Pour aucun des stocks étudiés il n’existe pas de preuve convaincante qu’il y ait réellement besoin de mesures d’aménagement pour maintenir ou augmenter la production globale. Le stock de maquereau se trouve à un niveau relativement bas, mais on ne sait pas de quel ordre exactement est le déclin du stock par rapport aux niveaux précédents ni jusqu’à quel point ce déclin a été provoque par une pêche intensive ou par des causes naturelles, par exemple une baisse du recrutement. De même il n’est pas évident que l’un quelconque des grands stocks pélagiques soit encore sous-utilisé.
Il n’y a par conséquent aucune raison biologique pour recommander de prendre des mesures d’aménagement particulières tel qu’un quota de capture pour un stock donne. Cependant étant donne l’incertitude qui règne au sujet de l’état actuel de l’exploitation des stocks et la possibilité que certains au moins (par exemple le maquereau) puissent être déjà exploites intensivement, une attitude prudente paraît souhaitable. L’opinion du groupe fut aussi que les pays à façade maritime devraient prendre des mesures de protection des nurseries côtières.
