Pendant les dix dernières années, la consommation de poisson a fortement augmenté en Côte d'Ivoire, principalement du fait de l'importation de poisson congelé. La consommation per capita a été estimée à 27,5 kg pour l'année 1977. La consommation varie beaucoup d'une partie du pays à l'autre. Elle a été estimée à près de 60 kg/habitant/an pour la région d'Aboisso - San Pedro, sur la côte, et à 2,6 kg pour la région de Korhogo - Odienne. Néanmoins, le poisson constitue plus de 50% de la consommation des protéines animales dans le pays.
Il y a quelques années, le taux de couverture de la consommation globale de viande par la production nationale était de 40 pour cent.
Pour améliorer le régime alimentaire des habitants ruraux ainsi que le bilan commercial, le Gouvernement poursuit une politique d'augmentation de la production nationale de viande et de poisson, y compris l'aquaculture. Le but du plan national pour la période 1976–1980 était d'arriver à une consommation per capita de 30 kg de poisson par an; une consommation de 35 kg/capita/an était prévue pour l'année 1985.
On avait prévu en 1975, un investissement d'un million de Fr. CFA dans l'aquaculture pendant la période 1976–1980, ce qui équivalait à 17 pour cent de l'investissement de l'Etat pour tout le Service des Pêches pendant cette même période.
Le Gouvernement n'étant pas entièrement convaincu de la rentabilité à longue échéance, des activités piscicoles soutenues par l'Etat, a accepté la proposition de l'ADCP (Programme de Mise en Valeur et de Coordination de l'Aquaculture) de faire une étude sur l'économie de l'aquaculture en Côte d'Ivoire.
