Un rappel de connaissances actuelles a été fait par M. Caverivière. La distribution apparaît complexe. L'espèce est à la fois benthique et pélagique. Au fond, on les trouve de 25 à 60 m. Leur abondance apparente au Ghana varie saisonnièrement et passe en novembredécembre par un maximum correspondant à la reproduction principale. En saison froide, l'abondance est extrêmement faible. Une fraction de la population est rencontrée en surface au-dessus des fonds de 25 à 200–300 m et l'extension vers le large augmente en saison froide.
L'espèce préfère les fonds de granulométrie moyenne évitant les fonds trop durs ou trop mous. Ceci pourrait être mis en relation avec la nécessité de préparer des nids pour la ponte. On n'a jamais recontré de mâles murs, mais seulement des individus de grande taille en repos sexuel. L'hypothèse de l'existence d'une inversion sexuelle paraît plausible (protogynie).
Aucun élément nouveau n'est venu étayer ou infirmer les diverses hypothèses émises auparavant pour expliquer cette prolifération extraordinaire (FAO, 1979a; FAO, sous presse).
Selon les pêcheurs-artisans du Libéria, cette espèce repousserait les autres, empêchant toute capture. Ceci devrait être vérifié.
