Les courbes de sélectivité pour les principales espèces sont disponibles et publiées (Fontana, 1974, Franqueville et Lhomme, 1979). L'inventaire des réglementations officielles a été fait par le COPACE (Ansa-Emmim, 1979). Cependant, les dispositions réglementaires sont souvent peu respectées; les recommandations du COPACE sont peu ou pas suivies, et le contrôle par les pays riverains reste problématique, surtout en ce qui concerne les flottes étrangères.
Une analyse approfondie et des propositions concrètes doivent être faites. Le CRODT (Sénégal), qui dispose des compétences et des données, devrait y consacrer un effort important. Tous les pays concernés devraient, de plus, s'attacher à connaître les mailles réellement utilisées par les flottes exploitant leurs eaux. Le COPACE devra distribuer des jauges (CIEM ou autres) et accélérer l'envoi d'un consultant pour assurer la formation des techniciens nationaux en Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie et Gambie. Rappelons que “de l'avis général, les maillages actuellement employés sur la faune côtière de fonds meubles (sciaenidés, polynémidés) sont trop fins. Les études faites au Sénégal montrent que pour beaucoup d'espèces, l'emploi de mailles de 62 mm (étirées) serait souhaitable” (FAO, 1979).
Fig. 1 - Evolution des cpue en Sierra leone des chalutiers locaux et des chlautiers ivoiriens pour quelques espèces importantes (Echelle en % à la cpue de 1966 prise comme référence)
