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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Espèces commercialement importantes pour la culture, piscicole en cages et en enclos en eaux continentales

EspècesPaysClimatType d'alimentationLotique/ lentiqueEnclos/cage
SalmonidésTruites arc-en-cielEurope, Amérique du Nord, Japon, tropiques de haute altitude (ex. Colombie, Bolivie, Papua Nlle. Guinée)TempéréIntensive. Haute teneur en protéines (40%)LentiquesCages flottantes
Saumons (espèces variés), taconsEurope, Amérique du Nord et du Sud, JaponTempéréIntensive. Haute teneur en protéines (45%)LentiquesCages flottantes
CarpesCarpes chinoises (argentée, herbivore, marbrée)Asie, Europe, Amérique du NordTempéré, tropicalPrincipalement semiintensive, mais aussi extensive (Asie) et intensive (Europe, Amérique du Nord)Lotiques et lentiquesCages et enclos
Carpes indiennes majeures (Labeo rohita)AsieSub-tropical, tropicalSemi-intensivePrincipalement lentiquesCages principalement
Carpe communeAsie, Europe, Amérique du Nord et du SudTempéré, tropicalPrincipalement semiintensive, mais aussi intensivePrincipalement lentiquesCages principalement
Tilapias(O. mossambicus, O. niloticus, etc.)Asie, Afrique, Amérique du Nord et du SudSub-tropical, tropicalPrincipalement semiintensive, mais aussi intensivePrincipalement lentiquesCages principalement
Poissons-chatsIctalurus punctatusAmérique du NordTempéré, sub-tropicalIntensiveLentiquesCages flottantes
Clarias spp.Asie du Sud-Est, AfriqueTropicalSemi-intensiveLotiques et lentiquesCages flottantes
Snake headsChanna spp. Ophicephalus spp.Asie du Sud-EstTropicalSemi-intensive, intensiveLotiques et lentiquesCages flottantes
Pangasius spp. Asie du Sud-EstTropicalSemi-intensiveLentiquesCages flottantes
Chanos chanos Asie du Sud-EstTropicalSemi-intensiveLentiquesEnclos

Tableau 2. Avantages et inconvénients de techniques de pisciculture en cages (d'après Balarin et Haller, 1982)

AvantagesInconvénients
Possibilité d'utilisation maximum de toutes les ressources en eau disponibles, le plus économiquement possibleDifficiles à appliquer lorsque la surface de l'eau est agitée et donc limitées aux zones abritées.
Contribuent à réduire la pression sur les ressources continentalesStructures pour entreposage nourriture, incubation et traitement nécessaires, exigeant donc une localisation stratégique
Possibilité de mener de front plusieurs types de culture à l'intérieur de la même masse d'eau, les traitements et les récoltes restant indépendants 
Facilité de mouvement et de relocalisation 
Intensification de la production piscicole (ex. fortes densités et alimentation optimale, provoquant des taux de croissance améliorés et une réduction du temps d'élevage)Un échange d'eau adéquat est nécessaire à travers les cages de façon à les débarrasser des métabolites et à maintenir un haut niveau d'oxygène. Un encrassement rapide des parois des cages demande un nettoyage fréquent
Utilisation optimale de nourriture artificielle pour la croissance résultant dans l'amélioration des valeurs de conversion de la nourritureDépendance totale d'une nourriture artificielle à moins qu'utilisées dans des étangs d'épuration. Rations alimentaires de haute qualité et équilibrées indispensables. Pertes alimentaires possible à travers les parois des cages.
Surveillance facile des rivaux et prédateursPossibilités d'interferences de la population piscicole locale ex. petits poissons qui s'introduisent dans les cages et se battent pour la nourriture
Facilité de surveillance quotidienne du cheptel permettant une meilleure gestion et de détecter à temps des maladies, traitement économique des parasites et des maladiesLes populations piscicoles locales sont des reservoirs potentiels de maladies ou de parasites et la probabilité de répandre les maladies en introduisant des chaptels est accrue
Facilités de contrôle de la reproduction du tilapia, réduit le maniement des poissons et le taux de mortalitéDifficultés accrues des traitements des maladies et des parasites
Récolte piscicole facile et maniable qui qui peut être complète et d'un produit uniqueRisques accrus de vol
Entreposage et transport des poissons vivants grandement facilitésAmortissement de l'investissement capital qui peut être court
Investissements initiaux rélativement peu élevésAugmentation du prix de la main d'oeuvre pour entreposage, alimentation et entretien

Tableau 3. Théories proposées pour expliquer l'utilisation des structures pour l'attraction de poissons, flottants et stables, et leur applicabilité aux eaux continentales en cages et en enclos

  Applicabilité
1.Utilisées comme stations de nettoyage dans lesquelles les parasites externes des poissons pélagiques peuvent être récupérés par d'autres poissons-
2.Ombre*
3.Créent des zones d'ombre dans lesquelles le zooplancton est plus visible*
4.Fournissent du substrat pour la ponte des oeufs-
5.Les objets à la dérive font office de “schooling companion”-
6.Fournissent une référence spatiale d'après laquelle les poissons peuvent s'orienter dans un environnement qui n'aurait sinon aucune structuration*
7.Fournissent aux petits poissons un abri contre les prédateurs**
8.Attirent les gros poissons en raison de la présence de petits poissons**
9.Agissent en substrat pour la croissance végétale et animale attirant ainsi les poissons herbivores**

Référence: M. Seki, 1983. Summary of pertinent information on the attractive effects of artificial structures in tropical waters and sub-tropical waters. Rapport administratif non-publié du Southwest Fisheries Center, Honolulu. 49 p.

Tableau 4. Liste des prédateurs remarqués dans les exploitations piscicoles à cages et enclos. D'après Salmon et Conte (1982), Martin (1982) et Ranson et Beveridge (1983)

PrédateurPays
Serpents(Natrix sp.)Etats-Unis
   
OiseauxGrèbesEtats-Unis
 HéronsEtats-Unis, Europe
 AigrettesEtats-Unis
 CormoransEtats-Unis, Europe
 CanardsEtats-Unis, Europe
 MouettesEtats-Unis, Europe
 MilansAsie du Sud-Est1
 OrfraiesEtats-Unis, Europe
   
RongeursRats-musquésEtats-Unis
 RatsAsie du Sud-Est1
   
MustelidesLoutresEtats-Unis, Europe, Asie du Sud-Est1
 VisonsEtats-Unis, Europe

1 D'après des observations personnelles

Tableau 5. Résumé des résultats d'études sur les impacts écologiques de la culture piscicole intensive en cages et enclos des divers pays

Masse d'eauSuperficieEspèces cultivéesProduction (T annum-1)Durée de l'opérationImpactImpact indétectableCommentairesRéférences
Bull Shoals Reservoir, Arkansas, USA. Réservoir construit en 1961-truites arc-en-ciel poissons chat de canaux poissons chat bleus∼2055 ansaugmentations:
NH4, P-total, algues vertes, diatomes, poissons de pêche sportive et poissons blancs
diminution:
disques secchi
formation:
matières fécales sous cages
O2, temp, NO3, NO2, turbidité CO2, pH, alcalinité, conductivité, algues bleues-vertes, rotifers, desmidesConstatation de modifications subies par la baie dans laquelle les cages sont situésHays, 1982
White Oak Lake, Arkansas, USA. Réservoir construit en 19601083 hapoissons chat∼1502 ansaugmentations:
turbidité, alkalinité, P-total, PO4-P, N organique, BOD, bacteries, zooplancton, invertébrés bentiques, production primaire
diminution:
O2 dissous, NO3, chlorophylle a
temp, CODCages situées à proximité des outflowsEley et al., 1972
Crystal Lake, Arkansas, USA24 hapoissons chat de canaux truites arc-en ciel∼91 anaugmentations:
turbidité, PO4-P, NO3, NO2, phytoplancton, zooplancton, oligochaetes, populations piscicoles.
diminution:
culicides
temp, O2, pH, NH4Choix de trois stations de échantillonnageKilambi et al., 1976
Lake Hartwell, Caroline du Sud, USA24300 hapoissons chat de canaux0,155 moisaugmentations:
populations piscicoles locales
-Petites cages expérimentales. Etude des effets sur la communauté piscicole uniquementLoyacano et Smith, 1976
Lake Keowee, Caroline du Sud, USA7300 hapoissons chat de canaux0,4312 moisaugmentations:
populations piscicoles locales
-Petites cages expérimentales. Etude des effets sur la communauté piscicole uniquementLoyacano et Smith, 1976
Lake Globokie, Pologne47,3 hatruites arcen-ciel∼185 ansaugmentations: C, P-total, N-total-Examen des C, P et N budgets uniquementPenczak et al., 1982
Dgal Wielki, Pologne93,9 hacarpes et tanches-4 ansaugmentations:
BOD, solides  en suspension teneur en P du seston
diminution:
O2
PO4, NH4, NO3-Korycka et Zdanowski, 1980
Lake Skarsjon, Norvège310 hatruites arcen-ciel203 ansaugmentations:
P-total, et dans les sédiments: P-total, N-total, consommation de O2
diminution:
potentiel de redox dans les sédiments
P-total, NH4 NO3 et NO2, Kjeldahl-N dans l'eauEtude orientée principalement sur les sédimentsEnell, 1982
Lake Byajon, Norvège140 hatruites arcen-ciel153 ansaugmentations:
P-total, et dans les sédiments: P-total, N-total, consommation de O2
diminution:
potentiel du redox dans les sédiments
P-total, NH4 NO3 et NO2, Kjeldahl-N dans l'eauEtude orientée principalement sur les sédimentsEnell, 1982

Tableau 6. Chiffres concernant la production extensive de tilapias en cages aux Philippines

LacDateCage superficie (m)Densité d'empoissonnement (m3)Taille au moment de l'empoissonnement (g)Temps de cultureTaille au moment de la récolte (g)Production
(kg m-3 mois-1)
Références
Bunot198020 × 25 × 54-42500,24Alvarez, 1981
Laguna de Bay19785 × 10 × 3–10 × 20 × 54–8∼14–51000,07–0,18Mane, 1979
Sampaloc198310 × 10 × 9–25 × 20 × 91,6–2,012,5–16,06–9225–3000,05–0,08Guerrero, 1983
Taal198310 × 5 × 350-41001,25Guerrero, 1983
Bato1983-50-41601,90Job Bisuña, pers. com.
Buluan1982–-35 × 10 × 510∼152000,40Oliva, 1983

Tableau 7. Espérance de vie des divers matériaux utilisés pour la construction de cages et d'enclos en climats tempérés et tropicaux (modifié de IDRC/SEAFDEC, 1979)

MatériauxEspérance de vie en eaux douce
Bambous et bûches1–2 ans
Fûts métalliques0,5–3 ans   
Pneux de caoutchouc*   5+ ans
Fûts de plastique usagés1,2+ ans 
Styrofoam - recouverts  5+ ans
- non recouverts
  2+ ans
Ferrociment10+ ans
Tuyaux de PVC  5+ ans
Flotteurs sphériques d'aluminium10+ ans
Flotteurs sphériques de plastique  5+ ans
Cylindres d'aluminium10+ ans
  
* Remplis de polystyrène 

Tableau 8. Offre et demande relatives des éléments provenant du sol et des roches (litosphère) de la zone de capture, requis par les plantes et par les algues (d'après Moss, 1980)

Elément(1) Importance de l'élement dans le litosphère proportionellement à l'importance en phosphore(2) Proportion de la quantité de cet element requise par rapport à la quantité requise en phosphore, par les plantes et par les algues(3) Proportion de (1) par rapport à (2)
Na32,50,52    43
Mg22,21,39    16
Si268,10,65     410
P   1,01,0             1,0
K 19,96,1             3,3
Ca 39,57,8             5,1
Mn    0,900,27           3,3
Fe53,60,06    880
Co    0,020,0002 110
Cu    0,050,006         8,5
Zn    0,070,04          1,5
Mo      0,00140,0004      3,6

Tableau 9. N:P proportions (en poids) dans un éventail de masses d'eaux douces

Source de donnéesNo.Proportion% dépassant la proportionRéférence
Lacs et réservoirs du monde entier54>5:1  85Schindler, 1978
  N-total:P-total  
Lacs et réservoirs d'Europe et d'Amérique du Nord89>7:1  85OCDE, 1982
 inorganique N:PO4-P  
Masses d'eau peu profondes d'Europe et d'Amérique du Nord70>7:1  95clasen, 1981
 inorganique N:PO4-P  
Réservoirs de Missouri et Iowa, Etats-Unis  6>7:1  99Hoyer et Jones, 1983
 N-total:P-total  
Lacs au large du Pre-Cambrian Shield, Canada22>12:1  95Prepas et Trew, 1983
 N-total:P-total  
Lacs au Kenya   8>9:1100Kalff, 1983
 N-total:P-total  
Lacs artificiels d'Afrique du Sud25>7:1  68Walmsley et Thornton, 1984 (sous presse)
 variable 

Tableau 10. Quantité en phosphore requise dans le régime diététique piscicole, exprimée en pourcentage du poids du régime (d'après Beveridge et al. 1982)

EspècesQuantité requiseSource
Anguilla japonica0,29%Arai et al., 1975
Salmo trutta0,71%McCartney, 1969
Salmo salar0,30%Ketola, 1975
Salmo gairdneri0,70–0,80%Ogino et Takeda, 1978
Oncorhynchus keta0,50–0,60%Watanabe et al., 1980a
Cyprinus carpio0,60–0,80%Ogino et Takeda, 1976
Ictalurus punctatus0,45–0,80%Andrews et al., 1973; Lovell, 1978
Chrysophrys major0,68%Sakomoto et Yone, 1980
Oreochromis niloticus0,90%Watanabe et al., 1980b

Tableau 11. Eventails et valeurs moyennes (%) de la teneur en P-total de la nourriture pour salmonidés disponible au Royaume-Uni. Données basées sur des analyses des denrées alimentaires préparés par six fabricants différents

 Jeunes alevinsAlevinsNourrainsGéniteurs
Truite (moyenne)1,481,491,501,45
(éventail)
0,95–2,821,09–2,161,08–2,180,96–1,62
     
Saumon (moyenne)1,461,551,19 
(éventail)
1,15–2,051,15–2,050,94–1,71 

Données réunis par Tacon et de Silva (1983)

Tableau 12. Teneur en P-total (% poids) des régimes pour carpes et tilapias utilisés pour la culture intensive dans diverses régions des tropiques

PaysRégimeTeneur en P des ingrédients (%)Teneur en P du régime alimentaire (%)
(a) Tilapias    
     
PhilippinesREGIME 1   
 75% son de riz (‘cono’)  0,410,31 1,30
 25% farine de poisson  3,970,99
 REGIME 2   
 65% son de riz (‘cono’)  0,410,27 
 10% farine de copra  0,600,061,32
 25% farine de poisson  3,970,99 
République Centrafricaine82% tourteau de graines de coton  1,050,86 
 8% farine de blé  0,110,01 1,29 
 8% repas à base de sang bovin  0,290,02
 2% phosphate bicalcium20,000,40 
Côte d'IvoireREGIME B1   
 65% miettes de riz  1,320,86 
 12% issues de blé  0,830,10 
 18% tourteau de cacahouètes  0,500,091,19 
 4% farine de poisson  3,580,14
 1% coquille d'huitres  0,07- 
 REGIME B2   
 61% miettes de riz  1,320,81 
 12% issues de blé  0,830,10 
 18% tourteau de cacahouètes  0,500,091,29 
 8% farine de poisson  3,580,29
 1% coquille d'huitres  0,07- 
 REGIME B3   
 65% miettes de riz  1,320,86 
 12% issues de blé  0,830,10 
 18% tourteau de graines de coton  1,100,201,30 
 4% farine de poisson  3,580,14
 1% coquille d'huitres-- 
 REGIME B4   
 15% déchets de brasseries  0,530,08 
 15% son de maïs  0,800,12 
 15% son de riz  0,430,65 
 12% issues de blé  0,830,101,51 
 38% tourteau de graines de coton  1,100,42
 4% farine de poisson  3,580,14 
 1% coquille d'huitres-- 
Royaume-Uni (35 g poisson)5% farine complète de poisson  3,970,20 
 3% farine de plumes hydralisées  0,700,02 
 5% farine de viande  1,400,07 
 4% farine de soja  0,670,03 
 10% farine d'arachides  0,500,05 1,25 
 20% farine de graines de coton  1,050,21
 37% son de riz  0,410,15 
 10% résidus de distillation sédés-- 
 2% premix de vitamines-- 
 4% premix de mineraux13,100,52 
(b) Carpes    
EuropeREGIME 1   
 25% farine de soja  0,630,16 
 10% farine de poisson  3,580,36 
 10% farine de viande  1,400,14 
 5% farine de luzerne--1,03
 25% son de riz  0,430,11 
 20% miettes de riz 1,320,26 
 5% résidus de distillation sédés-- 
 REGIME 2   
 25% farine de soja  0,630,16 
 10% farine de poisson  3,580,36 
 10% farine de viande  1,400,14 
 20% issues de blé  0,830,170,94 
 5% farine de luzerne--
 25% son de riz  0,430,11 
 5% résidus de distillation sédés-- 
Etats Unis46% farine de poissons  3,581,65 
 28% issues de blé  0,830,23 
 7% son de riz  0,430,03 
 5% son de blé  1,270,06 
 5% graines de soja  0,630,03 
 4% levure  1,670,073,09
 1.5% gluten de maïs  0,470,01 
 0.5% premix de vitamines0    0      
 0.5% premix de mineraux13,100,66 
 0.5% chloride de sodium0    0      
 2% phosphate de potassium17,640,35 

Formulation des régimes pour tilapias d'après Coche (1982), Jauncey et Ross (1982). Formulation des régimes pour carpes d'après Pearson (1967) et NRC (1977). Teneur en P des denrées alimentaires d'après NRC (1977) et Santiago (1983).

Tableau 13. Taille recommandée des particules de nourriture pour salmonidés et tilapias. Le terme “miette” se réfère aux particules rondes alors que le terme “granulé” se réfère aux particules cylindriques (1 ≤ 3d). La grandeur est calculée d'après le diamètre de la particule (d).

(a) Truites*(b) Tilapias*
Taille du poisson
(g)
Taille du granulé
(mm)
Taille du poisson
(g)
Taille du granulé
(mm)
0,40,3–0,6mietteAlevins au cours des premières 24 heures  
0,4–10,4–1,0Liquifry*
1–31,1–1,5  
3–91,5–2,00,0150,5 
9–202,0–3,00,015–0,150,5–1,0miette 
9–201,5 granulé 0,5–1,00,5–1,5
20–402,01–301,0–2,0 
35–1103,020–1202,0 
90–3005,0100–2503,0granulé
200–8006,5250+4,0 
750+8,0   

* Données sur les tilapias d'aprés Macintosh 91984), Macintosh et De Silva (1984), Jauncey et Ross (1982). Données sur les truites d'aprés Ewos-Baker.

Tableau 14. Résumé des données réunies dans le lac de Globokie, Pologne (Penczak et al., 1982). Unités en kg, et pertes totales (F + C + U; voir p. 41 pour la terminologie) calculées en supposant que les poissons morts n'aient pas été retirés du lac.

 Génération 2Génération 3
 (juin 1976 – décembre 1977)(janvier 1978 - décembre 1978)
Production piscicole27 53411 000
Pertes en C-total16 708  9 701
Pertes en P-total     507     291
Pertes en N-total  2 094  1 296
Pertes en C par kg de truites produites  0,607  0,890
Pertes en P par kg de truites produites  0,019  0,026
Pertes en N par kg de truites produites  0,076  0,118

Moyenne (Gen. 2 et Gen. 3): Pertes en C par kg de truites produites = 0,748
Pertes en P par kg de truites produites = 0,023
Pertes en N par kg de truites produites = 0,097

Tableau 15. Quotients nutritifs (Qn) pour les régimes alimentaires intensifs variés pour truites et tilapias. La composition du régime pour tilapias est détaillée au Tableau 12

Marque/Type de denrées alimentairesForme de la denréeTaux en proteines brutSystème de cultureQnRéférences
(a) Truites     
Commerciale, diverseGranulés, sèches, à immerger40–41Etangs1–3:1Edwards, 1978
Etangs1–28:1Templeton et Jarrams, 1980
EWOS, T-4DGranulés, sèches, à immerger47%*Réservoirs0,94:1Ketola, 1982
AbernathyGranulés, sèches, à immerger-Réservoirs1,19:1Ketola, 1982
Truites PurinaGranulés, sèches, flottantes40Cages2,09–3,26:1Kilambi et al., 1976
ChowGranulés, sèches, à immerger40*Cages1,59–2,73:1Templeton et Jarrams, 1980
      
(b) Tilapia     
Philippines régime 1Ecrasée, humide, à immerger24.2Cages2,57:1Guerrero, 1980
Philippines régime 2Ecrasée, humide, à immerger24.3Cages2,58:1Guerrero, 1980
République Centrafricaine régimeGranulés à immerger-Cages3,20:1Coche, 1982
Côte d'Ivoire régimes B1 + B4Granulés, sèches, à immerger20–25Cages2,0–2,40:1Coche, 1982

* Estimé

Tableau 16. Calculs théoriques des taux de P-total laché dans l'environnement au cours de l'opération de culture intensive en cages de truites et de tilapias

(a) Truite arc-en-ciel

Teneur en phosphore des granulés commerciales pour truites1,50%a
∴ 1 tonne de nourriture contient15,0 kg

a = Teneur moyenne en P des denrées alimentaires de croissance utilisées en Europe. Données réunies par Tacon et De Silva (1983)

Quotient nutritif(Qn)=1,0:1Pnourriture=15,0 kg
 Qn=1,5:1Pnourriture=22,5 kg
 Qn=2,0:1Pnourriture=30,0 kg
 Qn=2,5:1Pnourriture=37,5 kg

Teneur en phosphore de la truite = 0,48% poids mouillé du poissonb = 4,8 kg tonnes poisson-1

∴ Quantité de phosphore lachée dans l'environnement (Penv):

1,0:1 Qn = 15-4,8    = 10,2 kg tonne production piscicole-1
1,5:1 Qn = 22,5-4,8 = 17,7 kg tonne production piscicole-1
2,0:1 Qn = 30,0-4,8 = 25,2 kg tonne production piscicole-1
2,5:1 Qn = 37,5-4,8 = 32,7 kg tonne production piscicole-1

(b) Tilapia

Teneur en phosphore des denrées préparées (voir Tableau 12)1,30%
∴ 1 tonne de denrées alimentaires contient13,0 kg

Quotient nutritif (Qn)=2,0:1Pnourriture=26,0 kg
  2,5:1Pnourriture=32,5 kg
  3,0:1Pnourriture=39,0 kg
  3,5:1Pnourriture=45,5 kg
  4,0:1Pnourriture=52,0 kg

Teneur en phosphore du tilapia = 0,34% poids poissonc mouillé = 3,4 kg tonnes poisson-1

∴ Quantité de phosphore lachée dans l'environnement (Penv):

2,0:1 Qn = 26,0-3,4 = 22.6 kg tonne de production piscicole-1
2,5:1 Qn = 32,5-3,4 = 29,1 kg tonne de production piscicole-1
3,0:1 Qn = 39,0-3,4 = 35,6 kg tonne de production piscicole-1

b = Données réunies par Penczak et al. (1982)

c = Teneur en P des tilapias, estimée par Meske et Manthey (1983), supposant que le poids de la carcasse sèche = 25% du poids de la carcasse mouillée.

Tableau 17. Chargements en P-total associés à la culture continentale intensive des salmonidés (modifications apportées aux données réunies par Beveridge et al., 1982)

PRéférences
(kg tonne production piscicole-1) 
40,15 PLiao et Mayo, 1972
15,70 PSolbe, 1982
      36,50 P-total 
      18,25 PO4-PWarrer-Hansen, 1982
10,95–113,15 P-total        Alabaster, 1982
    18,32 P-totalSumari, 1982
9,10–22,77 P-total    Ketola, 1982

Tableau 18. Quotients nutritifs (Qn) de la truite arc-en-ciel élevée en cages et en étangs, dont la source alimentaire se base sur des granulés commerciaux asséchés

 QnRéférences
Etangs1,00–3,00:1Edwards, 1978
 1,28:1Templeton et Jarrams, 1980
 1,20–1,40:1Stevenson, 1980
 1,50:1Bardach et al., 1973
   
Cages2,09–3,26:1Kilambi et al., 1976
 1,50–1,80:1Landless, 1980
 1,59–2,73:1Templeton et Jarrams, 1980
 1,50:1Enell, 1982
 1,60–2,00:1Coche, 1978a
 3,40–3,70:1Korycka et Zdanowski, 1980

Tableau 19. Condensé des modèles prévisionnels de [P] (r = coefficient de corrélation; E.T. = erreur type)

Type de ModèleModèleOrigine des DonnéesFonctionnementRéférences
Vollenweider, 197668 réservoirs du Mid-West des Etats-Unisr = 0,64; E.T. = 0,39Mueller, 1982
  32 réservoirs d'Afrique du Sud (42 observations)différences entre les prévisions et les constatations
n = 42; x2 = 4,90;
P 0,01
Thornton et Walmsley, 1982
     
Jones-Bachmann, 197675 lacs d'Amérique du Nord Jones et Bachmann, 1976
  68 réservoirs du Mid-West des Etats-Unisr = 0,65; E.T. = 0,37Mueller, 1982
 704 lacs naturels et artificiels d'Europe et d'Amérique du Nordr = 0,81Canfield et Bachmann, 1981
 271 lacs naturels d'Europe et d'Amérique du Nordr = 0,82Canfield et Bachmann, 1981
 433 lacs artificiels d'Europe et d'Amérique du Nordr = 0,82Canfield et Bachmann, 1981
 704 lacs naturels et artificiels d'Europe et d'Amérique du Nordr = 0,77Canfield et Bachmann, 1981
Dillon-Rigler 197418 lacs canadiennes-Dillon et Rigler, 1974
  68 réservoirs du Mid-West des Etats-Unisr = 0,86; E.T. = 0,20Mueller, 1982
  32 réservoirs d'Afrique du Sud (37 observations)différences entre prévisions et observations
n = 37; x2 = 1,83;
p < 0,001
Thornton et Walmsley, 1982
     
OCDE - 198287 lacs d'Europe et d'Amérique du Nordr = 0,93OCDE, 1982
  14 lacs nordiquesr = 0,86OCDE, 1982
  18 lacs alpinsr = 0,93OCDE, 1982
  31 lacs d'Amérique du Nordr = 0,95OCDE, 1982
  24 lacs et réservoirs peu profonds d'Amérique du Nord et d'Europer = 0,95OCDE, 1982

Tableau 20. Estimation1 des valeurs du [P] dans les masses d'eau continentales lentiques utilisées pour la culture-piscicole en enclos

1 voir texte (4.3.3.2 et 4.6)

Catégorie de masse d'eauEspèce cultivéeEstimation des [P] maximum acceptable
TempéréSalmonidés 60
 Carpes150
TropicaleCarpes et tilapias250

Tableau 21. Equations régressives reliant entre eux les niveaux moyens annuels de chlorophylle [ch1] et les niveaux de chlorophylle maximums puis aux moyennes de concentration total en phosphore dans les [P]. N.B. A l'exception de la dernière relation, trois équations sont données pour chacune d'elles (voir texte). Unités = mgm-3.

(a)Relations entre [ch1] and [P]
 (i)[ch1] = 0,61 [P]' 69n = 99;r = 0,75;E.T. = 0,335
 (ii)[ch1] = 0,38 [P]' 86n = 88;r = 0,86;E.T. = 0,272
 (iii)[ch1] = 0,28 [P]' 96n = 77;r = 0,88;E.T. = 0,251
  
(b)Relations entre et [P]
 (i) = 1,77 [P]' 67n = 65;r = 0,70;E.T. = 0,375
 (ii) = 0,90 [P]' 92n = 54;r = 0,86;E.T. = 0,296
 (iii) = 0,64 [P]' 1,05n = 50;r = 0,90;E.T. = 0,257
  
(c)Relations entre et [ch1]
 (i) = 2,86 [ch1]1,03n = 73;r = 0,93;E.T. = 0,199
 (ii) = 2,60 [ch1]1,06n = 72;r = 0,95;E.T. = 0,167

Données réunies par l'OCDE (1982)

Tableau 22: Relation entre [ch1] et ∑PP dans certains lacs tropicaux

Lac[ch1]∑PPRéférence
Madden    6 mg m-3600 mg O2 m-2h-1Gliwicz, 1976
Chad  18 mg m-345 g O2 m-2d-1Lemoalle, 1975
Victoria  44 mg m-37,4 g O2 m-2d-1Talling, 1965
Naivasta Crater  45 mg m-34,9 g O2 m-2d-1Melack, 1979
McIlwaine  93 mg m-33,9 g O2 m-2d-1Robarts, 1978
Elementia  97 mg m-3570 mg O2 m-2h-1Melack, 1979
Castanho127 mg m-22,8 g O2 m-2d-1Schmidt, 1973
George400 mg m-27,4 g O2 m-2d-1Ganf, 1974, 1975

Tableau 23. Modèles empiriques utilisés pour le calcul du taux apparent de sédimentation, ó, du coefficient de retention, R, et du coefficient de sédimentation, v, du phosphore, pour les masses d'eau tempérées de catégorie général ou spécifique

Type de modèleSuperficie de la source de donnéesModèleCoefficient de correlationSource
(a) Données provenant de la source générale du U.S. EPA et de plusieurs lacs et réservoirs européens704σ = 0,129 (L/z)0,549 0,81Canfield et Bachmann, 1981
     
 * 0,79Larsen et Mercier, 1976
     
 σ = 0,94* 0,79Jones et Bachmann, 1976
 v = 2,99 + 1,7qs * 0,73Reckhow, 1979
 v = 5.3* 0,71Chapra, 1975
   730,79Larsen et Mercier, 1975
 σ = 0,650,79Jones et Bachmann, 1976
 R = 0,426 exp(-0,271qs)+0,574exp(-0,0094qs)0,71Kirchner et Dillon, 1975
 v = 11,6 + 1,2qs  0,68Reckhow, 1979
 σ = 10/z0,68Vollenweider, 1975
 v = 12,40,66Chapra, 1975
(b) Réservoirs d'Amérique du Nord210 σ = 0,114 (L/z)0,589* 0,83Canfield et Bachman, 1981
0,80Larsen et Mercier, 1976
(c) Lacs naturels151σ = 0,162 (L/z)0,458 0,83Canfield et Bachmann, 1981
* 0,80Larsen et Mercier, 1976
(d) Lacs au faible taux d'écoulement (qs > 10m/an)53R = 0,201 exp(-0,0425qs)+0,574exp(-0,00949qs)-Ostrofsky, 1978

qs = charge annuelle par unité de surface (m.an-1)
ρ = taux d'écoulement hydraulique (volumes par an)

* = coefficients recalculés par Canfield et Bachmann (1981), à l'aide de leurs données de base

Tableau 24. Régime alimentaire de tilapias et de carpes utilisés couramment pour l'aquaculture (modifications données concernant les tilapias, aux apportées par Jauncey et Ross, 1982)

EspèceRégime alimentaire
O. mossambicusOmnivores à l'age adulte, mais se nourrissent principalement à base de plancton, de végétation et d'algues benthiques. Les jeunes se nourrissent initialement entièrement de zooplancton.
 
O. niloticusOmnivores à l'age adulte, mais se nourrissent principalement de phytoplancton et peuvent avoir recours à l'algue bleu-verte. Les jeunes ont un choix plus étendu d'alimentation
 
H. molitrixAdultes et jeunes se nourrissent principalement de phytoplancton, bien qu'ils ingèrent également des détritus et du zooplancton, à condition que la taille de la particule ne dépasse pas 8–100 μm.
 
A. nobilisLes adultes se nourrissent de particules de phytoplancton, zooplancton, et détritus plus grandes, d'une taille pouvant varier entre 17 et 3000 μm.
 

Tableau 25. Valeurs d'assimilation (Aε) des denrées alimentaires pour tilapias suivant des régimes variées (modifications apportées aux données de Bowen, 1982)

EspèceRégime alimentaireComposantA
O. niloticusMicrocystis sp.14C70
 Anabaena sp.14C75
 Nitzschia sp.14C79
 Chlorella sp.14C49
 Lake George matières en suspensiontotal C43
    
O. mossambicusNajas guadalupensispoids sec29
  protéines75
  énergie45
    
T. rendalliCeratophyllum demersumpoids sec53–60
  protéines80
  énergie48–58

Tableau 26. Augmentation des rendements de zones de pêches en lacs, en Chine, à la suite de différents taux d'empoissonnement et de systèmes d'exploitation. Données fournies par la FAO (1983)

LacSuperficie (ha)Rendement avant l'empoissonnement etc.Rendement après l'empoissonnement etc.% de l'augmentation du rendement
Baitan Hu, Hubei400450 kg ha750 kg ha     67
Xi Hu, Zhejiang559  35 kg ha536 kg ha1 431
Dianshan Hu, Shanghai6 670  48 kg ha  75 kg ha     56
Tai Hu, Jiangsu226 700  24 kg ha  56 kg ha   133

Tableau 27. Relations entre les taux de photosynthèse superficielle bruts et les rendements piscicoles de sept lacs suburbains aux environs de Wuhan (Chine). (Données réunies par Liang et al., 1979.) Les rendements de transferts d'énergie (récolte piscicole/production de base), sont basées sur un facteur de conversion de 0,375 pour la production photosynthétique O2 → production photosynthétique C (APHA, 1980), et sur la teneur en C de 10% d'un poisson frais (Gulland, 1970).

LacTaux brut de photosynthèse
(g C m-2an-1)
Récolte brutte de poisson
(g m-2an-1)
Récolte nette de poisson
(g m-2an-1)
Rendement brut
(%)
Rendement net
(%)
South Lake   219  45  312,01,4
Temple Lake   561  31  130,50,2
East Lake   589  26  220,40,4
Ink Lake   712  91  771,31,1
Yu's Lake1 0131941661,91,6
Tea Leaf Bay1 2462632452,12,0
Inlet Bay1 9164464292,32,2

Tableau 28. Valeurs de conversion de l'∑PP en rendement piscicole annuel (Rp) pour des masses d'eau à productivité variée. Les valeurs de conversion pour lacs et réservoirs pour lesquelles ∑PP ≤ 2500 g C m-2an-1, ont été tirés de la Fig. 25, alors que pour celles pour lesquelles ∑PP > 2500 g C m-2an-1, on a supposé que les rendements étaient représentés sur la plus haute partie de la courbe logistique dessinée par Liang et al. (1981)

∑PP
(g C m-2an-1)
% conversion en rendement piscicole
<10001 – 1,2
1000–15001,2 – 1,5
1500–20001,5 – 2,1
2000–25002,1 – 3,2
2500–30003,2 - 2,1
3000–35002,1 - 1,5
3500–40001,5 - 1,2
4000–45001,2 - 1,0
>4500∼1.0

Tableau 29. Procédés d'alimentation pratiqués par 70 exploitants piscicoles en cages dans les lacs Buhi et Bato, Camarines Sur, Philippines (d'après Escover et Claveria, 1984, sous presse)

AType de denrée alimentaireLac BuhiLac Bato
 Son de riz23  9
 Son de riz et crevettes séchées14  2
 Son de riz et “irin-irin”  7  -
 Son de riz et restes de chair de noix de coco  4  1
 Son de riz, maïs, et “irin-irin”  1  1
 Pas d'alimentation  1  7
  5020
    
BMéthode d'alimentation  
 Semence (nourriture sèche)32  7
 Semence (nourriture mouillée)12  6
 Semence (mélange de nourriture sèche et  5  -
 de nourriture mouillée)  1  7
 Ne pas alimenter5020
    
CFréquence d'alimentation  
 Une fois par jour12  -
 Deux fois par jour14  2
 Trois fois par jour  1  -
 Une fois par semaine  4  2
 Deux/trois fois par semaine15  6
 Quatre à dix fois par semaine  3  1
 Une/deux fois par mois  -  2
  4913

Tableau 30. Teneur en P-total et charges de P* de denrées alimentaires variées utilisées couramment comme nourriture supplémentaire dans la culture semi-intensive de tilapias. Les valeurs de Qn se rapportent au O. mossambicus. Données réunies par Jackson et al. (1982), NRC (1977) et Balarin et Hatton (1979)

Denrée alimentaireTeneur en P-total (%)QnChargement en P-total
Son de riz0,41--
Farine de copra0,60--
Déchets de brasseries0,5312,6063,38
Farine de soja0,67  3,0416,97
Farine d'arachides0,64  4,9128,02
Farine de graines de coton1,01  2,6923,77

* Les charges de P sont calculés: par tonne de poissons nourris de P-total - contenue de P-total dans une tonne de poissons récoltés

Tableau 31. Résumé des problèmes associés aux modèles prédictifs présentés dans le texte

Méthode de cultureProblème Solution
(a) Culture intensiveDétermination d'un critère de qualité de l'eau souhaitable/ acceptable -Recherches sur la relation entre le taux de mortalité des poissons cultivés et les conditions écologiques en cages
-Recherches sur les effets provoqués par les changements qualitatifs de la communauté planctophage, sur le poisson cultivé
-Recherches sur les économies de risques dans les endroits à haute production
Estimation de la production de déchets-Recherches sur la nature et sur la bio-disponibilité des déchets, en insistant particulièrement (1) sur la formulation et sur la fabrication du régime alimentaire, (2) sur l'influence de la température et de la taille du poisson sur l'utilisation des denrées alimentaires et sur la composition des déchets
-Recherches sur les effets des programmes de récoltes (récoltes continuelles/ quantiques) sur la quantité de déchets
Estimation de l'impact-Recherches sur les impacts dans différents types de masses d'eau (profondes/ peu profondes, limitées en N/limitées en P, oligotrophiques/eutrophiques/ dystrophiques, tropicales/tempérées, etc.)
(b) Culture extensiveEstimation des valeurs de conversion-Etudes sur les valeurs de prédation d'espèces planctophages dans des conditions variées (température, turbidité, espèces d'algues et de zooplancton différentes, etc.)
-Recherches sur les effets d'un accroissement de la prédation à un niveau trophique particulier
-Recherches sur les effets de la densité d'empoissonnement sur la valeur de prédation et sur l'utilisation de la nourriture
-Recherches sur la polyculture versus la monoculture en enclos
-Recherches sur les régimes des espèces cultivées en enclos et en cages
-Recherches sur le projet et l'emplacement des enclos
(c) Culture semiintensiveRelation entre la quantité et la qualité de nourriture supplémentaire et la production piscicole-Recherches sur l'utilisation et sur le rôle nutritif des matériaux utilisés en tant que nourriture supplémentaire dans les enclos et dans les cages
-Recherches sur les effets de la densité d'empoissonnement sur les régimes alimentaires

Tableau 32. Production de O. niloticus en cages et enclos, sans avoir recours à la nourriture supplémentaire*, à Cardona, Laguna de Bay, Philippines, 1982–83. Les cages sont profondes de 3,5 m.

Méthode de cultureSuperficie
(m2)
Densité d'empoissonnement
(poisson m-2)
Durée de l'empoissonnement
(mois)
Taille au moment de la récolte
(g)
Production
(g m-2mois-1)
Référence
Cages138–29007,46,3119140Lazaga et Roa, 1983
Enclos15000204–6170–250833–850Guerrero, 1983

* En fait, la quantité de nourriture supplémentaire administrée aux poissons en cages était limitée.

Tableau 33. Estimation du potentiel de réduction des pertes en P-total associées à la pisciculture intensive, grace à diverses options de fabrication de la nourriture et exploitation. Les prix de revient estimés sont classés de * (peu onéreux), à *** (onéreux)

Option MéthodePrix de revientRéduction
Réduction de la poussière ajoutée à la masse d'eau-Fabrication améliorée (ex. l'utilisation du conditionnement à la vapeur, augmentation des temps de conditionnement des aliments, etc.1)** 
-Nourriture passée au tamis par le personnel de l'exploitation avant l'utilisation*2%+
     
Réduction des pertes de granulés dans l'environnement-Meilleure conception de l'alimenteur** 
-Choix de l'emplacement des cages effectué avec soin*10%+
-Adaptation soigneuse des régimes alimentaires aux conditions écologiques prédominantes* 
     
Réduction des charges de P-total dans les déchets-Teneur en P des denrées alimentaires réduite**30%+
-Utilisation de régimes alimentaires très digestes*30%
     
Enlèvement du surplus de P ajouté au lac ou au réservoir au cours de l'opération piscicole-Pompage et enlèvement des déchets accumulés sous les cages***?
-Enlèvement des poissons morts des endroits riverains*10%2
-Prise au piège et remise en cages des poissons échappés*1.5%2
-Utilisation des déchets par combinaison avec la culture extensive??

1 voir ADCP (1983)
2 Ces chiffres dépendent grandement du taux de mortalité et du nombre de poissons échappés


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