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2. EFFORTS ET REALISATIONS

2.1 OPERATIONS DE RECHERCHE

2.1.1 Méthodes indigénes d'alimentation du poisson

Les déchets organiques et les sous-produits de l'agriculture peuvent être jetés à l'eau directement; par contre les éléments nutritifs peuvent également être transformés en aliments pour les plantes et les animaux aquatiques. Il ressort des informations disponibles dans les archives de la station de Landjia que la production de poissons ainsi nourris peut atteindre de 1 000 à 4 000 kilogrammes par hectare. On trouvera au Tableau 2 les taux de conversion des aliments. La faiblesse de ces taux de conversion peut être attribuée aux trois facteurs suivants: (1) faible digestibilité; (2) mauvais équilibre des éléments nutritifs ou (3) non-ingestion des aliments. Les ingrédients non transformés directement peuvent être utilisés comme engrais pour la production d'aliments aquatiques. Ce cycle indirect est inefficace et, malgré le coût peu élevé des sous-produits, la production de poisson par cette méthode n'atteint qu'un dixiéme environ du rendement possible par l'utilisation d'aliments équilibrés convenablement préparés.

2.1.2 Technologie indispensable à l'utilisation maximum des ingrédients locaux

La technologie en cause porte sur la formulation des aliments en vue de réaliser l'équilibre le plus propre à atteindre un objectif de production, l'entreposage des ingrédients, leur broyage, les mélanges et, fréquemment, les traitements ultérieurs destinés à donner au mélange la texture la plus appropriée à l'animal devant être nourri. La technologie propre aux aliments des animaux terrestres bénéficie de plusieurs années de recherches, ce qui assure une rentabilité certaine à l'industrie des produits pour animaux.

Les éléments nutritifs existant dans les sous-produits de l'agriculture sont déterminés par des essais chimiques et biochimiques et des expériences alimentaires. La teneur protéique des ingrédients disponibles en République centrafricaine varie entre 0 et 80% et leur taux d'humidité entre 2 et 73%. Placés dans l'eau, certains coulent, d'autres surnagent, d'autres encore forment des suspensions colloïdales. Les poissons choisissent parmi les aliments disponibles ceux présentant une taille, une texture et une saveur acceptables. Même si l'on tient compte d'un coût relativement peu élevé de la matière première et de la main-d'oeuvre nécessaire pour la traiter, il est souvent peu économique de fournir des aliments sous cette forme (voir Tableaux 3 et 4).

Les différents ingrédients produisent des effets complémentaires; de la sorte, un mélange présentera une valeur nutritive supérieure à celle d'un seul élément. Les boulettes alimentaires constituent les mélanges que l'on peut adapter aux goûts des poissons et qui, convenablement formulés, contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires à la croissance. La compression et l'extrusion des boulettes permet l'utilisation d'additifs divers: minéraux, vitamines et médications qui, pris à petites doses, sont susceptibles d'améliorer grandement l'efficacité d'un aliment. La méthode des boulettes permet l'utilisation d'appareils d'alimentation à la demande, qui permettent une croissance uniforme et rapide, une économie de main-d'oeuvre et une diminution des risques de pollution de l'eau par suralimentation.

Par l'utilisation de boulettes alimentaires stables à l'eau, le cycle des matiéres organiques et inorganiques permettant la production de poisson est direct et nettement plus efficace que la production, avec ces mêmes éléments, d'engrais aquatiques destinés à l'alimentation des plantes et animaux aquatiques ensuite ingérés par les poissons.

2.1.3 Examen des composants

Une usine locale a produit un maximum de 900 tonnes par mois de farine de blé, à raison de 78% de farine et 22% de sous-produits, ainsi que l'huile provenant de la pression de 8 000 tonnes par an de noix et graines divers. Les résidus (tourteaux) constituent environ la moitié du rendement des oléagineux. Le contremaître, M. B. Louppe, a exprimé l'avis que l'on pourrait disposer, dans la seule région de Bangui, de 60 000 tonnes de graines de coton alors que 4 000 tonnes seulement sont transformées en huile.

Deux petits moulins à riz fonctionnent pendant quelques mois après la récolte de cette céréale. Des formules alimentaires pour volailles ont été modifiées, remplaçant les issues de blé par du son de riz. Il apparaît toutefois que ce déchet de riz ne conviendrait pas et qu'il est impossible de s'en défaire à quelque prix que ce soit.

Un abattoir local traite environ 80 têtes de bétail par jour, plus quelques animaux plus petits. L'essentiel des parties charnues va aux marchés locaux. Le sang liquide coule dans l'Onbangui, de l'autre côté de la rue. Lorsqu'on a du bois, le sang recueilli dans de vastes récipients est partiellement évaporé.

Le sang concentré est ensuite répandu sur des plaques de ciment et séché au soleil. On le recueille alors et on le met en sacs pour servir à l'alimentation des porcs. Il semblerait que la demande dans ce secteur soit limitée car les sacs de séchage sont rarement utilisés et que des sacs de sang séché soient entreposés en permanence à l'abattoir.

Des déchets de poisson salé en provenance du nord du pays ont été recueillis et broyés à l'abattoir et utilisés par les volaillers en complément des farines de poisson importées (des régions côtières du Gabon et du Cameroun).

La bière produite à partir de grains entiers de riz et d'orge a constamment fourni des déchets humides (73% d'eau) ou “drèches”. La levure liquide a été acheminée vers la fleuve. Sèches, ces matières sont des concentrés de protéines convenant parfaitement à l'utilisation dans les aliments des poissons.

Les quantités par an, coûts, périodes de disponibilité et la composition, compte tenu de l'analyse des échantillons recueillis par le consultant sont récapitulés aux Tableaux 5 e et 6.

2.2 EXPERIENCES DE PREPARATION D'ALIMENTS

Une machine destinée à la fabrication de boulettes alimentaires est arrivée au début de novembre et a été immédiatement utilisée pour la fabrication expérimentale. Du fait de l'absence de vapeur (la chaudière n'est arrivée que quelque deux mois plus tard) et dans la mesure où il est indispensable d'humecter les matières alimentaires sèches pour pouvoir les compresser et les extruder, des déchets humides de brasserie, à la limite de leur valeur physique ont été ajoutés aux différentes formules. Quinze pour cent de la formule, sous forme de déchets de brasserie, ont donné au mélange un taux d'humidité de 10,5 à 11%. Cela, joint à l'humidité préexistante des composants séchés à l'air, amène le taux d'humidité total à quelque 19 à 20%, soit la limite extrême permettant une bonne extrusion et une compression convenable sous forme de boulette solide. Les boulettes molles (semi-solides) ont été produites avec le même matériel mais les problèmes de la manipulation sans danger d'émiettement, puis du séchage et de l'entreposage ont fait renoncer aux formules comportant plus de 15% de déchets humides de brasserie.

Tous les tourteaux de graines et de noix provenant des huileries, ainsi que les brisures de blé ont imposé un broyage avant leur utilisation dans les mélanges alimentaires. Ces composants ont été acquis auprès de l'usine S.I.C.P.A.D. et portés à l'abattoir, qui dispose d'un broyeur Modèle 102D, ou chez un volailler, propriétaire d'un broyeur Law Model de 7,5 CV. Une petite meule à friction a été empruntée à l'huilerie et installée dans le secteur de traitement des aliments pour poissons situé dans l'un des entrepôts de la station de Landjia.

Un moulin manuel et une broyeuse manuelle hélicoïdale ont été montés sur une table. Il aurait été préférable de pouvoir disposer à la station de Landjia d'une installation de broyage mécanique comme le broyeur Modèle 120 D assorti d'un petit écran de treillage métallique.

La formule choisie comme ration normalisée pour faire l'objet d'essais comparatifs avait une teneur calculée à 30% de protéines, dont 1/4 provenait de concentrés de protéines animales (farines de poisson et de sang). Cette formule est exposée au Tableau 7. Compte tenu du coût élevé des éléments protéiques d'origine animale de cette formule, on a préparé un aliment strictement végétal, contenant la même quantité totale de protéines. Cette formule est donnée au Tableau 8.

L'aliment protéique végétal revenait à F CFA 1 1071 pour 100 kg contre F CFA 1 758 pour 100 kg de la formule normalisée contenant des farines de poisson et de sang. L'adjonction de lysine et de méthionine aux aliments végétaux a porté le taux d'amino-acides contenu dans ces aliments au même niveau que les aliments décrits au Tableau 9 à F CFA 1 245 les 100 kilogrammes. La valeur nutritive de ces formules est en cours d'examen dans des réservoirs de la station de Brazzaville (République du Congo).

Le son de riz n'est disponible qu'en septembre, octobre et décembre, si bien qu'il a été remplacé à la mi-janvier par des issues de blé. Plus tard, du son de blé, moins onéreux, a remplacé le son de riz. Ces éléments n'ont pas la même valeur nutritive, et ne produisent pas les mêmes propriétés physiques dans les boulettes: en effet, le son de riz contient davantage de matières grasses que les déchets de blé. Lorsqu'il convient de maintenir constante la teneur en matières grasses d'un aliment expérimental et que le son de riz a été supprimé, on peut remplacer une partie des tourteaux de coton de la formule par des tourteaux de sésame ou de palmiste.

1 U.S.$ 1.00 = 261.00 F CFA (janvier 1972)

La teneur en eau des boulettes extrudées est voisine de 20% (of. formule du Tableau 7) et il est impossible de les sécher avec un ventilateur à température ambiante lorsque cette température augmente tant soit peu. Les boulettes moisissent et les bactéries prolifèrent en quelques jours lorsque les boulettes sont entreposées dans des récipients. De la sorte, la quantité de solides secs fournie aux poissons n'était pas uniforme. Le Directeur du projet a résolu ce problème en prévoyant la construction d'un séchoir solaire, qui a été réalisée d'après les spécifications du document “Le séchoir basculant mis au point par l'I.T.I.P.A.T. d'Abidjan”. Ce séchoir consiste en un long plateau de métal bordé de bois surmonté d'un toit en aluminium. Une pellicule de protection de matière plastique, fixée au milieu du plateau protégeait des insectes les matériaux, disposés de part et d'autre du plateau, tout en augmentant la chaleur produite par les rayons infra-rouges du soleil. En une journée d'ensoleillement moyen, la température à la température à la surface des boulettes atteignait dans le séchoir ainsi couvert entre 57 et 59°C.

Le séchoir est en équilibre sur un axe de soutien et peut être incliné dans le courant de la journée vers l'est ou vers l'ouest de manière à prendre au maximum les rayons du soleil. Vingt kilogrammes de boulettes formaient sur le fond du plateau une couche de 3 centrimètres. En quelque quatre heures, la teneur en eau des boulettes atteignait 5 à 6 pour cent. Une quantité double de boulettes sur le séchoir n'atteignait une teneur en eau de 8 à 9 % qu'au bout d'une journée entière de soleil. Après séchage les boulettes restaient à rafraîchir sur le séchoir pendant une nuit avant d'être utilisées ou entreposées. En cas de danger d'orage, on plaçait le plateau sous un hangar proche.

La surface de séchage était portée à 40 kg ou davantage par jour en fixant des plaques d'aluminium destinées à faire fonction de toît à des rails de bois et un filet de nylon était fixé à de longs plateaux; le tout était porté au soleil pour bénéficier d'un contact maximum avec lui.

Les boulettes composées suivant les formules des Tableaux 7 et 9 ont été expérimentées dans les étangs B-5, B-6, A-2 et A-5. Du fait de l'augmentation de la demande d'aliments liée à la croissance rapide des poissons des boulettes ont parfois été composées et utilisées le jour même de leur fabrication. La teneur en eau moyenne des boulettes alimentaires atteignait environ 11% (voir résultats d'analyses aux Tableaux 8 et 10).

2.3 VARIATIONS DES FORMULES ET TRAITEMENT

On a tenté de porter la quantité de déchets humides de brasserie à 20 % de la formule, mais ces mélanges sortaient de la machine à boulettes beaucoup trop mous et ne pouvaient être manipulés sans grosses pertes; ces boulettes étaient trop humides pour pouvoir sécher convenablement dans le séchoir solaire. Lorsqu'on a disposé de la vapeur qui a pu être ajoutée aux aliments composés suivant les Tableaux 7 et 9, l'excès d'humidité et la structure très fibreuse due à la présence des déchets de brasserie ont entraîné l'impossibilité de produire une boulette dure et stable à l'eau. On peut en conclure que les boulettes ne pouvaient être produites dans la machine du projet que dans la mesure où la quantité de déchets de brasserie dans un aliment non traité à la vapeur ne dépassait pas 15 pour cent.

Des aliments ont été préparés, contenant de la levure liquide et du sang comme sources de protéines et d'humidité, ainsi que comme liant. Lorsque la formule ne comprenait pas de déchets de brasserie, ces éléments ont répondu à ce que l'on attendait d'eux. Toutefois, le mélanger manuel était difficile et si l'on devait ne pas disposer d'un matériel convenable pour mélanger ces éléments, on ne saurait en recommander l'utilisation pour l'alimentation des poissons.

Pour ce qui est des propriétés physiques, les tourteaux d'arachide remplacent avantageusement les tourteaux de graines de coton. Les boulettes contenant des tourteaux d'arachide sont plus dures, deviennent assez brillantes à l'extrusion et sont distribuées par une machine d'alimentation à la demande plus facilement que les boulettes contenant de 30 à 45% de tourteaux de graines de coton. Des aliments contenant des tourteaux d'arachide comme leur principale source de protéines sont actuellement expérimentés à la station du projet à proximité de Brazzaville (République du Congo) (voir Tableau 11).

Il a été possible de disposer de vapeur pour conditionner les aliments mous avant leur transformation en boulettes peu avant le départ du consultant. Ce procédé est utilisé dans l'ensemble de l'industrie alimentaire pour lubrifier les éléments secs, les rendant plus aptes à la compression et à l'extrusion par une virole. De plus, la vapeur gélifie partiellement l'amidon cru existant dans les céréales et dans les concentrés de protéines végétales, ce qui lie les boulettes séchées. Lorsque la vapeur a été utilisée, on a remplacé les déchets humides de brasserie par du son de blé. L'adjonction à un mélange alimentaire de 6% de vapeur donne des boulettes d'excellente qualité. Le séchage est rapide, grâce à l'élévation de la température de l'air entourant la boulette, de plus, cet air est susceptible d'entraîner davantage d'humidité des boulettes que l'air à la température ambiante. En outre, les boulettes traitées à la vapeur étaient recouvertes d'une pellicule qui rendait leur circulation dans un appareil d'alimentation à la demande plus facile que celle des boulettes à surface rugueuse, contenant des déchets humides de brasserie, de la levure liquide et du sang et séchées dans un séchoir solaire.

La teneur en eau des boulettes contenant 15% de déchets humides de brasserie est ramenée à quelque 6 à 8%, ce qui les rend peu aptes à la manipulation, à un entreposage prolongé et au transport; elles devraient en fait être consommées rapidement. Les boulettes pressées à froid et comportant les ingrédients sus-mentionnées ne contiennent aucun liant et le processus n'entraîne aucune gélification. L'élimination des déchets humides de brasserie, dont le seul élément du prix de revient est la manipulation et leur remplacement par du son de blé revenant à 8 F CFA le kg, a porté le prix de la formule de 1 107 à 1 197 F CFA pour 100 kilogrammes. La dépense est infime pour un produit amélioré. Les déchets humides de brasserie apportent 0,6 kg de protéines pour 100 kg d'aliments pour poisson alors que la même quantité de son de blé (15% de la formule) apporte 2,2 kg de protéines pour 100 kg d'aliments du poisson. La valeur nutritive des vitamines et des protéines de la levure des déchets de brasserie peut être récupérée par ailleurs.

2.4 ESSAIS D'ALIMENTATION

Le 4 novembre 1971 un étang de 0,6 ha (B-6) a été peuplé à raison de 2 alevins de Tilapia nilotica au mètre carré. On a calculé que les 152 kg du peuplement représentaient 12 400 poissons.

On a commencé à nourrir ces poissons avec des boulettes le 7 novembre 1972 à raison de 4% de leur poids estimé. Les rations distribuées sont décrites au Tableau 7, la “formule normalisée” contenant 5% de farine de poisson et de sang, respectivement.

Le 8 novembre 1971, un appareil d'alimentation à la demande a été mis en activité dans cet étang. On a placé dans l'appareil la moitié de la quantité de nourriture jugée nécessaire, l'autre moitié étant répandue dans l'étang. Il ressort des échantillonnages effectués que 8 kg ont été distribués tous les jours. On a déterminé par la suite que les poids indiqués par les échantillonnages étaient inférieurs à la moyenne de l'étang.

Un étang de 0,38 ha (B-5) a été peuplé de 7 600 Tilapia le 21 novembre 1971. Ces poissons ont été alimentés suivant la formule végétale figurant au Tableau 9; cette nourriture a été répandue dans l'étang à la main.

Deux étangs de 0,045 ha ont été peuplés de Clarias lazera le 15 novembre 1971. La “formule normalisée” a été appliquée à l'étang A-5 et la formule végétale à l'étang A-2. Des systèmes d'alimentation à la demande ont été installés dans ces étangs le 7 janvier 1972. Neuf cents poissons ont été mis dans l'étang A-5 et 710 dans l'étang A-2.

Dix réservoirs d'une capacité égale à 1 m3 ont été peuplés de 40 Tilapia nilotica le 17 novembre 1971. L'alimentation a commencé le 18 novembre et la “formule normalisée” a été appliquée, les proportions de graines de coton et de son de blé étant modifiées. Des aliments contenant de 20 à 40% de protéines, par paliers de 5%, ont été utilisés dans ces réservoirs. L'expérience a été répétée avec 20 Tilapia par réservoir pendant 13 jours. Les résultats de ces expériences figurent aux Tableaux 12 et 13.

Des graphiques relatifs à la croissance de tous ces poissons, à l'exception de ceux de l'étang A-5 sont reproduits aux figures 2 à 4, les informations de base apparaissant aux Tableaux 10 à 12. Les poissons de l'étang A-5 font encore l'objet d'essais et des informations ont été recueillies sur eux; toutefois les résultats de ces expériences ne sont guère utilisables, du fait de certaines complications. L'échantillonnage du 29 décembre 1971 a ramené de nombreux Tilapia et on en a conclu qu'un passage souterrain existait entre cet étang et l'étang A-6. Les poissons de l'étang A-5 ont été recueillis le 7 janvier 1972: 700 Clarias et 5,4 kg de Tilapia d'un poids moyen de 54,3 g, ainsi qu'une vaste population de reproducteurs de Clarias. Les passages vers A-6 et A-4 ont été comblés et A-5 a été repeuplé de 710 Clarias d'un poids moyen de 54 grammes. Au premier échantillonnage après repeuplement, on a retrouvé des Tilapia. L'étang présentait alors (20 janvier 1972) une fuite à proximité du système de drainage. L'étang a été à moitié vidé et cette fuite a été réparée. On ne connaît pas la densité de la population de cet étang, ni le nombre de Tilapia, ni les effets sur la consommation alimentaire des Clarias ou leur croissance.

Avant le départ du consultant, l'étang A-6 a été vidé, les poissons de taille commerciale vendus et les alevins transférés en B-3 à raison de 2 au mètre carré. Un appareil d'alimentation à la demande a été installé sur B-3; la formule alimentaire appliquée est une “nouvelle formule normalisée”, consistant essentiellement en éléments végétaux comportant des protéines provenant de deux sources au moins (tourteaux de graines de coton, de sésame et d'arachide) et éliminant le mélange vitaminé.


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