50, muni de cabine 2 moteurs par bateau de 50 CV. Somme affectée : 80 000 $EU
pièces détachées des moteurs; 5000 $EU
divers (carburants, huile, etc., pour 5 ans): 40 000 $EU
TOTAL : 125 000 $EU
Note : La mission estime que, par rapport aux autres projets proposés ce projet devrait recevoir une moindre priorité. Il serait préférable que des recherches complémentaires viennent tout d'abord préciser l'impact réel de l'exploitation des zones littorales sur l'ensemble de la ressource.
A. TITRE DU PROJET | : | PROJET DE REHABILITATION DE LA CHAMBRE FROIDE AU MARCHE CENTRAL DE BUJUMBURA |
B. LOCALISATION ET SIEGE | : | Bujumbura |
C. OBJECTIFS | : |
C1. Objectifs à Long Terme :
C2. Objectifs immédiats:
D. JUSTIFICATION:
Malgré l'importance du poisson dans le pays, les structures du froid existantes sont tout à fait limitées.
La seule chambre froide existante, qui est gérée par la Division de pêche, reste inutilisée à cause d'une panne au compresseur.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
Cette chambre froide serait très utile surtout pour la commercialisation du poisson à l'intérieur du pays. En même temps, elle permettrait de réduire les pertes de poissons.
Cependant, une série de mesures devraient être entreprises pour son fonctionnement, à savoir :
Ajouter un deuxième compresseur, car la puissance du premier est insuffisante pour les dimensions de la chambre.
Réparer le compresseur existant.
Compléter les installations par une fabrique de glace (cap : 2T/j) et un dépôt de glace.
Utiliser des caisses en plastique de 20 kg (au lieu de 50 kg) le Ndagala étant un produit fragile.
D. STRUCTURE D'ACCUEIL :
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage qui le gérera à travers son service administratif et technique, soit la Division des Pêches.
E. ORGANISATION DU PROJET :
On envisage deux formes d'organisation différentes :
La chambre froide sera louée et la glace vendue directement par la Division des Pêches aux commerçants.
Les infrastructures du froid seront données en location à un entrepreneur privé par la Direction des Pêches. La mission estime que la deuxième solution est la plus opportune.
F. COUT DU PROJET: | US $ |
---|---|
- Réparation du compresseur | 1000 |
- Nouveau compresseur (BOCK AM 5 - 724 - 4L 16.000 KCAL H + condensateur BOCK sur chassis GMMUN) | 10000 |
- Fabrique de glace | 50000 |
- Dépôt de glace | 10000 |
- Pièces détachées | 15000 |
- Caisses en plastique | 5000 |
TOTAL | 91000 |
A. TITRE DU PROJET | : | PROJET REGIONAL D'AMENAGEMENT DES PECHES DANS LE LAC TANGANYIKA |
B. LOCALISATION | : | URUNDI, ZAIRE, ZAMBIE, TANZANIE |
C. SIEGE | : | LE SIEGE DU PROJET SERA A KIGOMA TANZANIE) DANS LA PHASE PREPARATOIRE ET A BUJUMBURA DANS LA PHASE OPERATIONNELLE |
D. OBJECTIFS DU PROJET:
Le but général de ce projet régional est de coordonner la recherche halieutique et de promouvoir la collaboration internationale pour l'aménagement des ressources partagées du lac Tanganyika afin de stimuler le développement de la pêche.
D1. OBJECTIFS A LONG TERME :
Assurer l'exploitation maximale des ressources halieutiques du lac par les pays riverains, afin que ces pays soient mieux approvisionnés en aliments à haute teneur en protéïnes conformément à leurs objectifs de développement, à savoir :
en facilitant l'échange et l'exploitation des résultats de la recherche et des expériences ;
en aidant les gouvernements à planifier leurs programmes de développement national afin d'assurer l'exploitation rationnelle de leurs ressources halieutiques;
en renforçant les centres nationaux de recherche afin d'améliorer leur efficacité et d'éviter les doubles emplois.
D2. OBJECTIFS IMMEDIATS
mieux connaître les fluctuations saisonnières et à long terme des ressources halieutiques du lac ;
établir un programme à long terme des stocks de poissons et des conditions environnementales, ainsi que former le personnel national pour poursuivre les travaux lorsque l'assistance aura pris fin;
rassembler et analyser les données statistiques déjà disponibles à l'échelle régionale et prévoir les mesures nécessaires pour assurer par la suite une uniformité dans la collecte des données à l'échelle régionale;
aider les gouvernements des Etats membres à coordonner l'aménagement des ressources de la pêche pélagique dans le lac.
E. JUSTIFICATION
Le lac Tanganyika s'étend sur 32.000 Km2 du Nord Ouest de la Vallée du Great Rift en Afrique orientale. Ses eaux sont partagées comme suit : 45 pour cent appartiennent au Zaïre, 41 pour cent à la Tanzanie, 8 pour cent au Burundi et 6 pour cent à la Zambie. On y pêche surtout des espèces pélagiques, à savoir : Stolothrissa Tanganicae, Limnothrissa Miodon et Luciolates Stappensii. On a évalué le potentiel moyen du lac à 90 Kg de poissons par hectare et par an, soit quelque 300.000 tonnes pour l'ensemble du lac. Mais il s'agit d'une moyenne technique, car l'abondance des stocks naturels est sujette à d'amples fluctuations, ce qui rend la planification de l'exploitation des ressources extrémement difficile; ce qui limite sérieusement les possibilités d'aménagement de la pêche et retarde son développement. En 1982, 16 navires industriels menaient des opérations de pêche au Burundi, 5 en Tanzanie, 7 en Zambie et 25 au Zaîre, soit 53 au total.
L'estimation du nombre des embarcations artisanales (qui est constitué de plus en plus par des catamarans) porte sur les chiffres suivants: 1650 pour le Zaïre, 860 pour le Burundi et 830 pour la Zambie. Four la Tanzanie, le nombre total des bateaux de pêche est inconnu.
En 1982, les captures totales étaient estimées de la façon suivante :
BURUNDI | : | 13.600 Tonnes |
TANZANIE | : | 25.000 " |
ZAIRE | : | 30.000 " |
ZAMBIE | : | 10.000 " |
Estimation brute | : | 80.000 Tonnes |
(contre un rendement annuel potentiel estimé à 300.000 tonnes).
Les conclusions générales que l'on peut tirer de précédents projets FAO réalisés à l'échelon national ont été que les variations rapides de l'abondance des poissons pélagiques étaient dues au fait qu'ils se déplacent beaucoup dans tout le lac et que ces déplacements ne peuvent pas être efficacement évalués par les projets nationaux qui sont limités aux eaux territoriales. Par conséquent, une approche régionale de l'évaluation et des aménagements s'impose.
F. ORGANISATION DU PROJET
Le projet sera réalisé en deux phases. La première, qui sera la phase préparatoire, comprendra des visites de familiarisation dans les quatre pays, afin de discuter des moyens de coordination et de dresser un rapide inventaire des moyens nationaux de recherche (personnel, installations, équipement, navires); immédiatement après, on procédera à la formulation détaillée du projet, d'après les résultats de cette enquête. Il faudra deux personnes pour cette mission : une connaissant bien les modalités de formulation des projets et l'autre spécialisée dans les ressources.
Pour la phase préparatoire, un premier expert associé (biologiste halieutique) sera attaché au projet national en cours à Kigoma (Tanzanie) sur le lac Tanganyika (GCP/URT/066/NET) (projet d'assistance technique intégrée en faveur des pêcheurs artisanaux du lac Tanganyika), où il commencera à examiner les données biologiques et halieutiques disponibles à Kigoma en collaboration avec la division tanzanienne des pêches.
La deuxième phase du projet, la phase opérationnelle durera trois ans et comprendra principalement trois types d'activités: statistiques, prospections acoustiques et collecte de données biologiques.
Le siège du projet sera établi à Bujumbura, parce que c'est là que les communications sont les meilleures et parce qu'il y existe des locaux qui pourront être mis à la disposition du projet, comme convenu par le Sous-comité du CPCA pour le lac Tanganyika. En ce qui concerne le personnel, le projet sera doté d'un spécialiste des ressources halieutiques; qui assumera les fonctions de coordination pendant toute la durée du projet, et d'un statisticien halieutique employé à plein temps pendant les douze premiers mois. En outre, des cadres associés seront affectés dans les grands centres de pêche de chaque pays, à savoir Bujumbura, Kigoma, Mpulungu, Kalémie et Uvira, à raison d'un cadre par centre. En ce qui concerne le personnel national, un chercheur et un statisticien sont prévus dans chacun des centres précités.
Pour ce qui est des navires équipés pour effectuer des prospections acoustiques dans l'ensemble du lac, on dispose actuellement de deux bâtiments: l'un est l'“ECHO”, qui appartient au gouvernement tanzanien, et l'autre le “FAO 84”, qui fait actuellement partie de la flotille des navires du PNUD.
G. LES ACTIVITES DU PROJET
Les principales activités du projet seront les suivantes :
Programme statistique
Dès le départ, le statisticien affecté au projet devra organiser et normaliser les sytèmes et l'établissement des rapports. A cette fin, une session d'études sur la normalisation, d'une durée d'une semaine, sera organisée une fois que le statisticien se sera rendu dans tous les pays et aura établi un plan général de regionalisation des statistiques.
Programme de prospections acoustiques
Le projet, en se servant des équipements les plus modernes diponibles, devra mener des prospections d'une durée et d'une couverture géographique suffisantes pour permettre d'évaluer les ressources de façon précise. On prévoit qu'il faudra jusqu'à trois prospections acoustiques par an, d'une durée de 3 à 4 semaines chacune. Le personnel des quatre pays devrait participer à chacune des prospections, ainsi qu'à l'analyse et à l'interprétation des données, après avoir reçu une formation appropriée.
Programmes biologiques et limnologiques
Les données biologiques ainsi que les données limnologiques sont essentielles pour pouvoir évaluer les stocks ainsi que pour arriver à comprendre la dynamique des ressources du lac. Chacun des centres nationaux devra comporter une station limnologique fixe.
Activités d'aménagement
Les renseignements fournis par le programme acoustique, statistique et biologique - limnologique, après rapprochement, permettront de dégager des indications sur la stratégie d'aménagement du lac qui pourra être appliquée en fin de projet.
BUDGET DU PROJET CORRESPONDANT A LA CONTRIBUTION DU DONATEUR
(en US$)
Titre du projet: | Projet régional d'aménagement des pêches dans le lac Tanganyika - Phase préparatoire |
Symbole du Projet: | G2747 |
Total | 1985 | ||||
m/h | US$ | m/h | US$ | ||
10. | PERSONNEL | ||||
Consultant (formulation du projet) P-5 | 1,5 | 9 000 | 1,5 | 9 000 | |
Consultant (spécialiste des ressources) P-5 | 1,5 | 9 000 | 1,5 | 9 000 | |
Expert associé (biologiste halieutique) | (6,0) | PM | (6,0) | PM | |
Total pour l'élément | 3,0 | 18 000 | 3,0 | 18 000 | |
20. | VOYAGES OFFICIELS | 9 000 | 9 000 | ||
30. | SERVICES CONTRACTUELS | 500 | 500 | ||
40. | DEPENSES GENERALES DE FONCTIONNEMENT | ||||
Loyer et entretien des locaux | 500 | 500 | |||
Biens de consommation courante | 500 | 500 | |||
Location et entretien de l'équipement et des véhicules | 10 000 | 10 000 | |||
Communications | 2 000 | 2 000 | |||
Hébergement | - | - | |||
Dépenses générales diverses (2 pour cent) | 1 200 | 1 200 | |||
Total pour l'élément | 14 200 | 14 200 | |||
50. | FOURNITURES ET MATERIEL | 8 300 | 8 300 | ||
60. | MOBILIER ET EQUIPEMENT | 10 000 | 10 000 | ||
80. | FORMATION | - | - | ||
TOTAL PARTIEL | 60 000 | 60 000 | |||
90. | COUTS DE SOUTIEN (13 pour cent) | 7 800 | 7 800 | ||
TOTAL: Phase préparatoire | 67 800 | 67 800 | |||
Arrondi à US$ 68 000 |
Symbole du projet: G2747
TOTAL | 1986 | 1987 | 1988 | ||||||
m/h | US$ | m/h | US$ | m/h | US$ | m/h | US$ | ||
10. | PERSONNEL | ||||||||
Spècialiste de l'évaluation des ressources (coordonnateur du projet, P-5) | 36 | 270 000 | 12 | 90 000 | 12 | 90 000 | 12 | 90 000 | |
Statisticien (P-4) | 12 | 81 000 | 12 | 81 000 | - | - | - | - | |
Consultants | 10 | 90 000 | 3 | 27 000 | 3 | 27 000 | 4 | 36 000 | |
Expert associé (biologiste) Kigoma | (30) | PM | (12) | PM | (12) | PM | (6) | PM | |
Expert associé (biologiste) | (36) | PM | (12) | PM | (12) | PM | (12) | PM | |
Expert associé (biologiste) | (36) | PM | (12) | PM | (12) | PM | (12) | PM | |
Expert associé (biologiste) | (36) | PM | (12) | PM | (12) | PM | (12) | PM | |
Expert associé (biologiste) | (36) | PM | (12) | PM | (12) | PM | (12) | PM | |
Total pour l'élément | 58 | 441 000 | 27 | 198 000 | 15 | 117 000 | 16 | 126 000 | |
20. | VOTAGES OFFICIELS | 72 000 | 24 000 | 24 000 | 24 000 | ||||
30. | SERVICES CONTRACTUELS | ||||||||
Publication des rapports | 10 000 | - | - | 10 000 | |||||
Affrètement d'un navire appartenant à la flottille du PNUD | 120 000 | 24 000 | 48 000 | 48 000 | |||||
Total pour l'élément | 130 000 | 24 000 | 48 000 | 58 000 | |||||
40. | DEPENSES GENERALES DE FONCTIONNEMENT | ||||||||
Loyer et entretien des locaux | 1 800 | 600 | 600 | 600 | |||||
Siens de consommation courante | 1 500 | 500 | 500 | 500 | |||||
Location et entretien de l'équipement et des véhicules | 44 200 | 12 400 | 16 400 | 15 400 | |||||
Coúts d'exploitation du navire (90 jours par an, avec capitaine et ingénieur mécanicien) | 105 000 | 35 000 | 35 000 | 35 000 | |||||
Communications | 2 000 | 700 | 700 | 600 | |||||
Hébergement | 1 500 | 500 | 500 | 300 | |||||
Dépenses générales diverses | 15 000 | 7 300 | 3 300 | 4 400 | |||||
Total pour l'élément | 171 000 | 57 000 | 57 000 | 57 000 | |||||
50. | FOURNITURES ET MATERIEL | 7 000 | 3 500 | 2 000 | 1 500 | ||||
60. | MOBILIER ET EQUIPEMENT | ||||||||
Laboratoire et équipement d'échantillonnage sur le terrain (4 centres) | 60 000 | 60 000 | - | - | |||||
Equipement pour les prospections acoustiques | 85 000 | 85 000 | - | - | |||||
Equipement de bureau et ordinateur | 20 000 | 20 000 | - | - | |||||
Equipement de communication | 15 000 | 15 000 | - | - | |||||
Véhicules (5) | 50 000 | 50 000 | - | - | |||||
Total pour l'élément | 230 000 | 230 000 | |||||||
80. | BOURSES, DONS ET CONTRIBUTIONS | ||||||||
(Séminaires et activités de formation de groupe) | |||||||||
Session d'étude (coordination et normalisation statistiques) | 10 000 | 10 000 | - | - | |||||
Session d'étude (analyse et interprétation des données acoustiques) une session par an | 30 000 | 10 000 | 10 000 | 10 000 | |||||
Session d'étude (coordination, planification et aménagement) | 20 000 | - | - | 20 000 | |||||
Total pour l'élément | 60 000 | 20 000 | 10 000 | 30 000 | |||||
TOTAL PARTIEL | 1 111 000 | 556 500 | 258 000 | 296 500 | |||||
90. | COUTS DE-SOUTIEN (13 pour cent) | 144 430 | 72 345 | 33 540 | 38 545 | ||||
TOTAL | 1 255 430 | 628 845 | 291 540 | 335 045 | |||||
INFLATION (10 pour cent par an) | 96 163 | - | 29 154 | 67 009 | |||||
TOTAL GENERAL | 1 351 593 | 628 845 | 320 694 | 402 054 | |||||
Arround US$ 1 351 600 |
A. TITRE DU PROJET | : | RENFORCEMENT INSTITUTIONNEL DU SERVICE DE LA PISCICULTURE |
B. SIEGE DU PROJET | : | Le Siège du projet sera à Bujumbura |
C. LOCALISATION | : | Bujumbura |
D. OBJECTIFS | : |
D1. Objectifs à Long Terme:
Augmenter les quantités de poissons disponibles pour la population (en particulier en milieu rural et dans les zones éloignées du Lac Tanganyika).
Augmenter et diversifier les sources de revenus et d'alimentation (notamment en protéines animales) des paysans.
D2. Objectifs immédiats :
Aider à former et á gérer un service de la Pisciculture à l'intérieur du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, en particulier par la formation des cadres et la mise en place d'un service auxiliaire pour la vulgarisation.
E. JUSTIFICATION:
L'insuffisance de la production de poissons et les difficultés d'écoulement à l'intérieur du pays posent des problèmes pour approvisionner la population rurale en poisson de qualité acceptable à des prix raisonables.
La pisciculture pourrait pallier en partie cette contrainte du pays par une production locale du poisson. Le développement de cette technique demande d'abord le renforcement institutionnel du service de la pisciculture par un appui technique extérieur dont l'effet principal sera la formation - actuellement très Insuffisante - de cadres nationaux.
L'appui institutionnel devrait assurer aussi la vulgarisation des techniques appropriées par le développement de petits centres d'alevinage et la création d'un Centre National de Pisciculture.
Cet appui devrait rétablir une tradition de pisciculture familiale qui était dans le temps très répandue dans le pays, pour réaliser une stratégie d'auto-suffisance alimentaire au niveau des fermes.
F. STRUCTURE D'ACCUEIL
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.
G. ORGANISATION DU PROJET
G1. Assistance technique
On prévoit une assistance technique composée par les experts suivants:
Un spécialiste avec des années d'expérience en aquiculture tropicale. Ce spécialiste travaillera à l'intérieur du Service de Pisciculture, en tant qu'homologue du Chef de service. Il ou elle aura la charge de donner des conseils et des apports techniques, dans lesquels seront intégrés les aspects suivants:
organisation de la base administrative du Service de Pisciculture ;
planification pour l'aménagement piscicole à long terme, à travers le pays, et préparation de programmes de développement à 5 et 10 ans ;
identification des projets spécifiques et préparation des documents du projet pour présentation aux bailleurs de fonds.
préparation d'un programme stratégique pour les travaux de vulgarisation (“code de pisciculture”), comprenant la normalisation, si nécessaire, de la marche à suivre et des méthodes:
aide à la préparation des programmes de formation professionnelle et des programmes scolaires, ou la pisculture sera incluse:
supervision de la mise en place d'écloseries dans les provinces ;
supervision des plans et travaux de reconversion du Centre Piscicole National proposé à Karuzi, et aide à la planification du programme de travail de ce centre;
association avec les Agences d'aide internationale; avec les autres organes du Gouvernement, les autorités locales; et les coopératives; l'ITAB et autres autorités de l'Education.
Durée: 5 ans (de la lère à la 5ème année du projet proposé).
Cinq spécialistes-adjoints en pisciculture (APO = Cadre associé FAO); PC volontaire ou d'un niveau semblable).
Ces spécialistes apporteront leur appui aux services de vulgarisation et au Programme piscicole actuel du Corps de la Paix Américain. Ils apporteront plus particulièrement leur expertise dans la contruction et le fonctionnement des écloseries/centres de démonstration (petit centre d'alevinage), ainsi qu'un appui réel et pratique pour la vulgarisation des travaux de ces centres.
Durée: 5 spécialistes pour trois ans (de la lère à la 3ème année du projet proposé).
G2. Formation par des bourses d'études
Cinq bourses d'études seront offertes au personnel technique de niveaux moyen et supérieur, attaché au Service piscicole proposé. La formation professionnelle comprendra des cours théoriques et pratiques sur les méthodes piscicoles, sous les conditions climatiques de l'Afrique tropicale. Il est aussi possible de suivre un cours approprié en langue française à Bouaké (Côte-d'lvoire).
On propose d'espacer sur une période de deux ans, ces bourses d'études, valides neuf mois chacune, pour permettre au personnel qualifié de s'intérieur du Service piscicole.
1ère année du projet | : | néant |
2ème année | : | 3 bourses |
3ème année | : | 2 bourses |
4ème année | : | néant |
5ème année | : | néant |
H. COUT DU PROJET:
H1. | 1 Conseiller Technique Principal | 60 mh | $ 500,000 |
H2. | 5 Spécialistes-adjoints | 180 mh | $ 320,000 |
Voyages officiels à l'intérieur du Burundi | $ 10,000 | ||
H3. | 5 Bourses d'études (à $ 15,000 chacune) | $ 75,000 | |
TOTAL ESTIME | $ 905,000 |
A. TITRE DU PROJET | : | MISE EN PLACE D'ECLOSERIES DE PETITES PROPORTIONS (CENTRES D'ALEVINAGE) |
B. SIEGE DU PROJET | : | Le Siége du projet sera à Bujumbura |
C. LOCALISATION | : | Endroits divers à l'intérieur du pays |
D. OBJECTIFS | : |
D1. Objectifs à Long Terme:
Etablir une tradition de pisciculture familiale et auto-suffisante dans les régions du pays non approvisionnées par les pêcheries de captures des lacs.
D2. Objectifs immédiats:
Procurer une source de reproducteurs provenant des stocks sélectionnés, pour les éleveurs situés à une distance facilement parcourue. Une écloserie avec une surface d'eau totale d'environ 35 ares pourra produire entre 100.000 et 200.000 alevins par an, ce qui équivaut, d'après les normes d'approvisionnement, à environ 4 à 10 ha d'étangs pour la production.
Aménager des centres de démonstration pour la vulgarisation des methodes appropriées (construction d'étangs, techniques de production, gestion, etc).
Créer un centre local pour l'administration du Service de pisciculture, pour des sources d'information et de communication entre les services de vulgarisation et les éleveurs.
A noter: Il est prévu que les Centres d'Alevinage puissent servir de centres d'extension et d'administration au niveau provincial. Sur l'ensemble des 15 Provinces du pays, peut-être 10 pourraient profiter dans les 5 ans de la création d'un Centre Piscicole.
Les détails de chaque projet/centre doivent être préparés par l'assistance technique proposée au sein du Service de Pisci-culture (Annexe b), ou par une mission de préparation organisée par les bailleurs de fonds intéressés.
Le modèle suivant avec évaluation des prix, n'apporte qu'un ensemble de directives et devra être modifié suivant les exigences, la topographie et les ressources locales.
E. JUSTIFICATION
Malgré les efforts déployés, les Administrations provinciales et locales ainsi que par l'aide internationale et bilatérale, le Burundi manque d'une tradition de pisciculture au niveau des fermiers.
En suivant les progrès déjà réalisés par les autorités locales et les projets du Corps de la Paix des Etats-Unis et autres efforts bilatéraux, il est proposé d'augmenter le nombre de petits centres piscicoles (centres d'alevinage), dont le niveau technique sera tout à fait simple, pour le soutien des fermiers intéressés et la vulgarisation des techniques d'élevage du poisson dans les régions dont l'approvisionnement en poisson est très nettement insuffisant voire insignifiant.
F. STRUCTURE D'ACCUEIL :
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.
G. ORGANISATION DU PROJET :
Le modèle suivant peut être modifié conformément aux résultats des missions de préparation des projets.
Installations et équipements requis:
10 étangs de géniteurs et d'alevins en emplacement individuel de 1 à 3 ares chacun;
5 étangs de production pour la démonstration, de 2 à 5 ares chacun;
Avec le lancement du Programme piscicole du Corps de la Paix américain, ces services auxiliaires commencent à être à la disposition des provinces qui ont été choisies pour faire partie du programme.
4.3 Formation
Il existe dans le pays une seule école de formation de techniciens agricoles à Karuzi. La formation en pêche est peu développée et surtout théorique. Les élèves de cette école devraient recevoir une formation nouvelle pour opérer dans le sous-secteur.
4.4 Crédit
Les pêcheurs ont bénéficié d'un système de crédit pendant une période de sept ans dans le cadre d'un projet de la Banque Mondiale.
Les fonds du projet Banque Mondiale pour le Développement des Pêches ont été canalisés par la Banque Nationale de Développement Economique (BNDE) et celle-ci à la SUPOBU.
Le montant remboursé par les pêcheurs était limité à cause du mauvais système mis en place.
Actuellement, ni les pêcheurs ni les pisciculteurs ne bénéficient d'une quelconque forme de crédit. En première analyse, les besoins en crédit semblent être secondaires vis à vis des besoins en matériel et en encadrement technique.
4.5 La SUPOBU
La Société des Usines de Poisson du Burundi (SUPOBU) a été créée à l'initiative de projets FAO auprès du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage. C'est une agence financièrement antonome. Créée en 1973, la SUPOBU couvre tous les aspects du développement des pêches, de la production à la distribution. A l'instar des autres sociétés parastatales, la SUPOBU peut acheter du poisson, construire et diriger des centres de développement, commercialiser du poisson au Burundi ou à l'extérieur, créer des centres de commercialisation, importer, vendre ou louer du matériel de pêche et financer sa vente, construire des embarcations de pêche.
COUTS ANNUELS
Salaires du personnel | |
Directeur de l'écloserie | $ 3,500 |
Directeur-adjoint | $ 2,000 |
Manoeuvres (3) | $ 1,000 |
Gardien | $ 500 |
TOTAL DES FRAIS DE PERSONNEL ANNUEL | $ 7,000 |
Frais courant des véhicules | |
Camionnette 20,000 km FBu 100/km | $ 17,000 |
Motocyclette 10,000 km FBu 30/km | $ 2,500 |
TOTAL DES FRAIS COURANT DES VEHICULES | $ 19,500 |
Frais d'entretien généraux 10% des dépenses en capital | $ 14,850 |
Nourriture pour les poissons | $ 3,000 |
Coûts généraux (estimés et arrondis) | $ 18,000 |
TOTAUX DES COUTS ANNUELS | $ 44,000 |
NB : Pour les extras en nourriture complémentaire, il faut prévoir une somme de $ 3,000. On pense pouvoir réduire au minimum l'alimentation en nourriture complémentaire, afin de préserver le but “démonstratif” de ces centres.
PROJET No 7
Modéle financier provisoire pour la mise an place des centres d'alevinage (10 unités) | $EU Prix Unit. | $EU Coût Total | ANNEE DU PROJET | ||||||||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
A. | DEPENSES CAPITAUX (équipement durable) | ||||||||||||
A1. | Logements | 70,000 | 700,000 | - | 280,000 | 210,000 | 210,000 | - | - | - | - | - | - |
A2. | Magasins | 25,000 | 250,000 | - | 100,000 | 75,000 | 75,000 | - | - | - | - | - | - |
A3. | Equipements divers | 2,000 | 20,000 | - | 8,000 | 6,000 | 6,000 | - | - | - | - | - | - |
A4. | Véhicules (camionnettes) | 13.500 | 135.000 | - | 54.000 | 40.500 | 40.500 | - | - | - | - | - | - |
A5. | Véhicules (motocycleties) | 2.000 | 20,000 | - | 8,000 | 6.000 | 6.000 | - | - | - | - | - | - |
TOTAL DEPENSES CAPITAUX | 1.125.000 | - | 450.000 | 337.500 | 337.500 | - | - | - | - | - | - | ||
COUTS/ AN | |||||||||||||
B. | DEPENSES COURANTES (5 ans du projet) | ||||||||||||
B1. | Frais fonction.véhic. | 19,500 | 796,000 | - | 78,000 | 136,000 | 194,000 | 194,000 | 194,000 | - | - | - | - |
B2. | Frais fonction.général | 14,850 | 608,850 | - | 59,400 | 103,950 | 148,500 | 148,500 | 148,500 | - | - | - | - |
B3. | Frais de nourriture | 3,000 | 123,000 | - | 12,000 | 21,000 | 30,000 | 30,000 | 30,000 | - | - | - | - |
TOTAL DEPENSES COURANTES | 1,527,850 | - | 149,400 | 260,950 | 372,500 | 372,500 | 372,500 | - | - | - | - | ||
TOTAL (A + B) PROJET 5 ans | 2,652,850 | - | 599,400 | 598,450 | 710,000 | 372,500 | 372,500 | - | - | - | - |
N.B. : Le financement définitif doit reposer sur une planification détaillée.
Ce chiffres sont proviscires en supposant un projet visant à mettre
en place 5 statio d'alevinage.
A. TITRE DU PROJET | : | CREATION D'UN CENTRE NATIONAL DE PISCICULTURE |
B. SIEGE DU PROJET | : | Bujumbura |
C. LOCALISATION | : | Karuzi |
D. OBJECTIFS | : |
D1. Objectifs à Long Terme :
Augmenter les quantités des poissons disponibles pour population rurale.
Augmenter et diversifier les sources de revenus et d'alimentation (notamment en protéines animales) des paysans.
D2. Objectifs immédiats:
Mettre en place un Centre Piscicole National, pour soutenir l'aménagement piscicole à travers le pays en :
aménageant un centre pour le maintien des géuiteurs d'espèces sélectionnées ;
aménageant des locaux pour la recherche et le développement afin d'améliorer les méthodes pratiques d'élevage sous les conditions climatiques locales ;
créant des étangs de démonstration intégrés dans les services de vulgarisation et de la formation.
Aménager des locaux pour le Service de formation de l'ITAB.
E. JUSTIFICATION:
Pour soutenir la stratégie gouvernementale pour la diffusion de la pisciculture dans l'intérieur du Burundi, il faut créer “un centre d'excellence” comme moyen de formation des cadres pour l'avenir et un centre de développement pour une pisciculture appropriée aux conditions du pays.
F. STRUCTURE D'ACCUEIL:
Le projet dépendra du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.
G. ORGANISATION DU PROJET:
Pour la reconversion du centre, il est nécessaire de réaliser tout un ensemble d'activités préalables : formation des cadres, identification des besoins à moyen et long termes, programmes d'activité, infrastructure nécessaire, planification des travaux, etc.
Il est projeté de préparer un projet détaillé vers le début de la deuxiéme moitié du premier programme de cinq ans.
Un spécialiste avec des années d'expérience en aquiculture tropicale serait employé pour une période de 3 mois, pour organiser le document et les préparatifs du projet.
H. COUT DE LA PREPARATION DU PROJET :
3 hm de consultant : $ 27,000.