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3. EXPLOITATION

3.1 ORGANISATION GENERALE DE LA STATION

3.1.1 Personnel

3.1.1.1 Cadres (fonctionnaires)

Ils sont au nombre de trois:

3.1.1.2 Main-d'oeuvre

Elle est composée de quatre personnes:

La répartition de cette main-d'oeuvre est donnée dans le tableau 2.

3.1.2 Approvisionnement

3.1.2.1 Aliments

Les faibles disponibilités en aliments et les coûts de transport élevés obligent à des achats en gros (5–6 t) de manière à rentabiliser au mieux le camion Toyota disponible à la station de Bangui. Ce tourteau est acheté à Bangui pendant la plus grande partie de l'année. Une réserve doit être faite en juillet pour couvrir la soudure (jusqu'en décembre). Le maïs est ramassé d'octobre à janvier dans la région de Bouar et le mil, de janvier à mars dans la région de Ndim (180 km au nord de Bouar) pour une réserve de 9 mois (les prix pratiqués à partir d'avril sont prohibitifs). La farine de sang (faible disponibilité) et les os calcinés, sont achetés à l'abattoir local. Les vitamines ont la même origine que les produits vétérinaires (3.1.2.3). On trouvera au tableau 7 une estimation prévisionnelle des besoins en aliments pour 1985, calculés d'après le planning d'exploitation des élevages.

3.1.2.2 Animaux

Les porcs étant produits sur place, seules les volailles sont achetées à l'extérieur. Elles sont importées de France par avion en poussins de un jour, les élevages de poussins étant inexistants en République centrafricaine. Les larves de Clarias sont envoyées par l'écloserie de Bangui par avion ou par route.

3.1.2.3 Produits vétérinaires

Ils sont achetés à bon prix auprès de l'Association nationale des éleveurs centrafricains (ANEC) à Bangui. Pour éviter les mauvaises surprises, les vaccins et un complément de vitamines sont systématiquement commandés en même temps que les volailles chez l'éleveur français.

3.1.3 Programme de vidanges

Quinze étangs sont vidangeables aux fins de production pour le marché. A raison de 2,7 vidanges/étang/an (un cycle de production @ 130 jours) il est possible d'approvisionner le marché local trois semaines sur quatre et le vendredi. Le vendredi le plus proche du premier mois, entre le 25 et le quatre, est laissé libre, en raison du faible pouvoir d'achat à ce moment (les fonctionnaires sont normalement payés avant le 5 du mois). Les quatre grands étangs avec élevage associé, sont vidés de préférence vers le 10 du mois ou pour les fêtes religieuses et patriotiques.

3.1.4 Programme d'exploitation des élevages associés

On se reportera au chapitre 3.3 et aux tableaux 8 et 9 qui concernent l'exemple de 1985.

3.1.5 Moyens de contrôle

Les alimenteurs tiennent à jour une fiche de stock pour chaque type d'aliment.

Pour les volailles, une fiche d'élevage est tenue à jour pour chaque bande d'animaux. Le modèle est celui proposé par Mievis, légèrement modifié (annexe 6). Une fiche de ponte en sus est tenue pour les pondeuses.

Chaque loge de la porcherie est dotée d'un cahier où sont notés toutes les opérations. Une récapitulation est effectuée chaque mois et à la fin de chaque élevage par le chargé des élevages.

En plus du sommier général de la station, chaque étang fait l'objet d'une fiche de vidange pour chaque cycle de production (annexe 7).

3.2 EXPLOITATION PISCICOLE

3.2.1 Préliminaires

La pisciculture à Bouar est basée essentiellement sur le tilapia (Tilapia nilotica), qui, outre ses nombreuses facilités d'élevage, a aussi l'avantage d'être très prisé par les consommateurs, même à une taille relativement modeste (50–100 g), inacceptable dans d'autres pays.

Le système utilisé est la monoculture mixte de tilapia et, dans une faible mesure, la polyculture avec Clarias (Clarias lazera). Le niveau technique du personnel ne permet pas d'envisager actuellement la culture du tilapia en monosexe.

3.2.2 Technique de production

3.2.2.1 Empoissonnement

Jusqu'à la fin de 1983, les bassins ont été empoissonnés classiquement à deux tilapias/ m2, avec un poids moyen variant de 10 à 30 g. Devant les faibles taux de survie obtenus (33,3 pour cent au deuxième semestre de 1983), on a supprimé la période de grossissement des alevins et on a mis en charge avec des alevins de 2 à 10 g, à raison de 3 à 5/m2 selon les possibilités, de manière à obtenir une densité suffisante en fin de cycle.

Les Clarias (pm: 1 à 3 g) sont placés de préférence dans les étangs à élevage associé, à raison de 1 à 2/m2 et dans la semaine qui suit l'empoissonnement en tilapia.

3.2.2.2 Elevage

Chaque étang, y compris ceux sous élevage associé, reçoit quotidiennement une ration de tourteau broyé à raison de 2 pour cent de la biomasse. Cette dernière est estimée toutes les six semaines à partir de pêches de contrôle à l'épervier. La ration quotidienne ainsi distribuée a été de 25 kg pendant le premier semestre de 1984.

Le cycle de production est de l'ordre de 130 jours, ajustable en fonction des contraintes de commercialisation, et des influences climatiques (fraîcheur du début de saison sèche).

3.2.2.3 Vidange

Commençant tôt (5 heures ou 5 h 30 du matin), elle implique une dizaine de personnes dont un chef de station, deux moniteurs, une sentinelle, et un manoeuvre, qui travaillent de une à trois heures pour assurer la vidange et le premier triage.

Les poissons récupérés à l'épuisette dans la pêcherie, sont étalés sur une table de tri cannée, placée au bord de l'étang et séparés en catégories “alevins” et “marchands”. Les premiers, stockés provisoirement dans des demi-fûts de 100 l sont transportés (à sec) dès que possible dans des étangs de stockage (environ 50 m2). On procède de même avec les marchands en surplus (au-delà de 150 kg).

A partir de novembre 1984, le système a été modifié grâce à l'achèvement du bâtiment de travail: les poissons sortis de l'étang par une équipe sont placés directement dans des demi-fûts de 100 1 disposés dans le véhicule (Land-Rover) de la station. Celui-ci assure le transport jusqu'au bâtiment de travail, où le poisson est directement déversé dans les grands bacs. Une deuxième équipe y assure le triage.

3.2.2.4 Commercialisation

Après le triage et la pesée de l'ensemble de la production, le poisson marchand est vendu en deux temps:

Premièrement à la station, au bord de l'étang dans l'ancien système, dans le bâtiment de travail actuellement (les poissons y sont conservés vivants dans les bacs de 0,6 m3) et ensuite, dès 7 h 30 du matin, à la fois au marché central (deux personnes amenées en Land-Rover) et dans tous les bureaux de l'administration (tournée de la Land-Rover), si la production est suffisante.

La vente est en général terminée avant 10 heures. Si la production est trop importante, le surplus est écoulé le lendemain.

Le tilapia pesant entre 50 et 125 g est vendu à 600 FCFA/kg. Au-delà de ce poids il coûte 800 FCFA/kg, c'est-à-dire au même prix qu'un kg de Clarias (prix de fin 1984).

3.2.2.5 Production d'alevins

La série F (10,33 ares) a été consacrée à cette fonction avec des résultats médiocres dus surtout à un problème d'eau (débordement lors des pluies qui provoquent de fortes infiltrations) non maîtrisé par le garde-bassin.

La majeure partie des alevins destinés à la vulgarisation a donc été fournie par les étangs de production, en monoculture mixte.

La densité utilisée en étang F était de l'ordre de 40 poissons/are (3♀ pour 1♂).

3.2.2.6 Utilisation des élevages associés

A l'exception des canards, utilisés parfois à 10–12 ares pendant cinq à six semaines, les élevages associés n'ont jamais atteint de densité limite pouvant causer des problémes liés à une surfertilisation.

Les poulets de chair, présents sur l'étang de cinq à huit semaines, ont été utilisés à une densité de 4 à 8/are, avec de bons rendements en poissons (supérieurs à 5 t/ha/an).

Les pondeuses, permanentes, sont utilisées à raison de 3 à 6/are.

La porcherie, qui doit fertiliser quatre étangs, totalisant 32,96 ares ne comptait, à fin 1984, que 13 porcs fertilisant seulement deux bassins (24 ares) dont les résultats de production ne sont pas encore connus.

L'extension prévue pour 20 porcs à l'engrais doit permettre d'arriver à une densité de 1 porc/are.

3.2.3 Résultats obtenus

Ils sont très variables mais en augmentation constante depuis 1982 (voir rapports semestriels d'activité). De 710 kg/ha/an à la mi-1982, le rendement moyen est passé à 3,6 t/ha/an à la mi-1984. Cette augmentation est due à la distribution, maintenant quotidienne de tourteau et à la mise en place des élevages associés. Le tableau 3 résume les données concernant une série de productions sous élevage associé.

En 1983, la station a produit 4,6 t (poids net) de poisson et commercialisé environ 2,8 t sur le marché. En 1984, le poids commercialisé devrait atteindre 3,5 t.

Même sous des conditions meilleures apparentes, la variabilité des résultats reste grande:

3.2.4 Pathologie

Bien que l'on puisse supposer que les faibles taux de survie soient aussi dus à certaines maladies, il n'a pas été possible de mettre ce phénomène en évidence.

Les apparitions fugaces de Myxobolus n'ont finalement eu aucune répercussion fâcheuse.

Une infestation remarquable, constatée après six semaines de production, et affectant surtout les alevins, s'est résorbée complètement dans les deux mois suivants. La vidange a donné lieu au rendement record de la station (10 t/ha/an sur 12,95 ares de 110 canards) avec une proportion de 70 pour cent d'alevins (350 kg sur 500).

3.2.5 Expérimentations

3.2.5.1 Tilapia et Clarias

Le manque de temps et d'infrastructures adéquates n'ont pas permis de mener des expériences statistiques. Les quelques essais menés sur Tilapia et Clarias (densité de mise en charge, poids moyens de mise en charge, type d'alimentation) ont surtout été le reflet de contraintes techniques, biologiques et financières prévalant à Bouar. Les résultats de ces “essais”, confrontés à d'autres (principalement ceux de La Landjia à Bangui) ont abouti aux principes appliqués dans la section 3.1.2.

La reproduction naturelle contrôlée du Clarias était effectuée de temps en temps jusqu'au début de 1982. A la suite de la liquidation du stock de Clarias, elle n'a pas été reprise, la station s'alimentant alors en larves provenant de l'écloserie de Bangui.

3.2.5.2 Carpe commune

A Bouar étaient stockés les derniers exemplaires de carpe commune, importés primitivement du Cameroun à Bangui en 1978 et retirés de La Landjia en raison des fortes mortalités constatées (par manque d'oxygène). Ces carpes (N = 12), Pm@ 5 à 8 kg) ne se sont jamais reproduites naturellement. Deux essais de reproduction artificielle menés à fin mars et au début de juillet 1983 dans des conditions techniques très sommaires, ont échoué et provoqué la mort de plusieurs individus.

Les trois derniers exemplaires stockés dans un étang F peu profond, ont été trouvés morts, en février 1984, au moment des fortes chaleurs.

La température élevée de l'eau, conjuguée à une fertilisation intense (inexistante les années précédentes), a provoqué un manque d'oxygène létal en fin de nuit.

3.3 EXPLOITATIONS ASSOCIEES

3.3.1 Caractéristiques du marché et contraintes

3.3.1.1 Caractéristiques du marché

Trois possibilités d'écoulement des produits existent:

Le marché local est caractérisé par un faible pouvoir d'achat et par certaines habitudes alimentaires; un canard-type de 2,5 kg est peu apprécié à cause de son prix élevé au kilogramme et de son poids unitaire qui le mettent hors portée par la plupart des ménages. Pour la même raison, il n'est pas conseillé de faire de trop gros poulets vu que les gens achètent la bête unitairement et non au poids. Les oeufs, rares mais appréciés, ont un marché sûr. Les porcs par contre, dans une région à forte proportion musulmane et vu leur coût de production, ne peuvent pas être écoulés localement mais seulement chez quelques privés européens.

L'armée française (de 500 à 1 000 hommes), située à proximité, constitue un client potentiel énorme mais instable. Contrairement au précédent cas, le problème provient parfois de l'insuffisance de l'offre de la station en ce qui concerne les canards et les poulets qui doivent être fournis en quantités minimums. Les porcs en carcasses (préparés à la station) sont par contre acceptés au même prix qu'à Bangui, mais avec des restrictions dues aux possibilités de stockage.

Le marché de Bangui est constitué par les grandes maisons de la place (Dias, Moura, Score, etc.) qui apprécient assez peu les canards, mieux les poulets, mais qui recherchent en particulier les porcs, très rares sur le marché. La vente sur Bangui diminue bien entendu substantiellement les bénéfices à cause du transport (450 km).

3.3.1.2 Contraintes

En République centrafricaine il n'existe pas de producteurs de poussins. Ceux-ci (canards, poulets de chair et pondeuses) sont donc régulièrement importés de France par avion, à un jour de vie. Pour des raisons techniques dont faible niveau de la main-d'oeuvre, problèmes d'infrastructures, etc.), on a renoncé à produire les poussins à la station.

La même démarche était prévue pour les porcs à fournir par la ferme du Collège technique de l'élevage de Bouar. Sa faillite a obligé la station à se doter de ses propres reproducteurs.

Les difficultés d'approvisionnement en aliments et produits vétérinaires (voir section 3.1.2) ainsi que la faible technicité de la main-d'oeuvre ont conduit à simplifier grandement les techniques d'élevage (voir annexe 8, Mémento des élevages associés), pour limiter au maximum les changements, sources de beaucoup de problèmes.

3.3.2 Canards de Pékin

3.3.2.1 Elevage

Les techniques utilisées ont été résumées dans l'annexe 8.

3.3.2.2 Résultats obtenus

Les résultats obtenus au cours de six élevages sont repris dans le tableau 4.

A l'exception d'un accident (deuxième bande) dont a également souffert une bande de pondeuses, cette spéculation se révèle particulièrement fiable et rentable sur le plan financier.

3.3.2.3 Programme d'exploitation

L'élevage de cinq bandes par an est tout à fait possible. Cependant, afin d'éviter toute confusion et désorganisation que pourrait causer une trop rapide rotation des élevages, il est préférable de s'en tenir à quatre bandes/an, ce qui permet une préparation et un entretien correct des matériaux d'élevage, une bonne fertilisation des étangs, une rentrée substantielle d'argent et un amortissement suffisant.

Le programme applicable pour 1985 est donné dans le tableau 8.

3.3.3 Poulets de chair

3.3.3.1 Elevage

Les poulets utilisés sont de type Derco 509. Les techniques d'élevage utilisées ont été résumées dans l'annexe 8.

3.3.3.2 Résultats obtenus

Les résultats sont repris dans le tableau 5. Cette spéculation rencontre plus de problèmes que les canards, car sans accident majeur, on constate une perte moyenne de 25 pour cent dont une partie non négligeable a lieu, par piquages dans le dernier mois d'élevage, faisant également monter le QN. Malgré des apports vitaminés supplémentaires, il n'a pas été possible d'éliminer ce phénomène.

3.3.3.3 Programme d'exploitation

Ce programme est parallèle à celui des canards de Pékin, étant donné l'origine commune des poussins (voir tableau 8).

3.3.4 Pondeuses

3.3.4.1 Elevage

Les caractéristiques en sont résumées dans l'annexe 8.

3.3.4.2 Résultats obtenus

Ils ont été explicites dans le rapport d'activité du premier semestre 1984, après un an d'élevage (tableau 6).

Cette spéculation a connu beaucoup de problèmes. Elle a été caractérisée par un taux de ponte constamment médiocre dû probablement à des conditions microclimatiques peu favorables (fortes variations nycthémérales de température); à des conditions parfois limitées d'alimentation et à un suivi vétérinaire insuffisant.

On a d'autre part constaté une destruction des oeufs par les poules, phénomène résolu par l'utilisation de pondoirs à fond incliné.

3.3.4.3 Planning d'exploitation

Ce programme applicable en 1985 est donné au tableau 8.

3.3.5 Porcs

3.3.5.1 Elevage

Les techniques utilisées ont été résumées dans l'annexe 8. On rappellera que les porcs utilisés sont des large-white.

3.3.5.2 Résultats obtenus

Cette spéculation n'a démarré qu'à fin juillet 1984 par l'achat de neuf porcelets. Une partie du lot a été vendue en décembre et les résultats ne sont pas encore disponibles.

Les deux truies achetees à Bangui en août 1984 en même temps qu'un verrat, ont mis bas en décembre à 15 jours d'intervalle. Les deux ont eu des mises-bas difficiles (de 12 à 16 heures) qui se sont soldées par plusieurs morts-nés. La première truie a en outre souffert de mammite et a perdu tous ses porcelets. Une jeune truie achetée en septembre sera disponible pour la reproduction en janvier, ce qui portera à trois le nombre des reproductrices.

3.3.5.3 Planning d'exploitation

Il est donné au tableau 9.

3.4 RENTABILITE DE LA STATION

3.4.1 Situation globale

Les calculs se font sur la base des six premiers mois d'exploitation de 1984, tels que repris dans le tableau 10. Ce tableau ne comprend pas les frais de salaires du personnel (quatre personnes, voir tableau 2) qui s'élèvent mensuellement à FCFA 83 845, soit FCFA 503 070 pour six mois, mais comprend FCFA 319 047 d'investissements réalisés au titre de la réhabilitation de la station. A l'aide des états de stocks (tableau 11) on calcule un bénéfice de FCFA 627 259 sur six mois, soit FCFA 1 254 518 pour l'année (tableau 12).

Les différents travaux d'investissement réalisés sont portés par le projet au titre de réhabilitation de la station. Si l'on tient compte des frais de transport tels que calculés par Lietar, qui incluent le fonctionnement d'une Land-Rover et d'un camion (partagé avec les autres stations), on obtient le solde négatif de FCFA 963 815.

Cette valeur est cependant exagérée à la fois pour 1984 et surtout pour 1985.

3.4.2 Rendement des différentes spéculations

On comparera avec profit les tableaux 4, 5, 6, 10 et 11. Le poisson apparaît être la meilleure spéculation avec 60 pour cent de bénéfice sur ses recettes, tandis que les canards laissent un gain d'environ 38 pour cent. Ces chiffres sont calculés dans les tableaux 4 et 10.

Une vente tardive des poulets en juillet explique le chiffre relatif du tableau 10, qui est à corriger de la valeur en stock (tableau 4).

Les poulets de chair (18,6 pour cent de bénéfice d'après le tableau 5) et surtout les pondeuses apparaissent comme deux spéculations fragiles à surveiller de très près.

On notera bien évidemment que le poisson a un coût de production particulièrement bas grâce à la fertilisation gratuite dont il bénéficie de la part des autres spéculations.


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