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ANNEXES (continu)

ANNEXE 2
Résumé d'enquête sur le crédit (continu)

GAFUNZO UPPER STRATUMMIDDLE STRATUMLOW STRATUM
DEBUT DE L'ACTIVITE PECHEAVANT 82 0  3
82–86 3  6
87–88 2  8
SEXEMASC. 517
FEM. 0  0
AGE< 25 1  7
25–35 1  7
> 35 3  3
RELIGIONMUSULMAN 0  0
CATHOLIQUE 3  8
PROTESTANT 2  9
LANGUESKINYARWANDA 517
SWAHILI 1  2
FRANCAIS 0  0
AUTRES 2  1
SCOLARITESACHANT LIRE 411
SACHAT ECRIRE 411
SCOLARITE -0 1  6
PRIMAIRE 411
SECONDAIRE 0  0
MEMBRES FAMILLECELIBATAIRE 1  7
MARIE 410
< 4 ENFANTS 0  9
> 4 ENFANTS 4  1
AUTRES REVENUS ET TYPESNON 0  1
OUI 516
AGRICULTURE 416
AUTRES 2  1
PROPRIETE UNITESNON 017
OUI 5  0
UNE UNITE 5  0
PLUS D'UNE UNITE 0  0
PROPRIETE TERRAINSNON 0  6
OUI 511
< 100.000 FRW 1  2
≤ 100.000 FRW 4  9
PROPRIETE RADIO MAGNETO0 314
1 1  3
> 1     1  0
DEPENSES POUR FETENON 0  9
OUI 5  8
FRW ≤ 10.000 2  7
FRW > 10.000 3  1
DEPENSES NOURRITUREFRW 0–25.000 217
25.000–50.000 1  0
< 50.000 2  0
DEPENSES VETEMENTS0–5.000 111
5.000–10.000 1  6
> 10.000 3  0
EQUIPEMENT DE PECHE0–50.000 017
50.000–100.000 2  0
> 100.000 3  0
EQUIPEMENT AGRICOLE0–5.000 114
5.000–10.000 3  3
> 15.000 1  0
CREDITNON 312
OUI 2  5
CREDIT OBTENU AUPRES DEBANQUE 1  0
COMMERCANT (PRETER) 0  0
RELATIONS 0  5
ONG 1  0
PRET< 20.000 0  5
20.000–100.000 0  0
> 100.000 2  0

QUESTIONNAIRE A

1.Caractéristiques de la Commune (questions adressées à): Bourgmestre.
Nom de la Commune ...................................................................... Date ............................................................

1.1Routes pour arriver à la Commune:
-Routes nationales asphaltéesNombre: ...........km ................
-Routes nationales non asphaltéesNombre: ...........km ................
-Routes communalesNombre: ...........km ................

1.2 Moyen principal de transport (insérez 1,2,3,4):
-Autobus/      /
-Camionnette/      /
-A pied/      /
-Autre/      /

1.3Type d'habitation:
-Matériaux de murs:perches
briques adobes
briques cuites
autres

 -Matériaux de toiture:tôles
tuiles
autres

1.4Courant électrique dans la Commune:
Oui  /      /Non  /      /
  
Si oui: 
- Illumination publique des rues ..........
- Illumination des maisons ..................

Nombre de maisons illuminées:

1.5Source d'eau potable: 
-L'eau du robinet venant d'un puits/      /
-L'eau de pompage venant d'un puits/      /
-Puits ouvert/      /
-Etang, rivière, source/      /

1.6Ecoles dans la Commune ou près de la Commune:
TypeNo.
Ecole primaire 
Ecole secondaire 
Collège 
Université 
Autre (spécifiez) 

1.7Est-ce que les enfants vont à l'école?
Oui /      /      Non /      /
Si oui, combien d'enfants vont à l'école?Nombre:Ecole primaire
Ecole secondaire
Ecole supérieure

1.8Centres médicaux:
TypeNo.
Dispensaire 
Centre de Santé 
Clinique 
Hôpital 
Autre (spécifiez) 

1.9Est-ce qu'il y a:
 
Un bureau de poste
Une coopérative
Une banque:

1.10Combien de personnes ont immigré et combien de personnes ont émigré de la Commune pendant les deux dernières années?
-Immigré......
-Emigré......

1.11Population de la Commune
-Nombre d'adultes (plus de 20 ans) ......................................................................................
-Nombre d'enfants et adolescents (moins de 20 ans) ..........................................................

QUESTIONNAIRE B /Début de l'activité pêche: ..................................................................................

1.Caractéristiques personnelles des pêcheurs/pêcheuses:
  
1.1Sexe:
Masculin/      /
Féminin/      /
  
1.2Age: ................................
  
1.3Religion: ..........................
  
1.4Langues:1. ...................................
2. ...................................
3. ...................................
  
1.5Autres habilités que pêcher:
Oui /      /Non /      /
 
Si oui, quelles autres:
1. ...................................
2. ...................................
3. ...................................

1.6 Est-ce que vous savez lire et écrire?
LireOui /      /Non /      /
EcrireOui /      /Non /      /
 
Pendant combien d'années êtes-vous allé à l'école?
  
1.7 Membres de famille
MembreRelation avec le chef de famille

2.

2.1Combien de membres de famille ont des revenus (compris pêcher):
............................................................................................................
Montant total ...................................par an ...................................
  
2.2Est-ce qu'il y a d'autres revenus/occupations que de pêcher dans la famille?
 
Oui: ...................................Non: ...................................

 Si oui, lesquels?
 
Type de revenus/occupationMembres de famille impliquésPendant quels moisRevenu total par an

2.3 Quels sont les mois de
-haute saison de pêche:...................................
-saison médiocre:...................................
-hors saison:...................................

2.4 Quels sont les espèces de poisson que vous prenez? Quelles sont les méthodes de pêche et quels sont les revenus?
Mois:123456789101112
Revenu par mois            

3 Propriété
  
3.1 Propriété des bateaux et des appareils de pêche (filets, lampes)

Nb de bateauxTCR
    

Nb de lampesDC
   

3.2Autres propriétés:
 
Terrain      /      /Valeur  :...................................
Radio       /      /Nombre:...................................
MagnétophoneNombre:...................................
BijouterieValeur  :...................................
UstensilesValeur  :...................................
Quels autres: ...............................................................................................

4 Dépenses
  
4.1 Dépenses pour les fêtes (l'année dernière)
Nom de la fêteMoisMontant dépenséDépensépour

4.2 Moyennes dépensées par an pour l'alimentation et habillement:
 
Nourriture: ...................................
Vêtements: .................................
Equipement de pêche: ...............
Equipement d'agriculture: ..........
Logement: ..................................
Quels autres: .............................

ANNEXE 3
Résumé des caractéristiques d'un système de crédit
1

(A) OBSERVATIONS DE PRINCIPE

  1. L'importance d'un système de crédit bancaire pour le développement de l'économie d'un pays est la propre allocation des ressources financières pour leur utilisation optimale. Par exemple: il se peut que dans quelques secteurs de l'économie d'un pays il y ait trop d'épargne et que l'on ne puisse pas l'investir dans ces mêmes secteurs; dans d'autres secteurs où il existe de nombreuses possibilités d'investissement il n'y a pas assez d'épargne et de ressources financières. Dans ce cas, le système de crédit institutionnel permet de transférer les ressources financières d'un secteur de l'économie à l'autre. Le système de crédit traditionnel perpétue la segmentation des marchés financiers faisant obstacle au développement de l'économie.

  2. La viabilité financière d'un système de crédit bancaire est plus importante. En effet, il faut avoir des taux d'intérêts et/ou des droits qui couvrent les coûts de crédit. Les coûts de crédit contiennent les coûts de fonds, les coûts administratifs, les coûts de défaut et autres coûts.

Normalement, la différence entre les coûts des fonds (par exemple, les taux d'intérêt pour l'épargne) et les taux d'intérêt des prêts doit être au moins de 6 % dépendant les coûts administratifs, si tous les prêts sont remboursés.

En ce qui concerne la discussion actuelle au Rwanda sur les taux d'intérêt, je voudrais observer que dans le cas où certains crédits ne peuvent pas être remboursés par suite de la détérioration des conditions économiques, on doit changer les conditions de remboursement, par exemple prolonger les termes de remboursement, mais on ne doit pas réduire les taux d'intérêt en général.

(B) SYSTEME DE CREDIT PROPOSE

Procédures, règlements, formulaires

Pour l'octroi et le remboursement des prêts, les procédures suivantes sont proposées:

(a) Demande individuelle et examen préalable

Le pêcheur ou le groupe de pêcheurs demandent un crédit à la Banque populaire de leur territoire, qui informe le projet. Le projet fait un examen préalable pour décider si le pétitionnaire ou le groupe de pétitionnaires ont besoin de crédit et s'ils ont aussi les possibilités de l'utiliser et de le rembourser.

A ce moment, le pétitionnaire demande le crédit à la Banque en personne et de vive voix. Un représentant du projet visite la résidence du pétitionnaire pour examiner si celui-ci est sérieux et solvable.

Si le résultat d'examen préalable est affirmatif, le pétitionnaire remplit le formulaire de demande de crédit, utilisé généralement par la Banque.

(b) Evaluation de demande individuelle

Pour évaluer la demande individuelle du crédit, un formulaire d'activité pêche est utilisé. Le pétitionnaire doit remplir ce formulaire avec l'aide de la Banque et du projet.

Le formulaire d'activité pêche est subdivisé en deux parties: une partie contient des questions/informations concernant la viabilité financière, tandis que l'autre partie renferme des questions/informations relatives à la viabilité technique.

La première partie est évaluée par la Banque et la seconde par le projet. Si les évaluations de la Banque et du projet sont affirmatives, le Gérant de la succursale de la Banque populaire peut accorder le crédit et le pétitionnaire peut signer le contrat.

Déboursement et remboursement des prêts

Le crédit est donné en nature avec l'aide de la Coopérative TRAFIPRO et du projet.

Après avoir accordé le crédit, la Banque commande le matériel par l'intermédiaire de la TRAFIPRO, qui s'occupe de toutes les procédures relatives à l'importation.

Le projet donne une liste des matériels à TRAFIPRO, et aussi une liste des fournisseurs. Après cela, TRAFIPRO choisit le fournisseur le plus favorable et importe le matériel. TRAFIPRO s'occupe également de la demande d'ouverture d'un crédit documentaire, de la licence d'importation et de l'autorisation de paiement.

Dès réception du matériel commandé, la Coopérative TRAFIPRO le transfère au projet qui le distribue aux pêcheurs.

Pour le déboursement, les mêmes formulaires et bordereaux utilisés par les Banques populaires, le projet et TRAFIPRO, sont également remplis.

Le remboursement des prêts est effectué par le projet qui achète les poissons comme à présent et rembourse les Banques. Plus tard, on peut considérer s'il vaudrait mieux que le pêcheur choisisse entre les deux possibilités: vendre les poissons lui-même et rembourser la Banque directement et en argent ou rembourser le prêt en nature avec l'aide du Centre de pêche.

Pour le remboursement, on peut utiliser les mêmes formulaires actuellement en vigueur. En plus, on aura besoin de passer un contrat particulier entre les Banques populaires, le projet et la TRAFIPRO, concernant les procédures de déboursements et remboursements du crédit.

Sources des fonds et garantie

Les Banques populaires disposent de ressources financières suffisantes. Cependant, il est nécessaire que le projet mette un fonds de garantie à la disposition des Banques populaires, qui s'élèverait à 40 % du déboursement total.

Le projet peut utiliser son fonds de roulement pour garantir les déboursements. Le projet doit déposer le fonds à chaque siège des Banques populaires qui participent au programme de crédit.

Les devises nécessaires pour importer du matériel sont mises à la disposition de TRAFIPRO par la Banque nationale du Rwanda, après avoir accordé la licence d'importation et l'autorisation de paiement.

1 (En détail: voir document de travail PNUD/FAO-RWA/87/012/DOC/TR/05)

ANNEXE 4
Programme de crédit pour les équipements de pêche et la commercialisation

Programme du crédit pour les équipements de pêche.

- Les investissements, les comptes des coûts et revenus des investissements, les termes de remboursements, les taux d'intérêts.

I.RESUME 
 Crédit pour les investissements 
  InvestissementCrédit
   FR
 A.Unité trimaran avec frais d'exploitation548 487
 B.Trimaran160 000
 C.Chasseur  15 000
 D.Lampes  90 000
 E.Filet140 000
 F.Moteur Johnson (20 HP)  60 000
II.DETAILS 
A.Unité trimaran 
1.Coûts d'investissement 
1.1Investissement initial 
 -Trimaran160 000
 -Chasseur  15 000
 -Lampes  90 000
 -Filet140 000
  S/TOTAL405 000
1.2Frais d'exploitation (par an) 
1.2.1Pièces de rechange, réparation  
1.2.1.1Pièces de lampes  
 14 globes à 1 672 FR=  23 408
 55 manchons à 103 FR=    5 665
   2 joints de pompe à 33 FR=         66
   3 soupapes à 118 FR=       354
   3 tuyaux de pompe à 987 FR=    2 961
   3 tuyaux de mélange à 1 236 FR=    3 708
   1 cuir à 63 FR=         63
   1 gicleur à 131 FR=       131
   1 réflecteur à 3 000 FR=    3 000
   1 pompe à 1 500 FR=    1 500
   1 tuyau de vitesse à 631 FR=       631
     41 487
1.2.2Réparation de filet   12 000
1.2.3Réparation et entretien de pirogues=  18 000
 S/TOTAL (1.2.1)   71 487
1.2.4Carburant  
1.2.5Pétrole pour les lampes 6 000 FR/mois  72 000
 S/TOTAL (1.2) 143 487
 TOTAL (I) 548 487
2.Revenu annuel et profit 
-Revenu annuel 
 Revenu (vente au projet)400 000
 Revenu (vente extérieure)400 000
 Revenu total800 000
-Dépenses annuelles143 487
-Profit brut656 513
-Main d'oeuvre (50 % de profit brut)328 256
-Revenu par pêcheur par an  32 825
-Revenu par pêcheur par mois    2 735
-Profit net par an328 256
-Profit net par mois  27 354
3.Remboursement par mois sur capital et intérêt (4 ans 9 %)   13 649
-Profit net par mois moins remboursement de prêt par mois  13 705
-Profit net par an moins remboursement de prêt par an164 468
4.Viabilité financière 
4.1Retour à l'investissement    30 %
-Valeur ajoutée annuelle    90 %
B.Trimaran160 000
1.2.4Voir ci-dessus 
3.Remboursement par mois sur capital et intérêt (3 ans, 9 %)    5 088
C.Chasseur  15 000
1.2.4Voir ci-dessus 
3.Remboursement par mois sur capital et intérêt (2 ans, 9 %)      685
D.Lampes  90 000
1.2.4Voir ci-dessus 
3.Remboursement par mois sur capital et intérêt (2 ans, 9 %)    4 112
E.Filet140 000
1.2.4Voir ci-dessus 
3.Remboursement par mois sur capital et intérêt (3 ans, 9 %)    4 452
F.Moteur Johnson (20 HP) pour transport de poisson  60 000
1.2.4A déterminer 
3.Remboursement par mois sur capital et intérêt (3 ans, 9 %)    4 452

PROGRAMME DU CREDIT POUR LA COMMERCIALISATION ET LA
TRANSFORMATION DE LA PECHE (PARTICULIEREMENT POUR LES FEMMES)

I.RESUME 
 InvestissementCrédit
  FR
A.Vente locale de poissons frais et séchés pour les vendeuses/vendeurs individuels  20 000
B.Vente locale de poissons frais et séchés pour les groupes des vendeuses/vendeurs100 000
C.Vente de poissons congelés132 837
II.DETAILS 
AVente locale de poissons frais et séchés pour les vendeuses/vendeurs individuels 
1.Coûts d'investissement 
1.1Investissement initial (pour deux semaines) 
 - 200 kg d'Isambaza  15 000
 - 100 kg grands poissons    3 000
 S/TOTAL (1.1)  18 000
1.2  Frais d'exploitation (pour deux semaines) 
 - Coûts de transport de poissons    1 000
 - Taxe à payer au marché    1 000
    S/TOTAL (1.2)    2 000
    TOTAL (1)  20 000
2. Revenu annuel et profit 
2.1Revenu pour deux semaines 
 - Vente d'Isambaza   23 000
 - Vente des grands poissons    4 200
 S/TOTAL (2.1)   27 200
 - Dépenses pour deux semaines -20 000
 - Profit net pour deux semaines    7 200
 - Profit net par mois (4 semaines)  14 400
 - Profit net par an (11 mois)158 400
3. Remboursement de prêt et profit net après remboursement 
 -  Remboursement par mois sur le capital et l'interêt   1 736
 - Profit net par mois moins remboursement de prêt  12 664
 - Profit net par an (onze mois) moins remboursement de prêt (12 mois)137 568
4.Viabilité financière 
 Valeur annuelle ajoutée    688 %
B.Vente locale de poissons frais et séchés pour les groupes de vendeuses/vendeurs crédit supplémentaire pour les activités commerciales des membres concernant vente de poissons. 
1.Coûts d'investissements (5 000 FR par membre, 20 membres) 100 000
2.Revenus voir ci-dessus 
3.Remboursement par mois (1 an, 9 %)     8 680
4.Remboursement par membre        434
C.Vente de poissons congelés 
1.Coûts d'investissement 
1.1  Investissement initial 
 - Congélateur (300 l)   110 000
    50 l utilisés pour des poissons 
    250 l pour la viande, le beurre, etc. 
 - Achat de poissons (pour un mois) 
    50 kg congelés entiers (transport inclus)      6 500
    50 kg congelés traités (transport inclus)      13 837
    S/TOTAL (achat)  20 337,5
    S/TOTAL (1.1)130 337,5
1.2 Frais d'exploitation (pour un mois) 
 -Electricité      2 500
  TOTAL (1)132 837,5
2.Revenu annuel et profit 
2.1Revenu de vente de poissons pour un mois 
 - Vente d'Isambaza congelés entiers    8 000
 - Vente d'Isambaza congelés traités  16 337
 S/TOTAL (2.1)  24 337
 - Dépenses de vente de pêche pour un mois 
 - Frais d'exploitation    2 500
 - Achat de poissons20 337,5
 - Dépenses totales22 837,5
 - Profit net de vente de poissons pour un mois avant le remboursement du prêt  1 499,5
 

- Profit net de vente d'autres produits (viande, beurre, etc.) 5 fois le profit net de vente de poissons utilisent 250 L de congélateur

  7 497,5
 - Profit net total par mois avant le remboursement     8 997
 - Profit net total pour avant le remboursement 107 964
3.Remboursement du prêt par mois sur le capital et l'intérêt (3 ans, 9%)4 192,75
 - Profit net par mois moins le remboursement du prêt4 804,25
 - Profit net par an moins le remboursement du prêt   57 651
4.Viabilité financière 
 - Valeur annuelle ajoutée     43 %

ANNEXE 5
Le système de crédit auprès des Banques populaires

1. INTRODUCTION

(Voir page 6 du document “Projet de développement de la pêche au lac Kivu, Rwanda”.)

II. PRINCIPES DE BASE CONCERNANT L'OCTROI DES CREDITS DANS LES BANQUES POPULAIRES

(a) L'octroi et les règles de la Banque locale

Le crédit est octroyé après 6 mois d'épargne pour 3 raisons:

  1. l'importance du lien épargne-crédit, c'est-à-dire que le crédit est lié à l'épargne;

  2. la formation des organes peut prendre un délai plus long que 6 mois;

  3. l'accumulation des dépôts peut aussi allonger cette période de 6 mois.

(b) L'encours autorisé pour le crédit

Comme principe de départ, 30 % des épargnes sont mobilisés. Ce pourcentage sera par la suite élevé sur démonstration de la performance de la Banque locale à gérer ses crédits.

(c) Plafonds individuels

La Banque locale ne peut pas aller au-delà de FR 300 000 par dossier sans autorisation de la Caisse centrale.

(d) Financement des sociétaires ordinaires

En principe, on ne finance pas les sociétaires affiliés sauf pour les cas exceptionnels comme crédit-soudure, crédit-brouette et autres crédits à la production qui révèlent un caractère particulier.

(e) Modalité de remboursement

Durée du crédit: de 0 à 5 ans selon les objets financés.

Echéances:ceci revêt toutes formes selon les objets et les sources des revenus et surtout les périodicités des revenus.
  
Les taux:ils varient entre 9 et 12 % selon les objets et la profession. Quand il y a retard dans les remboursements, un taux de 4 % est appliqué sur le montant en retard.

(f) Garanties réelles

On exige 2 à 3 fois la valeur du crédit suivant le risque préconisé.

(g) Décision d'octroi

Ceci est le privilège absolu du Conseil d'administration de la Banque. Le Directeur du projet est là comme agent de conseil sur les principes ou les procédures.

III. LES CRITERES D'OCTROI POUR CHAQUE DEMANDEUR DE CREDIT

1. Bonnes relations avec sa banque

Cela signifie:
  • l'épargne régulière,
  • le bon remboursement des prêts antérieurs,
  • la participation à la vie de la banque (participer à des réunions, sensibiliser, etc.).

2. Objet de financement bancable

Les objets possibles à être financés par les Banques populaires sont:

3. La rentabilité financière

La rentabilité financière signifie que le prêt doit permettre de dégager les moyens suffisants de remboursement soit directement soit indirectement. Ainsi, on fait une évaluation:

4. Les garanties et l'évaluation

Diverses formes de garanties sont acceptées par les Banques populaires: les garanties réelles telles que les maisons, les boisements, etc.; les garanties morales telles que la caution solidaire ou simple, la volonté de rembourser du client, le comportement du client, l'encadrement, l'expérience dans le domaine financé.

Ces garanties sont évaluées en même temps que le client.

IV. DEBOURSEMENT ET REMBOURSEMENT

Après la décision d'octroi du crédit, le client demandeur est informé et se présente à la Banque pour signer le contrat.

La durée et le montant sont déterminés par le C.A. en tenant en considération les souhaits du client. Les échéances proposées par le client sont souvent acceptées par le C.A. car c'est le client qui connaît la périodicité de ses revenus.

Le crédit est débloqué soit au client directement, soit aux fournisseurs sur présentation des factures de l'équipement en autres commandes.

V. RECOUVREMENT ET SUIVI

Il y a un suivi régulier qui se fait après le déblocage pour contrôler l'utilisation du crédit et la bonne marche du projet financé. S'il y a des signes de mauvaise marche, on conseille au client soit de trouver d'autres moyens de remboursement, soit de faire reconduire son crédit ou de demander un complément. Lorsqu'il y a vraiment mauvaise volonté de sa part, il est averti puis mis en demeure et enfin conduit en justice.

VI. COLLABORATION AVEC LES AUTRES PROJETS

A chaque collaboration, il y a un protocole d'accord signé entre les deux parties (Banque populaire et projet).

Ce qui se fait actuellement avec les autres projets

(a) Demande et examen préalable

La demande individuelle est adressée au projet et le projet examine les dossiers pour choisir les données bancables.

(b) Evaluation de demande individuelle

Le projet s'occupe de l'évaluation individuelle et présente une demande globale à la banque. Ceci signifie que c'est le projet qui s'occupe de la demande du crédit auprès de la banque. La banque étudie le dossier suivant le dossier présenté par le projet et accorde le crédit.

(c) Déboursement et remboursement des prêts

L'argent est débloqué, soit individuellement soit pour le groupe, auprès du projet et le projet s'occupe de distribuer les fonds aux individus. S'il y a achat d'équipements ou autres commandes, on tire un chèque à l'ordre du fournisseur moyennant facture définitive et le projet prend le matériel pour le distribuer. Le projet se charge de recouvrer le crédit pour la banque ou la banque le recouvre elle-même, suivant les termes de protocole.

Les garanties fournies dans ces cas sont souvent:

Seulement pour les coopératives dont les dossiers sont introduits via le Centre IWACU, les crédits sont étudiés par coopérative et débloqués directement aux coopératives. Le recouvrement se fait aussi directement auprès des coopératives par la banque.

Quelques cas de collaboration

(a) Projet Kigali-est (encore en cours) - Crédit-brouette

Pour que la collaboration aboutisse, on a eu plus de 10 rencontres: les bénéficiaires, les sociétaires et les non-sociétaires.

Le taux d'intérêt = 9 % sur 18 mois (les dates de remboursement correspondent aux périodes de récolte).

Les conditions d'octroi:
  • l'honnêteté, la solvabilité
  • la caution solidaire du groupe
  • signature de l'épouse sur le contrat

Motivation d'appui des Banques populaires:

le taux de remboursement est de plus de 95 %.

Indicateurs de succès

  1. La double chaîne: groupe + désir d'avoir un autre crédit.

  2. Adaptation de la période de remboursement avec la période de production.

  3. Préparation très minutieuse de l'opération pour tester un produit précis avec ses instruments.

  4. Homogénéité du groupe.

  5. Brouette pas trop chère.

  6. Encadrement par le projet.

(2) L'expérience de crédit élevage fait en collaboration avec le Département de la production et de l'élevage fut un échec total parce que:

  1. l'opération n'a pas été préparée très minutieusement;

  2. les bénéficiaires n'avaient pas été suffisamment sensibilisés sur le crédit;

  3. le produit-cible n'était pas analysé en profondeur, surtout les points faibles;

etc.

(3)OVAPAMavec le crédit éleveurMais tous ces projet sont en cours
DERVAM  "             "           "
PIAcrédit agricole

VII. CONCLUSION

Pour réussir la collaboration, il faut:

1. développer avec chaque projet un produit type

Avec chaque projet, la meilleure stratégie est de prendre le temps nécessaire pour développer dans le moindre détail un produit qui s'ajuste aux attentes des bénéficiaires de ce projet. Il faut qu'à la fin du projet, on aboutisse à:

2. identifier les indicateurs de succès

PROPOSITION DE COLLABORATION AVEC LE PROJET

Comme le projet tenait à faire intervenir la TRAFTPRO, ma proposition serait celle-ci:

Le projet dépose un fonds de garantie aux Banques populaires s'élevant à 40 % du crédit à débloquer. Les pêcheurs adressent leurs demandes au projet qui évalue et centralise les demandes pour les acheminer vers les Banques populaires.

La TRAFIPRO fournira du matériel nécessaire aux pêcheurs via le projet moyennant paiement, par les Banques populaires, du total des montants des crédits accordés aux pêcheurs. Le projet jouera ainsi le rôle de transporteur, d'encadrement, de fournisseur d'information et d'intermédiaire entre Banques populaires, pêcheurs et TRAFIPRO. C'est le projet qui s'occupera du recouvrement étant donné qu'il achète la production des pêcheurs, il relèvera sur les montants à payer aux pêcheurs pour d'abord rembourser le crédit Banque populaire.

Problème: Faut-il donner le crédit aux patrons d'unités ou aux pêcheurs eux-mêmes?

Je préfèrerais qu'il soit donné aux pêcheurs eux-mêmes, et par groupe. Ceci pour pouvoir relever le niveau de vie des pêcheurs en augmentant leurs revenus et pour les responsabiliser et leur apprendre à mieux gérer leurs revenus. Ceci permettra aussi aux pêcheurs de supporter l'après-projet sans trop de conséquences.

ANNEXE 6
Liste des participants à la réunion du 5 au 7 décembre 1988

1.M. Uwe TietzeFonctionnaire de la FAO
Division des pêches
c/o FAO
Via delle Terme di Caracalla
00100 Rome
Italie
2.M. Hervé BruExpert en commercialisation
B.P. 221
Gisenyi
Rwanda
3.M. Sylvère KareraComptable du Projet pêche
B.P. 221
Gisenyi
Rwanda
4.M. J.M.V. SemanaMoniteur piscicole
B.P. 221
Gisenyi
Rwanda
5.Mlle Lina MahyAPO Nutririonniste
B.P. 221
Gisenyi
Rwanda
6.M. J. BanyangaAgent de la Caisse centrale des Banques populaires du Rwanda
Kigali
Rwanda
7.M. D. MugabonundiAgent de la Caisse centrale des Banques populaires du Rwanda
Délégation régionale des Banques populaires de Gisenyi
Rwanda
8.Mlle M. NyiramanaCoordinatrice de l'Unité promotionnelle des Banques populaires Ruhengeri-Gisenyi
B.P. 56
Ruhengeri
Rwanda
9.M. D. Ali.LConsultant de l'Agence canadienne de développement international, Division de pêche
1465 Baseline Apt.
1210, Ottawa-Ont.
Krc 3L9, Canada
10.M. G. HanekDirecteur du Projet
B.P. 221
Gisenyi
Rwanda
11.M. T. BaziramwaboDirecteur national du Projet
B.P. 221
Gisenyi
Rwanda
12.M. J. RuremeshaFonctionnaire-Dirigeant du Projet RWA/87/012
B.P. 621
Kigali
Rwanda

ANNEXE 7
Programme du Cours de formation en crédit bancaire pour les pêcheurs du lac Kivu, Rwanda

Lundi, 5 décembre 1988

14 h 30 – 14 h 45:Ouverture du Cours de formationpar G. Hanek, Directeur du Projet
14 h 45 – 15 h 00:Pause café 
15 h 00 – 17 h 00La pêche au lac Kivu: la technologie des pêches, les espèces, la commercialisation et transformation (exposé et discussion)par G. Hanek, Directeur du Projet

Mardi, 6 décembre 1988

08 h 00 – 09 h 45:Revenus, dépenses et crédits des pêcheurs du lac Kivu (exposé)par H. Bru, Expert en commercialisation du Projet
09 h 45 – 10 h 15:Pause café 
10 h 15 – 12 h 00:Discussion 
12 h 00 – 14 h 00:Repos 
14 h 00 – 15 h 30:Caractéristiques d'un système de crédit bancaire pour les pêcheurs (exposé)par U. Tietze, Spécialiste du crédit, FAO, Rome
15 h 30 – 15 h 45:Pause café 
15 h 45 – 16 h 00:Présentation audio-visuelle: Les femmes et la pêche 
16 h 00 – 17 h 00:Discussion 

Mercredi, 7 décembre 1988

08 h 00 – 09 h 45:Le système de crédit auprès des Banques populaires (exposé)par Mme Nyiramana, Unité promotionnelle des Banques populaires Ruhengeri-Gisenyi
09 h 45 – 10 h 00:Pause café 
10 h 00 – 11 h 00:Discussion 
11 h 00 – 11 h 45:Discours de clôturepar G. Hanek, Directeur du Projet

LISTE DES DOCUMENTS DE TRAVAIL DU PROJET PNUD/FAO-RWA/87/012

HUISINGA, C. Promotion et vulgarisation nutritionnelle de Limnothrissa miodon.
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 51 p.
RWA/87/012/DOC/TR/01.

SIBONA, F., Aspects socio-économiques au niveau de la production et de la commercialisation du L. miodon au lac Kivu (Rwanda).
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 45 p.
RWA/87/012/DOC/TR/02.

REUSENS, M., Programme de recherche halieutique au lac Kivu en particulier sur le L. miodon.
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 115 p.
RWA/87/012/DOC/TR/03.

HANEK, G., (red), Rapports des voyages nos 01–15 du projet PNUD/FAO-RWA/87/012,
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 141 p.
RWA/87/012/DOC/TR/04.

TIETZE, U., Système de crédit bancaire pour les pêcheurs au lac Kivu auprès des Banques Populaires du Rwanda.
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 30 p.
RWA/87/012/DOC/TR/05.

HANEK, G., BAZIRAMWABO, T., REUSENS, M., BRU, H. et DIQUELOU, J. La pêche d'Isambaza (L. miodon) au lac Kivu.
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 91 p.
RWA/87/012/DOC/TR/06.

HANEK, G., (red), Rapports des voyages nos 16–30 du projet PNUD/FAO-RWA/87/012,
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 116 p.
RWA/87/012/DOC/TR/07.

DIAKITE, B., Essais de fumage d'Isambaza (Limnothrissa miodon) au Rwanda
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 28 p.
RWA/87/012/DOC/TR/08.

GRASSET, G., Evaluation des techniques et engins de pêche au lac Kivu.
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 14 p.
RWA/87/012/DOC/TR/09

BRU, H., La commercialisation de l'Isambaza (Limnothrissa miodon) au Rwanda, Projet RWA/87/012, 39 p.
RWA/87/012/DOC/TR/10.

HANEK, G., (red), Rapports des voyages nos 31–45 du projet PNUD/FAO-RWA/87/012,
Gisenyi, Projet RWA/87/012, 122 p.
RWA/87/012/DOC/TR/11

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