1. Infrastructure
La station se trouve juste au nord de la route N 1, Libreville-Kango. Le Bureau de la Direction des Chasses et Pêches est situé à l'autre côté de la même route et distant seulement d'un demi kilomètre de la station.
La station dispose de 18 étangs, dont 7 étangs de barrage et 11 en dérivation. Le plus grand étang a une superficie de 25,50 ares, le plus petit 1,17 ares. Au total, la superficie sous eau est d'environ 1,5 ha (151,86 ares selon le relevé fourni par le chef de la station). La disposition des étangs est indiquée en Figure 2.1.
Aux cours de l'année 1977 les étangs et canaux ont été complétement endommagés et mis hors d'usage lors de travaux routiers. On vient de les remettre en état de fonctionnement il y a peu près d'un an, à l'exception des étangs B1, B5, B7 et D1 qui sont complètement envasés et envahis par des végétaux aquatiques (Leersia hexandra et Nymphea sp.).
Les étangs sont tous alimentés par gravitation au départ de trois sources. Le pH de l'eau serait de 6,5. Le débit des sources serait constant toute l'année et il n'y a jamais de pénurie d'eau.
A quelques exceptions près, les étangs ne sont pas alimentés en prise directe sur un canal, mais l'eau passe d'un étang dans l'autre avec tous les inconvénients que cela comporte (infection en cas de maladies, difficultés lors des vidanges des étangs et lors des assecs).
A la station il y a deux bâtiments: un bureau d'environ 20 m2 et un hangar ouvert pour stockage de matériel et d'outils (environ 50 m2). La station ne dispose d'aucun véhicule.
La station est un terrain appartenant au Ministère des Eaux et Forêts. Il y a des possibilités d'étendre la station plus au nord des étangs existants, sur environ 1 à 1,5 ha.
2. Budget de Fonctionnement
Pour l'année 1979, la station a eu un budget de fonctionnement de CFA.F. 5 million. Avec ce budget on a employé 10 hommes à un salaire mensuel (SMIG) de CFA.F. 30 000 et un menuisier à CFA.F. 50 000/mois. Le chef de station, fonctionnaire des Eaux et Forêts, a un salaire de CFA.F. 95 000/mois. Donc:
Catégorie d'employés | Salaire mensuel | Total par année |
Ouvriers | 30 000 | 3 600 000 |
Menuisier | 50 000 | 600 000 |
4 200 000 |
Sur un budget de fonctionnement de CFA.F. 5 millions, il ne restait donc que CFA.F. 0.8 million pour couvrir les dépenses des matériaux, de l'entretien des étangs, pour les achats d'aliments pour poissons et pour les engrais.
3. Activités de la Station
La station a été créée en 1954. L'élevage a commencé en 1955 avec Tilapia melanopleura introduit de Brazzaville. Onze années plus tard (1967/1968) a été introduit T. nilotica en provenance de Bangui. Clarias lazera a été introduit en 1971 également en provenance de Bangui. Heterotis niloticus avait été introduit du Cameroun le 28 février 1959 (au départ 30 alevins de 20 cm dont deux étaient morts à l'arrivée).
Depuis 1955 la station a servi de transit pour les poissons lors des introductions. Actuellement elle sert à la formation pratique des agents de l'école des Eaux et Forêts du Cap Estérias.
3.1 Production
La station de la Peyrie a fonctionné plus ou moins convenablement jusque'en 1975. Il manque cependant les données indispensables pour préciser quelle a été la production des dernières années.
Durant l'année 1979 il n'y a eu que trois vidanges d'étangs (étangs B4, B5 et D9) mais pour deux étangs l'on ignore la date de la mise en charge et le poids des alevins déversés (B4 et D9). Ces étangs sont restés en charge entre 2 et 3 ans, sans aucune vidange complète et sans alimentation des poissons ni fertilisation des étangs. Des renseignements à ce sujet sont donnés ci-après, à titre documentaire.
Etang B4 (20,27 ares): a été empoissonné le 13 mars 1977 avec 5 kg de Tilapia en mélange. Le 22 novembre 1978 une première vidange partielle a donné 117 kg de Tilapia. Les poissons n'ont pas été alimentés. Une part des poissons a été laissée dans l'étang. On a vidé une seconde fois le 11 août 1979 et on a obtenu une récolte de 128 kg de Tilapia. Des alevins sont restés dans l'étang. La vidange finale (à l'exception de quelques alevins) est donc intervenue 31 mois après la mise en charge de l'étang. En additionant les deux récoltes fractionnées (117 kg et 128 kg) moins la mise en charge (5 kg) la production a été de 240 kg en 2,027 m2, après un élevage de 13 mois, soit un rendement de 457 kg de poissons/ha/an. Ce poisson a également été distribué gratuitement.
Etang D9 (3,87 ares): a été vidé le 19 janvier 1980. On a obtenu une récolte de 74 kg de Tilapia qui a été distribuée gratuitement au personnel. On a laissé à peu près 10 kg dans l'étang, qui a été abandonné depuis 1976 et l'on ne connaît pas la date de mise en charge, ni la quantité d'alevins déversée lors de l'empoissonement.
Aucun des étangs de la station n'est fertilisé et les poissons ne sont pas alimentés régulièrement. On utilise de temps en temps de la drêche de brasserie et des déchets (rejets) de boulangerie ou de meunerie. Récemment on a acheté du son de riz à Tchibanga à CFA.F. 30/kg départ rizerie. A ce prix il faut ajouter les frais de transport sur 600 km (CFA.F. 80 environ la tonne/kilomètre).
3.2 Alevinage
La station de la Peyrie a continué sporadiquement à fournir des alevins de diverses espèces à quelques propriétaires d'étangs en Province de l'Estuaire. Il s'agit surtout de stockage d'étangs de barrage dont la production est insignifiante (pêche à la ligne) et qui ne sont pas exploités rationnellement.
3.3 Recherches
Il y a eu un essai d'élevage associé canards-poissons en 1975, mais dont on n'a pas les résultats. Il n'y a plus eu de recherches depuis.
3.4 Vulgarisation
Aucune action de vulgarisation de la pisciculture en cours depuis plusieurs années (manque de vulgarisateurs et de moyens de transport).
4. Commentaires et Propositions
Du fait de sa situation géographique, la station de la Peyrie est une station de démonstration (cours pratiques pour les élèves de l'Ecole Nationale des Eaux et Fôrets du Cap Esterias), d'alevinage et de production. Dans son état actuel, la station de la Peyrie peut remplir ce rôle, à condition d'y effecteur les travaux suivants:
aménager les canaux d'alimentation de manière à pouvoir alimenter chaque étang en prise directe et indépendamment des autres étangs
remettre en état des étangs D1, B1, B5 et B7 d'une superficie totale de 50 ares
ces travaux terminés, la station de la Peyrie aura une superficie totale de 151, 86 ares
réfection de la piste d'accès à la station
remise en état du hangar pour stockage des outils, engrais et aliments pour poissons
aménagement et protection des trois sources qui alimentent la station
réparation de quatre moines
travaux de peintures et entretien du bureau existant
Le coût de ces travaux estimé à CFA.F. 3,3 million est detaillé ci-après:
• aménagement de canaux d'alimentation | 50 000 | |
• remise en état des étangs D1, B1, B5 et B7 | 3 000 000 | |
• réfection piste d'accès | 48 000 | |
• remise en état du hangar | 57 000 | |
• aménagement des trois sources | 46 200 | |
• crépissage de quatres moines | 21 400 | |
• travaux de peinture et entretien du bureau | 80 000 | |
total | 3 302 600 |
Avec un crédit de CFA.F. 3 303 000, la station de la Peyrie doit pouvoir être parfaitement fonctionnelle à condition qu'il y ait une surveillance adéquate de la main-d'oeuvre pour obtenir des rendements normaux correspondants aux niveaux des salaires payés.
Pour des raisons évidentes de rentabilité économique, le nombre d'ouvriers permanents travaillant à la station de la Peyrie devrait être réduit au strict minimum compatible avec les travaux normaux de la station.
Il est par exemple, inutile et injustifié d'engager un maçon permanent qui touche un salaire mensuel de CFA.F. 50 000, étant donné qu'au cours de l'année il n'y a du travail de maçon qu'au maximum durant trois semaines. Dans ce cas, l'on devrait se contenter de n'engager qu'un maçon temporaire pour trois semaines. Il en résulterait pour la station de la Peyrie, une économie annuelle de CFA.F. 550 000.
Compte-tenu de nombre d'étangs et de la superficie de la Peyrie et tenant compte aussi de son rôle de station de démonstration, le programme de travail de la station devrait être le suivant:
les 11 petits étangs (D1 à D11 inclus = 30 ares) seront utilisés soit comme étangs d'alevinage (production d'alevins), soit comme étangs de recherches (essais de polycultures, de densités, essais comparatifs d'alimentation de poissons, essais de fertilisation, etc.)
les sept plus grands étangs (B1 à B7 inclus = 122 ares) ne serviront qu'à des essais de production intensive (polycultures avec alimentation des poissons et fertilisation des étangs) et élevages associés de porcs-poissons et de canards-poissons
les cessions gratuites d'alevins et de poissons de consomamtion devraient être strictement interdites, car ce n'est pas la manière de démontrer la rentabilité financière de la pisciculture. Tous les produits des activités piscicoles de la station de la Peyrie (alevins, poissons de consommation, production des élevages associées, canards et porcs, les engrais, aliments etc.) devraient à l'avenir faire l'objet de cessions uniquement paysantes et le produit des ventes comptabilisé en recettes de la station, contre remise à l'acheteur d'une quittance ou d'une facture. Ces recettes permettraient de couvrir une partie des coûts de fonctionnement de la station.
4.1 Programme d'alevinage
La station de la Peyrie dispose de géniteurs des espèces suivantes: Tilapia rendalli (ex. T. melanopleura), T. macrochir, T. zillii, T. nilotica, Clarias lazera et Heterotis niloticus. Dans l'état actuel de nos connaissances, seul T. nilotica et C. lazera doivent être considerés comme principales espèces d'élevage et les autres espèces ne doivent être considerées que comme poissons d'accompagnement, en polycultures. Il est donc nécessaire de donner priorité à la production d'alevins de T. nilotica et de C. lazera.
4.1.1 Reproduction de T. nilotica
Placer 25 femelles et 25 males (de 15 à 20 cm) à l'are. Nourrir ces reproducteurs de drêche de brasserie. Dose journalière de 4 pour cent du poids des poissons se trouvant dans l'étang. Vider l'étang tous les trois mois et récupérer les alevins. Remettre sous eau et remettre les 50 géniteurs. La production de ces 25 femelles sera d'environ 40 000 alevins/an (1 600 alevins/femelle/an).
Les alevins de 5 cm et plus seront utilisés pour la mise en charge des étangs de production et pour l'empoissement des étangs en milieu rural. Les alevins de moins de 5 cm seront mis en grossissement (2 alevins/m2) pour un ou deux mois dans des étangs fertilisés.
4.1.2 Reproduction de C. lazera
Deux méthodes: la reproduction naturelle en étangs et la reproduction induite au Doca en bacs en béton.
Pour la reproduction naturelle, stocker 5 males et 5 femelles (géniteurs de 500 à 800 g) par are. Chaque femelle pondra une ou deux fois par saison (octobre à février). L'on obtiendra environ 100 alevins par femelle/saison soit 500 alevins/are pour 5 femelles. Nourrir à la drêche de brasserie comme pour T. nilotica.
En reproduction induite au Doca, l'on peut obtenir en moyenne 200 alevins/femelle/an.
Après un grossissement d'un mois, les alevins sont utilisables pour la mise en charge des étangs de production.
4.1.3 Reproduction de H. niloticus
Dure environ 5 mois par an (d'octobre à février). Comme il n'est pas possible de distinguer les sexes, placer des reproducteurs de 500 g et plus en étangs de 3 à 4 ares à raison de 4 à 6 géniteurs à l'are. Les couples se formeront au moment de la reproduction et de la première nidification. Un couple peut pondre deux fois par saison et donner à chaque ponte environ 100 alevins, soit 200 alevins par femelle et par saison.
4.1.4 Reproduction de T. rendalli et T. macrochir
Même techniques de reproduction que pour T. nilotica. Ces espèces se reproduisent toute l'année.
4.2 Programme de production
Sauf pour certains essais, tous les élevages seront des polycultures, avec T. nilotica comme poisson de base. Tous les étangs seront fertilisés et les poissons seront nourris artificiellement, sauf en élevages associés. Les durées d'élevage seront d'environ six mois.
4.2.1 Mise en charge des étangs
L'élevage simultané, dans le même étang, de plusieures espèces (polycultures) donne des productions plus élevées que l'élevage d'une seule espèce (monoculture). C'est pour cette raison que l'on préconise les polycultures.
Les combinaisons pour la mise en charge des étangs peuvent être les suivantes:
2 alevins de T. nilotica/m2 + 1 alevin C. lazera/m2 (cela ne donne que des poissons de consommation car les Clarias mangent tous les alevins de T. nilotica)
2 alevins de T. nilotica/m2 + 1 alevin Heterotis/m2
1 alevin de T. rendalli/m2 + 1 alevin T. macrochir/m2
même mise en charge que (iii) + 1 alevin de C. lazera/m2 (à la récolte, il n'y aura pas d'alevins, ni de Tilapia, ni d'Heterotis)
Le poids moyen des alevins, à la mise en charge, devraient être le suivant:
- T. nilotica | 8 à 10 g |
- autres Tilapia | 5 à 8 g |
- H. niloticus | environ 15 g |
- C. lazera | 5 à 10 g |
4.2.2 Fertilisation des étangs
Il y a deux possibilités de fertilisation des étangs, soit par une fumure organique (fientes de poules, fumier de porcs, compost, etc.), soit par une fumure minérale (utilisation de superphosphate, de sulfate d'ammonique, d'urée, etc.).
Si l'on peut trouver régulièrement des fientes de poules auprès de certains éleveurs autour de Libreville, cet engrais peut être employé en épandage direct à la surface de l'eau à raison de 8 à 10 kg de fientes/are/mois. Production escomptée: 30 kg de poisson/are/an (3 t/ha/an).
L'on peut également utiliser du compost préparé à base de débris végétaux (herbes diverses, Pueraria javanica, Stylosanthes sp., déchêts de ménage, cendres, fruits avariés, etc.). Les matières végétales et organiques (fumier de chèvres, etc.,) sont déposées dans un enclos en clayonnage dans l'étang. L'on ajoute sur la pile environ 10 kg de matières par are/semaine. La production est de l'ordre de 25 à 30 kg de poisson/are/an (2,5 à 3 t/ha/an).
Comme fumure minérale l'on préconise l'utilisation des engrais suivants:
Le coût d'application de ces engrais est de CFA.F. 122/are/mois. La production serait de 30 à 40 kg/are/an (3 à 4 t/ha/an).
4.2.3 Alimentation des poissons
L'on dispose à Libreville des sous-produits agricoles suivants:
Jusqu'à présent la drêche et la levure de bière sont gratuits et la brasserie accepte de les livrer sur place, du moins sur de courtes distances. Les déchêts de minoterie se vendent à CFA.F. 30/kg, départ usine.
Ces sous-produits permettent de préparer le mélange suivant:
• drêche: | 88 kg à CFA.F. 1/kg | = | CFA.F. 88 |
• déchêts de minoterie: | 10 kg à CFA.F. 30/kg | = | CFA.F.300 |
• levure de bière (humide): | 2 kg à CFA.F. 1/kg | = | CFA.F. 2 |
100 kg | 390 |
Soit un prix de revient de CFA.F. 3,90/kg arrondi à CFA.F. 4/kg. Le coefficient nutritif (CN) de ce mélange est estimé à 10, ce qui veut dire qu'il faudra approximativement 10 kg de ce mélange pour obtenir un kg de poisson.
La ration journalière sera de 4 pour cent du poids estimé de poisson se trouvant dans l'étang. L'on calculera la ration sur la base des résultats de pêches de contrôle à faire chaque mois (poids moyen des poissons capturés multipliés par le nombre de poisson déversé dans l'étang lors de la mise en charge).
4.2.4 Elevages associés de porcs et de poissons
Les mises en charge seront les mêmes que pour les polycultures, mais sans alimentation artificielle ni fertilisation minérale.
Les élevages associés porcs-poissons se feront sur les étangs B4 (23,33 ares) et B6 (11,88 ares), soit une superficie totale de 35,11 ares sur lesquels on élèvera 35 porcs. La durée d'élevage étant de six mois, il faut prévoir l'achat annuel de 70 porcelets d'environ 10 kg chacun.
L'on construira deux porcheries en bois, sur pilotis, de 70 m2 au total (2 m2/porc) dont le coût et estimé à CFA.F. 350 000.
Les porcs recevront la même nourriture que les poissons (ration moyenne/jour de 2 kg de mélange) plus de la verdure à refus.
Les porcs se vendront après 5 à 6 mois quand ils auront atteint environ 60 kg, poids sur pied. Rendement prévu: 70 porcs/an à 60 kg, poids vif = 4 200 kg à CFA.F. 500/kg sur pied, CFA.F. 2 100 000/an. Poisson provenant de l'élevage associé: 85 kg de poissons/are × 34 ares, c'est à dire 2 890 kg à CFA.F. 600/kg ou CFA.F. 1 734 000/an.
4.2.5 Elevage associé ‘canards-poissons’
Mise en charge des étangs: les mêmes que pour les polycultures, mais sans alimentation artificielle des poissons, ni fertilisation minérale des étangs.
Les abris pour canards seront construits sur les étangs B2 (10,60 ares) et B3 (8,51 ares) soit une superficie totale de 19,11 ares sur lesquels on élèvera 191 canards (densité de 10 canards/are). La durée d'élevage étant de 5 à 6 mois il faudra prévoir l'achat annuel de 382 cannetons à CFA.F. 800 pièce.
Les abris pour canards seront construits en bois sur pilotis. Il faut prévoir deux abris de 58 m2 au total (3 à 4 canards/m2 d'abri). Le plancher sera à claire-voie (lattis) pour laisser passer les déjections et les restants de nourriture des canards. Le coût de deux abris est estimé à CFA.F. 114 000.
La nourriture des canards sera la même que celle des poissons et des porcs (en moyenne 150 g de mélange par canard et par jour), plus de la verdure hâchée à refus.
Les canards se vendront après 5 à 6 mois, quand ils auront atteint un poids moyen de 1,5 kg, poids vif. Rendements prévus:
382 canards de 1,5 kg = 573 kg/poids vif à CFA.F. 1 200/kg, ou CFA.F. 688 000/an
poissons de l'élevage associé: 19 ares à 50 kg/are/an = 950 kg de poissons frais à CFA.F. 600/kg, ou CFA.F. 570 000/an
5. Bilan d'Exploitation Prévisionnel
Si l'on applique le programme d'exploitation tel qu'il est préconisé à la section 4.2, la station de la Peyrie pourrait avoir un bilan positif annuel de l'ordre de CFA.F. 3,5 millions, comme on peut le constater au tableau 2.1 ci-après.
Tableau 2.1
Station Piscicole de la Peyrie, Investissements, Frais et Recettes
(CFA.F.)
Investissements | ||||
- | remise en état de la station | 3 300 000 | ||
- | construction de porcheries | 350 000 | ||
- | construction des abris pour canards | 114 000 | ||
- | un jeep (type Susuki) | 1 500 000 | ||
Total | 5 264 000 | |||
Frais de fonctionnement annuel | ||||
- | main-d'oeuvre | 2 604 000 | ||
- | matériel + outillage | 251 000 | ||
- | transports | 400 000 | ||
- | divers | 50 000 | ||
Total | 3 305 000 | |||
Dépenses et recettes d'exploitation | Dépenses | Recettes | ||
(i) | Alevinage | |||
- alimentation poissons | 5 200 | |||
- alimentation essais | 24 000 | |||
- fertilisation alevinage | 14 600 | |||
- fertilisation essais | 14 600 | |||
- ventes alevins | 1 260 000 | |||
- ventes poissons des essais | 300 000 | |||
Total | 1 560 000 | |||
(ii) | Polyculture (67 ares) | |||
- alimentation | 107 200 | |||
- fertilisation | 97 820 | |||
- ventes poissons | 1 608 000 | |||
(iii) | Elevages associés porcs-poissons | |||
- achats porcelets | 700 000 | |||
- achats aliments | 102 200 | |||
- ventes porcs | 2 100 000 | |||
- ventes poissons | 1 734 000 | |||
Total | 3 834 000 | |||
(iv) | Elevage associé canards-poissons | |||
- achats canetons | 305 600 | |||
- aliments canards | 84 040 | |||
- ventes canards | 688 000 | |||
- ventes poissons | 570 000 | |||
1 258 000 | ||||
Dépenses totales d'exploitation | 1 455 000 | |||
Recettes totales d'exploitation | 8 260 000 | |||
Recettes moins dépenses d'exploitation | 6 805 000 | |||
Recettes moins frais de fonctionnement | 3 500 000 |
FIGURE 2.1