En étroite collaboration avec la Direction du Centre Piscicole National et les Chefs de Stations Piscicoles Principales, l'expert-conseil:
A) Domaine technique
conseillera à la réfection des étangs qui présentent des infiltrations chroniques par l'assiette et par les digues;
étudiera le problème d'approvisionnement en eau des stations pour en éviter la carence pendant la saison sèche;
étudiera la disponibilité/coût des sous-produits agro-alimentaires dans les trois zones d'action du projet et mettra au point des formules alimentaires rentables pour les élevages associés et piscicoles en fonction de la disponibilité durant l'année;
évaluera les techniques de l'élevage associé en vue d'optimiser la production du petit bétail et du poisson;
évaluera les techniques piscicoles utilisées dans les stations piscicoles ainsi qu'en milieu rural (pisciculture familiale et artisanale);
assurera la formation du personnel national en réfection d'étangs et techniques piscicoles.
B) Domaine de gestion, supervision et évaluation
évaluera l'évalution de l'autofinancement des trois stations piscicoles principales et la gestion du Service piscicole;
assistera et donnera des conseils pour améliorer la gestion des trois stations piscicoles principales et établira des études de faisabilité pour chaque type d'élevage, c'est-à-dire, (i) les élevages associés, (ii) les élevages de poisson marchand, (iii) les différentes méthodes d'alevinage;
établira un plan de gestion pour chacune des trois stations sur plusieurs années et les termes de références exacts du personnel afin d'optimiser les entrées et de limiter les coûts pour assurer leur autofinancement;
étudiera les conditions de production en milieu rural afin d'identifier les contraintes sociales et économiques à la production et déterminer ainsi les moyens à mettre en oeuvre afin d'améliorer les bénéfices des pisciculteurs privés;
évaluera les services rendus aux pisciculteurs privés par le Service piscicole et si opportun redéfinira son statut et les termes de références de chaque fonctionnaire afin de revaloriser et d'optimaliser la distribution de ces services et d'étudier les possibilités d'une éventuelle prise en charge de ces services par les pisciculteurs artisanaux;
établira un rapport d'évaluation du projet avec une analyse des résultats acquis et avec des conclusions/ recommandations au sujet de l'opportunité d'une deuxième phase du projet dont la mission présentera une première ébauche de document.
FAO | ||
MM. | Ibrahim Ari T. | Représentant |
Ngopya F. | Représentant par intérim | |
Carriço Jacinto | Chargé de Programme | |
PNUD | ||
MM. | Gitera Kya Kaysire | Représentant Résident |
Angelo J. Victor | Représentant Résident Adjoint | |
Mme | Piazza Barbara | Ass. du Représentant Résident (Chargée du projet pisciculture) |
M. | Konvalinka Laszlo | CTP, projet PNUD/OMM CAF/84/007 (Agro-météorologie-hydrologie) |
Ministère des Eaux, Forêts, Chasses, Pêches et Tourisme | ||
MM. | M'Bitikon Raymond | Ministre |
Koulegbo Jean | Secrétaire général | |
Mordomti André | Directeur général | |
Bangassi Léon | Directeur des Pêches et Pisciculture | |
Wabongo Guy | Chef de service Pisciculture | |
Centre Piscicole National (CPN) | ||
MM. | Yamindou Jean | Directeur |
Zoumingui Jonathan | Chef de Sce Adm., Financier et Matériel | |
N'Djikara Emmanuel | Responsable du Service national de vulgarisation | |
Bisset Jacques | Chef de Station, Bangui | |
Koyaguitrembi Maurice | Chef de Station, Bouar | |
Abakar Paul-Célestin | Chef de Station, Bambari | |
Ndodet Boniface | Chef de Service Recherches | |
Kaïmba Barthélémy | Chef de Station adjoint, Bangui | |
Ngaikoïssé Guy-Isaac | Responsable de vulgarisation, zone centrale | |
Kasselehene Marcel | Gestionnaire du Crédit piscicole | |
Sadaka Gabriel | Technicien d'élevage, Bangui | |
Coudane Jean | Technicien d'élevage, Bouar | |
Mbaki François | Moniteur piscicole, Bangui | |
Zhirin Pierre | Moniteur piscicole, Bangui | |
Boudongui Fidèle | Moniteur piscicole, Bangui | |
Yoro Antoine | Moniteur piscicole, Bangui | |
Gohi Joseph | Moniteur piscicole, Bouar | |
Kanga Pierre | Moniteur piscicole, Bouar | |
Bamouna Jacques | Moniteur piscicole, Baoro | |
Ramadane-Ngatoua Albert | Moniteur piscicole, Bambari | |
Tépando Mathias | Moniteur piscicole, Bambari | |
Yephte Michel | Moniteur piscicole, Grimari | |
UNICEF | ||
Mme | Touré N'Gom Marie | Représentant |
MM. | Raby Anthony | Administrateur de Programme |
Sawadogo Kibsa | Chargé de la Section approvisionnement | |
Mlle | Loriston Michèle | Assistante de Programme |
Peace Corps | ||
Mme | Gruber Tapsoba Thérésa | Directrice adjointe (Gestionnaire USAID) |
Mlle | Littell Karen | Volontaire, Bangui |
M. | Epps Quintan | Volontaire, Yaloké |
Organisation canadienne pour la solidarité et le développement (OCSD) | ||
Mme | Bernier Pierre | Agent de liaison |
M. | Berubé Michel | Volontaire (Groupement à Action piscicole de N'Drès) |
Banque de Crédit Agricole et de Développement (BCAD) | ||
MM. | Jaulin René | Directeur général |
Mokamanédé Godefroy | Directeur de crédit | |
Fédération nationale des éleveurs centrafricains (FNEC) | ||
M. | Sanschaud Frédéric | Responsable atelier d'alimentation et magasin |
TABLE DES MATIERES
Introduction: brève introduction
Météorologie/hydrologie: brève description des données climatiques et hydrologiques
Personnel
3.1 Cadres
3.2 Main-d'oeuvre: brève description du personnel permanent et temporaire, mentionner la source de financement
3.3 Commentaire
Equipement: description du matériel roulant et de terrain, matériel nouveau, matériel amorti, suivi du commentaire (voir tableau 1)
Travaux
5.1 Infrastructure administrative
5.2 Infrastructure de production
5.3 Autres
Production
6.1 Production piscicole
6.1.1 Superficie exploitée: nombre de bassins sous eau exploités, superficie, diminution/augmentation par rapport semestre précédent, raisons
6.1.2 Production: type d'élevage pratiqué (monoculture, polyculture, densité, aliment/fertilisant, etc.), résultats des vidanges (tableau 2), mise en charge (tableau 3)
6.1.3 Analyse: analyse des productions piscicoles (tableau 4), compte d'exploitation par type d'élevage et par semestre (tableau 5), commercialisation (tableaux 6 et 7), récapitulation des résultats et comparaison avec semestres précédents (tableau 8), commentaire
6.2 Production porcine
6.2.1 Production: nombre de porcheries, nombre de boxes, nombre de géniteurs, porcelets initiaux, porcelets nés, vente, recettes, pourcentage des recettes, recettes totales, récapitulation (tableau 9)
6.2.2 Analyse: calcul coefficient de transformation, compte d'exploitation (tableau 10), commentaire sur bénéfice/perte, suggestions
6.3 Production volailles
6.3.1 Production: nombre de poulaillers, canardières, réalisation du semestre, nombre de bandes, nombre par bande, vente, recettes, etc., récapitulation (tableau 11)
6.3.2 Analyse: idem pour porcs (voir tableau 12)
6.4 Autres
6.4.1 Meunerie: description activités, situation des sous-produits, changement des formules alimentaires, changement prix, etc.
6.4.2 Cultures fruitières (Bambari)
6.4.3 Divers
Bilan financier: comptabilité, compilation des soldes (tableau 13) et bilan inventaire (tableau 14)
Difficultés rencontrées: description des difficultés, raisons, suggestions/décisions pour parer aux problèmes, commentaire.
Prévisions: prévisions de production, dépenses/recettes semestre ultérieur, compte prévisionnel (tableau 15), calendrier d'exploitation (tableau 16), plan de travail, subvention requise, commentaire
Conclusions
Tableau 1
EQUIPEMENT
Désignation | Nombre | Date d'achat | Etat/Observation |
Tableau 2
RESULTATS DES VIDANGES
Date de vidange | Etang | Superficie (ares) | PRODUCTION | PRODUCTION TOTALE | ||||
Til. alevins | Til. march. | Clarias | Autres | Brute | Nette | |||
Tableau 3
MISE EN CHARGE DES BASSINS
Date d'empoissonnement | Etang | Superficie | Tilapia | Clarias | Autres | Poids Total (kg) | ||||||
PM (g) | PT (kg) | Nbre | PM | PT (kg) | Nbre | PM (g) | PT (kg) | Nbre | ||||
Tableau 4
ANALYSE DES PRODUCTIONS PISCICOLES
Etang | Superficie (ares) | Alimenta. (kg) | Durée (jours) | Production nette (kg) | Survie (%) | Gain (g/j) | Rendt. (kg/are/an) | QN | |||||||
Til. | Cl. | Autres | Tot. | Til. | Cl. | Autres | Til. | Cl. | Autres | ||||||
Tableau 5
COMPTE D'EXPLOITATION PISCICOLE
(par type d'élevage et récapitulatif par semestre)
CHARGES | PRODUITS |
Charges fixes: | Vente d'alevins |
- personnel permanent | Vente du poisson marchand |
- amortissement (bâtiments, étangs, matériel) | Valeur d'alevins pour réempoissonnement |
- frais d'entretien | |
- frais généraux | |
• frais de gestion | |
• (frais financiers) | |
• (assurance) | |
• (impôts) | |
Charges variables | |
- main-d'oeuvre temporaire | |
- fumier acheté | |
- aliment acheté | |
- alevins | |
- frais vétérinaires | |
- eau, électricité | |
- frais véhicules | |
- services divers | |
Total charges | Total produits |
Solde pour | ||
(si bénéfice) | (si perte) | |
Balance |
Pour compte d'exploitation récapitulatif, ajouter valeur des stocks en début de semestre (charges) et valeur des stocks en fin de semestre (produits).
Tableau 6
DETAIL DES VENTES DE POISSON PAR ESPECE AU PREMIER/SECOND SEMESTRE
Espéce commercialisée | Poids total (kg) | Recettes (FCFA) | Prix/kg (FCFA) |
Tilapia nilotica | |||
- alevins | |||
- marchands | |||
Total | |||
Clarias gariepinus | |||
- alevins | (+ nombre) | ||
- marchands | |||
Total | |||
Heterotis niloticus | |||
Autres | |||
Total 1er/2e semestre 19.. |
Année 19..
Tableau 7
RECAPITULATIF DES VENTES DE POISSON PAR ESPECE
(seulement fin d'année)
Espéce commercialisée | Poids total (kg) | Recettes (FCFA) | Prix/kg (FCFA) |
Tilapia nilotica | |||
- alevins | |||
- marchands | |||
Total | |||
Clarias gariepinus | |||
- alevins | (+ nombre) | ||
- marchands | |||
Total | |||
Heterotis niloticus | |||
Autres | |||
Total 19.. |
Tableau 8
RESULTATS GLOBAUX DE PRODUCTION DE POISSON ET ANALYSE DE LA COMMERCIALISATION
19.. | 19.. | 19.. | 19.. | |||||
1er sem. | 2e sem. | 1er sem. | 2e sem. | 1er sem. | 2e sem. | 1er sem. | 2e sem | |
Production brute (kg) | ||||||||
Production nette (kg) | ||||||||
Nombre de vidanges | ||||||||
Moyenne des rendements (kg/are/an) | ||||||||
Alevins réempoissonnés (kg) | ||||||||
Pour cent réempoissonné | ||||||||
Vente poissons marchands (kg) | ||||||||
Vente alevins (kg) | ||||||||
Poids total commercialisé (kg) | ||||||||
Pour cent commercialisé | ||||||||
Prix de vente toute catégorie (FCFA/kg) | ||||||||
Recettes (FCFA 1 000) |
Tableau 9
EXPLOITATION PORCINE
Nbre début semestre | Porcelets nés | Vente porcelets | Recette (FCFA) | Nbre fin semestre | ||
Géniteurs | Porcelets | Géniteurs | Porcelets | |||
Tableau 10
COMPTE D'EXPLOITATION (PROCINE)
CHARGES | PRODUITS |
Valeur des stocks en début de semestre | Valeur des stocks en fin de semestre Vente porcelets Vente reproducteurs réformés Vente divers |
Charges fixes: | |
- personnel permanent | |
- amortissement (bâtiments + matériel) | |
- frais d'entretien | |
- frais généraux | |
• frais de gestion | |
• frais financiers | |
• (impôts) | |
• (assurances) | |
Charges variables: | |
- main-d'oeuvre temporaire | |
- aliments achetés | |
- reproducteurs achetés | |
- frais vétérinaires | |
- eau, électricité | |
- frais de véhicules | |
- services divers | |
Total charges | Total produits |
Solde pour | (si bénéfice) | (si perte) |
Balance |
Tableau 11
EXPLOITATION DES VOLAILLES
Volaille | Nbre en début de semestre | Nombre acheté | Nombre vendu | Recettes (FCFA) | Mortalité | Cause de mort | Nbre en fin de semestre |
Poulets de chair | |||||||
Poules pondeuses | |||||||
Canards | |||||||
Autres |
Tableau 12: | COMPTE D'EXPLOITATION CANARDS/POULETS DE CHAIR/POULES PONDEUSES (Voir tableau 10) |
Tableau 13: | COMPILATION DES SOLDES (Voir Doc. Tech. no 19) |
Tableau 14: | BILAN INVENTAIRE (Voir Doc. Tech. no 19) |
Tableau 15: | COMPTE PREVISIONNEL (Voir Doc. Tech. no 19) |
Tableau 16: | CALENDRIER D'EXPLOITATION (Voir Doc. Tech. no 19) |
Résumé du rapport
Situation du personnel d'encadrement
Situation du matériel
fourniture
Etat d'avancement des activités
facilités
Difficultés-Contraintes
climatiques
Suggestions-Recommandations
Conclusions
Programme
N.B. Chaque rapport doit comporter les tableaux ci-joints
Tableau 1
RECENSEMENT DES PISCICULTEURS ET ETANGS
Région de: ................................
Secteur | Nbre Piscicul. | Nombre étangs | Superficie (are) | Observations | ||||||
Sous eau | Empoissonnés | Avec compost | Total | Sous eau | Empoissonnés | Avec compost | Total | |||
Total |
Tableau 2
MISE EN CHARGE DES ETANGS CONTROLES
Pisciculteur | Etangs | Tilapia | Clarias | Autres espéces | Poids total (kg) | |||||||
No. | Superf. | PM (g) | PT (g) | Nbre | PM (g) | PT (g) | Nbre | PM (g) | PT (g) | Nbre | ||
Total |
Tableau 3
RESULTATS DES VIDANGES CONTROLEES
Pisciculteur | Etang | Date | PT(kg) | PT (kg) | PT (kg) | PT (kg) | Production totale | |
No Superf. (are) | Til. al. | Til. mar. | Clarias | Autres | Brute | Nette | ||
Total |
Tableau 4
ANALYSE DES PRODUCTIONS
Pisciculteur | Etangs | Alim (kg) | Durée (j) | Production nette (kg) | Survie % | Gain (g/j) | Rdt kg/are/an | QN | ||||||||
No | Sup. | Til. | Cl. | Autre | Total | Til. | Cl. | Autre | Til. | Cl. | Autre | |||||
Total |
1. GENERALITES
La réorientation de la pisciculture en République centrafricaine telle que proposée ci-après est basée d'une part, sur la politique de développement du Gouvernement du secteur pêche et pisciculture, et d'autre part, sur l'expérience de plusieurs projets piscicoles d'assistance technique qui se sont succédé depuis 1968.
a) politique gouvernementale de développement
Cette politique telle qu'établie dans le plan quinquennal 1986–1990 est basée fondamentalement sur la recherche de l'autosuffisance alimentaire des populations. Les effets positifs attendus du développement des secteurs pêche et pisciculture sont:
b) expérience des projets antérieurs
Depuis l'introduction de la pisciculture en République centrafricaine, en 1952, tous les projets d'implantation et de relance de la pisciculture familiale, mis à part un volet substantiel de formation, ont mis l'accent sur la quantité plutôt que sur la qualité. Cette politique a eu comme effet immédiat une augmentation spectaculaire du nombre de pisciculteurs et de petits bassins (environ 100 m2). Par contre les rendements ont été très modestes, et cet engouement a peu duré après les retraits de l'assistance technique et les déclins ont été spectaculaires.
Ainsi, le projet proposé, en parfaite cohérence avec la politique gouvernementale de développement, est basé sur une pisciculture rurale qualitative encadrée par le service national de vulgarisation et une exploitation des stations piscicoles principales aux fins commerciales ayant une gestion autonome, de préférence privée.
Par ailleurs, le Gouvernement a démontré l'intérêt primordial qu'il porte au secteur pêche et pisciculture pour les raisons énumérées ci-dessus par la mise à la disposition du Centre Piscicole National (CPN) d'un nombre de 25 cadres supérieurs et moyens et d'un fonds annuel d'environ 20 millions de FCFA, ainsi que par la dotation d'un statut d'autonomie financière et administrative au CPN.
2. LE PROJET
Le projet, d'une durée de quatre ans, (deux phases de deux ans chacune) serait constitué de deux composantes: d'une part, l'appui à la pisciculture rurale, tant familiale qu'artisanale (semi-commerciale); et d'autre part, l'appui aux trois stations piscicoles principales. Les deux composantes seront complètement séparées afin d'éviter l'absorption quasi totale du fonds de la contrepartie par les stations ainsi que la présence dominante des cadres supérieurs aux stations. La priorité du projet serait impérativement la pisciculture rurale, étant donné l'intérêt que le Gouvernement porte à l'autosuffisance alimentaire de la population.
2.1 Appui à la pisciculture rurale
a) stratégie de développement
Elle est basée sur un regroupement des pisciculteurs familiaux (20 à 50 pisciculteurs qui ont persisté pendant ces deux dernières années malgré l'absence quasi totale de l'encadrement) autour des unités privées de production d'alevins. Ces unités de production de type artisanal1, d'une superficie totale de 10 à 20 ares seront de préférence exploitées par les meilleurs des anciens animateurs ayant montré leur intétêt à la pisciculture après la cessation de paiement de leurs indemnités fin 1985. Parallèlement à ces activités d'alevinage (sur 4 à 10 ares suivant les besoins du secteur) ces pisciculteurs artisanaux pratiqueront des techniques piscicoles plus performantes telles que la polyculture afin d'augmenter la production marchande.
Ces unités de production serviront ainsi (i) d'exemple et de relais en vue de l'extension des pratiques de production piscicole à un plus grand nombre de paysans et (ii) d'encadrement des exploitants familiaux pour leur propre intérêt (vente de leurs alevins).
b) objectifs
Le premier objectif est l'autoconsommation de poisson par les membres des groupes cibles (pisciculteurs familiaux et artisanaux) et la fourniture sur les marchés de quantités supplémentaires de poissons produits localement rendant une partie du poisson distribué plus accessible aux populations les plus démunies.
Le deuxième objectif est le développement d'une pisciculture rurale, autant familiale qu'artisanale, indépendante ayant un rendement d'environ 40 et 60 kg/are/an respectivement qui pourrait continuer après l'arrêt de l'assistance technique.
Pour atteindre ces objectifs, l'option réaliste est:
le développement d'environ 50 à 70 unités de production d'alevins. Ces pisciculteurs artisanaux pourront encadrer environ 1 500 à 2 000 pisciculteurs familiaux;
le renforcement du service national de vulgarisation, si doté d'un véritable fonds de vulgarisation, pourrait encadrer de façon adéquate la pisciculture rurale (familiale et artisanale);
la mise en place d'une unité nationale de production d'un aliment supplémentaire composé d'un ou plusieurs sous-produits agricoles disponibles en grandes quantités. Dans une première phase, le projet prendra en charge la distribution de cet aliment.
Cet objectif vise la distribution d'un aliment simple, relativement bon marché, qui ne sert que d'aliment d'appoint et ne doit en aucun cas remplacer la fertilisation, maillon fondamental de la pisciculture centrafricaine.
c) description des composantes de la pisciculture rurale
Avant toute autre activité, il est primordial de connaître la situation exacte de la pisciculture rurale. Un recensement devrait être fait à cette fin pour déterminer le nombre de pisciculteurs (spécifier le nombre d'anciens animateurs), le nombre d'étangs et la superficie exploitée dans les trois zones d'action piscicole.
1. Développement de 50 à 70 unités de production d'alevins. Le projet devrait choisir (i) un nombre limité de paysans (de préférence les anciens animateurs) notamment pour leur capacité technique et leur ouverture à l'innovation. Il est préférable que ce choix soit fait par les membres du groupement (suivant des critères mis en place par le projet) et (ii) des sites propices à l'implantation d'unités artisanales. Cela implique dans certains cas la détermination des nouveaux sites à proximité des sites familiaux existants.
Ces pisciculteurs choisis, travailleront bénévolement pour le projet pendant la première phase (deux ans) comme “animateurs” de leur secteur (20 à 50 pisciculteurs). En contrepartie, ils recevront une formation poussée ainsi qu'un montant (en nature) de FCFA 300 000 qui servira à la mise en place d'une unité de production d'alevins de 4 á 10 ares (frais de construction et frais de démarrage). Ces pisciculteurs artisanaux producteurs d'alevins seront encadrés pendant toute la durée du projet; en veillant sur le fait qu'ils excercent leur rôle d'“animateur bénévole” au-delà de l'installation de leur ferme (deuxième phase du projet).
2. Le renforcement du service national de vulgarisation. Le Gouvernement mettra à la disposition du projet le personnel national comme suit:
Ce service qui travaillera sous la responsabilité du Directeur du CPN sera doté d'un fonds de vulgarisation d'un montant de 20 millions de FCFA mis à la disposition du projet par le Gouvernement. Ce fond permettra le bon fonctionnement du service, y compris l'entretien et le fonctionnement des moyens de déplacement (un camion, quatre véhicules tout terrain, trois motocyclettes tout terrain et 18 mobylettes) ainsi que les infrastructures d'animation et de formation.
Le service de vulgarisation se chargera de l'encadrement des pisciculteurs artisanaux producteurs d'alevins tel que décrit ci-dessus et l'encadrement des pisciculteurs familiaux. L'accent de la pisciculture familiale sera mis sur l'encadrement d'un nombre relativement restreint de pisciculteurs (1 500 à 2 000) en améliorant des sites existants (regroupement des étangs trop petits, construction de canaux de dérivation convenables).
Parallèlement à ces activités, des réunions de sensibilisation devront être organisées pour essayer de limiter le fléau de construction des anciens pisciculteurs et de regrouper autant que possible les paysans afin de partager équitablement les tâches communes (vidanges, commercialisation, achat de petit matériel, travaux divers, etc.). Une organisation rigoureuse de ces groupements, quelque soit le niveau de coopération, est une condition sine qua non pour le bon fonctionnement de ceux-ci. L'expérience du Groupement à Action Piscicole (GAP) à N'drès-Bangui pourra servir d'exemple pour l'encadrement des groupements.
3. L'atelier national d'aliments piscicoles. Le projet mettra en place un atelier de fabrication d'un aliment universel, simple, de complément (à ne pas confondre avec aliment complet). Le prix facturé sera le prix de revient des matières premières, plus le transport entre l'usine et l'atelier, plus les frais de transformation et de stockage. La mission propose qu'un prix universel soit appliqué et que les frais de transport entre l'atelier et le pisciculteur soient à la charge du projet, afin de promouvoir l'utilisation de l'aliment comme moyen efficace d'augmenter la production piscicole (tant familiale qu'artisanale). Le projet étudiera la possibilité de coordonner cette activité avec une activité similaire de la Fédération Nationale de l'Elevage Centrafricain (FNEC).
L'atelier prendra également en charge l'achat et la distributon du petit matériel piscicole tels que pioches, faucilles, filets, sennes, éperviers, balances, tables de tri, etc. Ce matériel sera vendu au prix de revient.
2.1 Appui aux stations piscicoles principales
A l'heure actuelle, les trois stations piscicoles principales se trouvent dans une situation précaire et leur survie est sérieusement menacée. Elles sont hélas loin de l'autofinancement (prise en charge des frais de fonctionnement et des frais de main-d'oeuvre) dont elles joissaient auparavant (1984–1985). A présent, ces stations survivent grâce à l'intervention financiére de l'Etat.
a) stratégie de développement
La mission estime que des stations aux fins commerciales serviront au mieux l'intérêt national du secteur. Ainsi, ces stations serviront á:
Le rôle fondamental des stations principales jusqu'à présent: produire des alevins de tilapia (voir ci-dessus) serait repris par des petites unités privées.
Par ailleurs, dans le passé, les stations autofinancées n'ont jamais livré plus de 4 t d'alevins aux pisciculteurs ruraux; cela correspond à environ 20% de la demande d'alevins.
De même, la présence des grands bassins (20–50 ares) favorise la production de poisson marchand plus que la production d'alevins. Cela se produit mieux dans des bassins moyens comme proposé dans la composante “appui à la vulgarisation” décrit ci-dessus.
Ainsi, le projet propose dans une première phase (deux ans) la remise en état et le redressement des stations piscicoles principales; et une deuxième phase (deux ans) pour la consolidation des acquis et la gestion autonome de préférence privée.
b) objectifs
L'objectif principal est la fourniture régulière (de préférence journalière) sur les marchés urbains de quantités de poisson produit localement par des unités commerciales à un prix abordable à toutes les couches sociales.
L'objectif secondaire est la production d'alevins, du silure (Clarias gariepinus) dont la technicité est trop exigeante pour être réalisée par des pisciculteurs artisanaux.
Pour atteindre ces objectifs, il faudrait:
Mettre en place trois unités de production. Les fermes piscicoles pratiqueront la monoculture de tilapia (Oreochromis niloticus) en élevage mixte (l'introduction d'un élevage monosexe pourrait être envisagé afin de satisfaire un marché de poisson de qualité). La polyculture tilapia-silure et la production d'alevins. Ces productions seront autant que possible associées aux élevages de petits animaux de ferme (porc, poulet, canard).
Renforcer la capacité réelle des responsables des stations afin de pouvoir gérer des stations comme unités économiques dont les aspects de gestion exigent un suivi et un contrôle rigoureux.
c) description des composantes de l'appui aux stations piscicoles principales
1. Unités de production: le projet remettrait en état les trois stations piscicoles principales et mettrait un fonds de roulement à leur disposition afin de pouvoir démarrer de façon adéquate les productions. Le montant de ces fonds serait déterminé lors du démarrage du projet en fonction de leur situation financière. Le projet prendrait également en charge le matériel piscicole manquant afin de garantir un démarrage des activités dans les meilleures conditions. Les stations seront responsables pour l'approvisionnement, le stockage et la transformation des intrants pour la production piscicole ainsi que pour l'exploitation des élevages associés.
Le projet mettra en place de petites unités de production de larves de silure (écloseries rustiques) simples, faciles à opérer dans les stations de Bouar et de Bambari afin de pouvoir reproduire artificiellement le Clarias. Par ailleurs, l'alevinage se fera impérativement en étangs qui seront clôturés à cette fin pour éliminer les prédateurs (essentiellement des batraciens).
2. Renforcement des capacités réelles de gestion: les capacités de gestion des stations se sont avérées le maillon déficient dans la formation des cadres nationaux responsables de la gestion de celles-ci. Le projet prendra en charge la formation en gestion du personnel national tant dans le cadre de formation du nouveau projet régional PNUD/FAO que “sur le tas”.
Durant la première phase, le projet étudiera les possibilités d'une reprise de l'exploitation de ces stations par un privé ou une institution privée. La réunion tripartite à la fin de la première phase déciderait de la privatisation de l'exploitation des stations piscicoles principales.
En cas d'avis favorable, le privé mettra à la disposition du projet un gestionnaire qui serait coresponsable avec le cadre national, chef de la station. A la fin de la deuxième phase, le privé prendra le relais, assisté autant que nécessaire, par les deux conseillers techniques d'Etat.
En cas d'avis négatif, la réunion tripartite déciderait de l'avenir de la gestion des stations basée sur les recommandations faites par les experts.
Le Gouvernement se chargera de mettre à la disposition de chaque station pour la durée du projet: un gestionnaire (expert en pisciculture) et un technicien d'élevage.
Tableau 1
REPARTITION DU CARBURANT (litres)
PAR SERVICE ET PAR TRIMESTRE
Direction | Gouvernement | PNUD | Total |
Gas-oil | 100 | 300 | 400 |
Essence | 180 | 660 | 840 |
Vulgarisation | |||
Gas-oil | - | 600 | 600 |
Essence | 400 | 840 | 1 280 |
Landjia | |||
Gas-oil | 100 | 300 | 400 |
Essence | 220 | 300 | 520 |
Bambari | |||
Gas-oil | 100 | 300 | 400 |
Essence | - | - | - |
Bouar | |||
Gas-oil | 100 | 300 | 400 |
Essence | - | - | - |
Total | 1 200 | 3 600 | 4 840 |
Tableau 2
DEBITS MOYENS MENSUELS RECONSTITUES (1/s) DE LA LANDJIA1
Année | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
1970 | 16,0 | 37,8 | 110 | 124 | 157 | 136 | 172 | 221 | 186 | 182 | 82,8 | 29,0 |
1971 | 15,6 | 36,8 | 108 | 120 | 152 | 132 | 167 | 215 | 181 | 179 | 80,8 | 28,3 |
1972 | 16,1 | 38,0 | 111 | 125 | 158 | 136 | 173 | 222 | 187 | 185 | 83,4 | 29,3 |
1973 | 16,3 | 38,6 | 113 | 126 | 161 | 138 | 175 | 226 | 191 | 187 | 84,8 | 29,8 |
1974 | 15,7 | 37,1 | 108 | 121 | 155 | 133 | 169 | 217 | 182 | 180 | 81,4 | 28,6 |
1975 | ||||||||||||
1976 | 19,6 | 46,2 | 134 | 151 | 192 | 166 | 210 | 270 | 227 | 223 | 101 | 35,5 |
1977 | 20,9 | 49,3 | 144 | 161 | 205 | 176 | 223 | 288 | 242 | 239 | 108 | 37,9 |
1978 | 18 | 42,5 | 124 | 139 | 176 | 151 | 192 | 248 | 209 | 205 | 93 | 32,6 |
1979 | 18,2 | 43,1 | 126 | 140 | 179 | 154 | 196 | 252 | 212 | 209 | 94,4 | 33,1 |
1980 | ||||||||||||
1981 | ||||||||||||
1982 | ||||||||||||
1983 | ||||||||||||
1984 | ||||||||||||
1985 | 16 | 37,8 | 110 | 124 | 157 | 136 | 172 | 221 | 186 | 182 | 82,8 | 29 |
1986 | 14 | 33,1 | 96,7 | 108 | 137 | 118 | 150 | 193 | 163 | 161 | 72,5 | 25,4 |
Moyenne | 16,9 | 40 | 117 | 131 | 166 | 143 | 182 | 234 | 197 | 194 | 87,7 | 30,8 |
1 Etude faite par le projet PNUD/OMM “Agrométéorologie et hydrologie”
Tableau 3
ESTIMATION DE SUPERFICIE (ares) DES ETANGS PISCICOLES
EN EXPLOITATION A LA STATION DE BENGUE-BAMBARI
Saison sèche (Nov.-Mai) | Saison des pluies (Juin-Oct.) | |
1983 | 130 | 210 |
1984 | 80 | 160 |
1985 | 60 | 135 |
1986 | 40 | 100 |
1987 | 30 | 75 |
1988 | 20 | 60 (90 prévus) |
1989 | 30 | 135 |
1990 | 80 | 210 |
Tableau 4
PRODUCTION PISCICOLE DES TROIS STATIONS PRINCIPALES
LANDJIA | BAMBARI | BOUAR | Total | ||||||||
Brute | Nette | %1 | Brute | Nette | %1 | Brute | Nette | %1 | Brute | Nette | |
1985 | 12 558 | 10 353 | ? | 7 084 | 5 454 | 66 | 7 320 | 4 810 | 55 | 26 962 | 20 617 |
1986 | 10 350 | 8 452 | ? | 5 420 | 3 445 | 44 | 8 958 | 6 991 | 42 | 24 728 | 18 888 |
1987 | 3 058 | 2 377 | ? | 3 279 | 1 648 | 33 | 5 716 | 4 104 | 54 | 12 053 | 8 129 |
1988 (ler semestre) | 1 946 | 1 631 | ? | - | 126 | 63 | 1 692 | 1 015 | 33 | 3 638 | 2 772 |
Tableau 5
RENDEMENTS (t/ha/an) DES PRODUCTIONS PISCICOLES
Landjia-Bangui | Bengué-Bambari | Paya-Bouar | |
1984 | 5,1 | 7,2 | 3,9 |
1985 | 4,6 | 5,8 | 3,6 |
1986 | 3,9 | 6,4 | 4,3 |
1987 | 1,8 | 3,2 | 3,1 |
1988 | 2,2 | - | 2,1 |
Tableau 6
DISPONIBILITES DES DECHETS AGRO-INDUSTRIELS POUR L'ALIMENTATION
DES ANIMAUX DE BASSE-COUR ET DES POISSONS
Sous-produit | Prix FCFA/kg | Quantité t/an | Disponibilité |
Drêche de brasserie | gratuit | 4 000 | toute l'année |
Levure de brasserie | gratuit | 400 | toute l'année |
Tourteaux d'arachide (Tchad) | 85 | 2 500 | novembre-avril |
Tourteaux de coton (Tchad) | 60 | 8 000 | février-octobre |
Son de riz | 15–30 | 200 | toute l'année |
Tourteaux palmiste | 50 | 250 | à partir de septembre |
Pulpe de palme | gratuit | 3 000 | toute l'année |
Sang séché | 300 | 100 | toute l'année |
Os calcinés | 50 | 300 | toute l'année |
Déchets de poissons | 50–100 | occasionnel | occasionnel |
Tableau 7
EFFECTIF DES ANIMAUX DE BASSE-COUR
(au 31.08.88)
Landjia | Bambari | Bouar | ||||
Cap. | Réel | Cap. | Réel | Cap. | Réel | |
Porcs | ||||||
Verrat | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 0 |
Truies | 4 | 4 | 5 | 5 | 3 | 0 |
Porcelets | 40 | 24 | 50 | 47 | 30 | 34 |
Poulets de chair | 400 | 297 (1)1 | 200 | 106 (1) | 200 | 0 |
Pintades | - | - | - | 58 (2) | - | - |
Poules pondeuses | 200 | 0 | 100 | 87 (2) | 100 | 0 |
Canards | 200 | 125 (1) | 100 | 17 (1) | 150 | 0 |
1 Nombre de classes d'âge (bandes)
Tableau 8
COMPOSITION DU PREMELANGE (cmv coton FNEC)1 OLIGOELEMENTS, VITAMINES ET ACIDES AMINES POUR POULETS DE CHAIR ET POULES PONDEUSES
(teneur au kg de cmv)
Poulets de chair | Poules pondeuses | |
Vitamine A | 850 000 UI | 1 250 000 UI |
" D3 | 196 000 UI | 300 000 UI |
" E | 1 360 mg | 2 000 mg |
" B1 | 113 mg | 170 mg |
" B2 | 340 mg | 500 mg |
" B3 | 680 mg | 1 000 mg |
" PP | 1 360 mg | 2 000 mg |
" B12 | 0,85 mg | 1,25 mg |
" B6 | 85 mg | 125 mg |
" K3 | 136 mg | 200 mg |
Acide folique | 51 mg | 75 mg |
Lysine | 330 g | 230 g |
Méthionine | 167 g | 100 g |
Méticlorpindol | 10 g | - |
Chlorure de choline | 23 g | 28 g |
Santoquin | 6,7 g | - |
Ethoxyquine | - | 10 g |
Sulfate de fer | 20 g | 20 g |
dose | 1,25 à 1,50% | 1,0% |
1 Fournisseur: Société des établissements Langlois, Rennes, France
Tableau 9
COMPOSITION DES FORMULES ALIMENTAIRES POUR DES ANIMAUX DE BASSE-COUR
(teneur en pourcentage)
Ingrédients | Poulets de chair | Poules pondeuses | Porc/Canard | ||
Démarrage | Finition | Démarrage | Finition | ||
Maïs (ou mil) | 54,5 | 64,75 | 65 | 63 | 65,5 |
Tourteau de coton | 40 | 30 | 30 | 25 | 30 |
Coquilles d'huître | - | - | - | 8 | - |
Os calcinés | 3,5 | 3,5 | 3,5 | 2,5 | 3,5 |
Sel | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 0,5 |
cmv coton (FNEC)1 | 1,5 | 1,25 | 1 | 1 | 0,5 |
Total | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
Prix au kg (FCFA) | 122 | 116 | 105 | 104 | 86 |
1 Contient 0,2% de sulfate de fer et d'anticoccidien
Tableau 10
BILANS INVENTAIRES DES TROIS STATIONS PRINCIPALES1
Décembre 1985 | Décembre 1986 | Décembre 1987 | |
Bangui-Landjia | |||
Valeur d'exploitation | 6 091 734 | 2 717 745 | 2 579 642 |
Production vendue, impayée/crédit | 206 435 | 3 859 070 | 686 610 |
Caisse | 3 515 883 | 264 253 | 97 005 |
Total (partiel) | 9 814 052 | 6 841 068 | 3 363 257 |
Dette | - | - | 305 500 |
TOTAL | 9 814 052 | 6 841 068 | 3 057 757 |
Bambari-Bengué | |||
Valeur d'exploitation | 3 355 000 | 2 800 000 | 815 400 |
Production vendue, impayée | - | - | 552 085 |
Caisse | 2 788 214 | 1 278 337 | 71 399 |
TOTAL | 6 143 214 | 4 078 337 | 1 438 884 |
Bouar-Paya | |||
Valeur d'exploitation | 3 322 402 | 2 733 638 | 1 545 000 |
Caisse | 856 824 | 651 921 | 43 171 |
Total (partiel) | 4 179 226 | 3 385 559 | 1 587 171 |
Dette | - | - | 529 028 |
TOTAL | 4 179 226 | 3 385 559 | 1 058 143 |
1 Les subventions (en espèces) de l'Etat ne figurent pas dans ces bilans
Tableau 11
ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA STATION PISCICOLE
LANDJIA-BANGUI
1986 | 1987 | TOTAL | |
Salaire effectif | 6 605 181 | 5 364 651 | 11 969 832 |
Salaire minimum | 3 600 000 | 3 600 000 | 7 200 000 |
Salaire excédent (a) | 3 005 181 | 1 764 651 | 4 769 832 |
Dépenses non liées aux activités de la Station (b) | 997 205 | 602 672 | 1 599 877 |
Total dépensé excédent (a + b) | 4 002 386 | 2 367 323 | 6 369 709 |
Subvention de l'Etat (en espèces) (c) | 460 000 | 3 895 128 | 4 355 128 |
Bilan (c - (a + b) dépenses-excédent | + 3 542 386 | - 1 527 805 | + 2 014 581 |
Diminution du fonds de dotation (par rapport année précédente) | - 2 972 984 | - 3 783 311 | - 6 756 295 |
Solde (théorique) | + 569 402 | - 5 311 116 | - 4 741 714 |
Tableau 12
VENTILATIONS DES CADRES DETACHES
AU CENTRE PISCICOLE NATIONAL A L'ARRIVEE DU CONSULTANT
(Entre parenthèses à son départ)
Cadres Supérieurs | Cadres Moyens | Total | ||||
Nombre | % | Nombre | % | Nombre | % | |
Direction | 2 (2) | 25 | - | 2 (2) | 8 (8) | |
Stations | 5 (4) | 62 | 3 (2) | 21 | 8 (6) | 32 (24) |
Vulgarisation | 1 (2) | 13 | 14 (15) | 79 | 15 (17) | 60 (68) |
Total | 8 (8) | 100 | 17 (17) | 100 | 25 (25) | 100 (100) |
Tableau 13
RECAPITULATION CREDIT PNUD (liste définitive, août 1988)
No d'ordre et Date d'octroi | Noms et prénoms des pisciculteurs | Localité | Montant octroyé | Ventilation du prêt | Date de remboursement | |||
Alevins | Aliment | Construction | Crédit de campagne | Crédit d'investissement | ||||
1. 11.11.86 | Groupement Kapou | Kapou | 1 471 105 | 156 000 | 556 000 | 759 105 | 19.11.87 | 19.05.88 |
15.09.88 | ||||||||
19.11.88 | ||||||||
15.09.89 | ||||||||
2. 19.12.87 | Machio Joseph | 92 Logem. | 500 000 | 56 000 | 132 000 | 312 000 | 05.01.88 | 05.07.88 |
05.01.89 | ||||||||
3. 19.02.87 | Marago Raphaël | km 22 | 326 800 | 69 600 | 102 800 | 154 400 | 15.02.88 | 15.08.88 |
15.02.89 | ||||||||
4. 19.02.87 | Dawili Fidèle | km 22 | 385 000 | 43 000 | 135 000 | 287 000 | 05.01-15.02.88 | 05.07-15.02.88 |
5. 05.05.87 | Seremale R. | Yangana | 121 400 | 30 400 | 51 000 | 40 000 | 15.02.88 | 15.08.88-15.02.89 |
6. 26.06.87 | Inga Jean | " | 30 300 | 11 400 | 18 900 | - | 15.02.88 | - |
7. 26.06.87 | Deholo J. | " | 37 380 | 14 400 | 22 940 | - | 15.02.88 | - |
8. 26.06.87 | Nzapa-Kembi | " | 30 300 | 11 400 | 18 900 | - | 15.02.88 | - |
9. 05.05.87 | Lefa Louis | 92 Logem. | 96 030 | 41 280 | 54 750 | - | 16.12.87 | - |
10. 26.06.87 | Andjitanga G. | St Paul Ngatoua | 70 500 | 19 000 | 31 500 | 20 000 | 21.03.88 | 21.05.88-21.10.89 |
11. 05.05.87 | Nguerepou A. | Mbatama | 311 625 | 60 000 | 191 625 | 60 000 | 31.12.87-05.01.88 | 31.06-05.07.88 |
19.05.88 | 19.11-31.12.88 | |||||||
05.01-19.05.89 | ||||||||
12. 05.05.87 | Lougoussou P. | 92 Logem. | 250 000 | 80 000 | 145 000 | 25 000 | - | - |
13. 26.06.87 | Harouna Gotoa | Gobongo | 158 815 | 59 805 | 99 010 | - | 20.05-24.06.88 | 13.12.88-13.06.89 |
14. 26.06.87 | Pinguere Moïse | " | 115 950 | 43 625 | 72 325 | - | 15.02.88 | - |
15. 04.09.87 | Oreyamba Noël | Gobongo | 110 900 | 37 900 | 50 540 | 22 460 | 15.02.88 | 15.08.88-15.02.89 |
16. 01.09.87 | Moussa-Ngoupande | " | 231 240 | 66 240 | 105 000 | 60 000 | 15.02-20.05.88 | 15.08-20.11.88 |
15.02-20.05.89 | ||||||||
17. 04.09.87 | Pamidou David | " | 220 000 | 47 620 | 79 380 | 93 000 | - | - |
18. 04.09.87 | Darma Anatole | " | 115 000 | 24 320 | 40 320 | 50 360 | 13.06.88 | 13.12.88-13.06.89 |
19. 26.06.87 | Kossinaba N. | Yangana | 37 310 | 14 000 | 23 310 | - | - | - |
20. 04.09.87 | Gomongo D. | Pétévo Bui | 190 000 | 38 798 | 73 202 | 78 000 | 10.04.88 | 10.10.88-10.10.89 |
21. 04.09.87 | Malerada J. | km 22 | 147 000 | 33 060 | 63 940 | 50 000 | 05.04.88 | 05.10.88-05.04.89 |
22. 04.09.87 | Pétévo-Nzongo | Pétévo | 222 600 | 45 600 | 80 000 | 97 000 | 10.04.88 | 10.10.88-10.04.89 |
23. 04.09.87 | Mboyema R. | 92 Logem. | 250 000 | 91 200 | 158 800 | - | 10.04.88 | - |
24. 04.09.87 | Nganamo E. | St-Paul Kassaï | 183 700 | 26 600 | 44 100 | 113 000 | 15.12.88 | 15.06-15.08.89 |
25. 24.03.88 | Feídangafara | Fafara | 286 000 | 60 800 | 189 000 | 37 000 | 12.09.88 | 15.03-15.09.89 |
26. 24.03.88 | Namkoïsse G. | " | 240 000 | 57 000 | 158 000 | 25 000 | 12.09.88 | 15.03-15.09.89 |
27. 24.03.88 | Baba Dieudonné | Bouar | 44 200 | 19 200 | - | 25 000 | - | - |
28. 24.03.88 | Namkoïsse Pierre | " | 42 660 | 17 660 | - | 25 000 | - | - |
29. 24.03.88 | Kanga Pierre | " | 64 080 | 17 640 | - | 46 440 | - | - |
TOTAL | 6 290 895 | 1 293 588 | 2 697 542 | 2 299 765 |
Tableau 14
RECAPITULATION REMBOURSEMENTS ET CREDIT DE CAMPAGNE
(au 31.08.88)
Noms et prénoms | Montants octroyés | Remboursements effectués | Soldes à la banque | Alevins livrés | Aliment livré (kg) | Aliment payé à livrer (kg) | Observation | |
Tilapia (kg) | Silure (kg) | |||||||
Groupement de Kapou | 1 471 105 | 26 000 | 210 | 2 680 (aliment) 1 000 (son) | 3 620 | Production très faible | ||
Machio Joseph | 500 000 | 7 500 | 3 000 | 36,6 | 3,4 | 114,5 | - | Production très faible avec mortalité due à la sécheresse |
Marago R. | 326 800 | 6 400 | 56 | 3,6 | 670 | 798,5 | Vidange pas encore effectuée | |
Dawili F. | 385 000 | 35 000 | 33,3 | 2,3 | 1 140,5 | 788 | Production très faible | |
Seremale R. | 121 400 | 46 450 | 17 | 1,6 | 80 | - | " | |
Inga J. | 30 300 | - | 9 | 6 | 140 | 130 | Victime de sécheresse | |
Deholo J. | 38 380 | - | 11,4 | 7,6 | 300 | 42 | " | |
Nzapa-Kembi | 30 300 | 15 000 | - | 9 | 6 | 270 | - | Production très faible |
Lefa Louis | 96 030 | 48 630 | 28,8 | 2,4 | 100 | - | Etangs pas encore empoissonnés | |
Andjitanga G. | 70 500 | - | 16,6 | 9 | 390 | 60 | Victime de l'inondation | |
Nguerepou A. | 311 625 | 29 825 | - | 6 | 114,5 | - | Vidange pas encore effectuée | |
Lougoussou P. | 250 000 | 5 000 | 56,6 | 4,6 | 50 | - | En cours de travaux | |
Harouna G. | 158 815 | 20 000 | - | 47 | 3,14 | 630 | 792,4 | Production faible |
Pinguere M. | 115 950 | 60 000 | - | 38,2 | 2,06 | 670 | 363,2 | " |
Oreyamba N. | 110 000 | 74 000 | 2 500 | 19 | 2,6 | 128,5 | - | " |
Moussa-Ngougande | 231 240 | - | 20 000 | 35,4 | 4,5 | 178 NR | - | Vidange pas encore effectuée |
Pamidou D. | 220 000 | 70 000 | 6 000 | 37,6 | 2,5 | - | - | " |
Darma A. | 115 000 | - | 36 880 | 1,152 | 19,2 | 140 | - | " |
Kossinaba M. | 37 310 | - | - | 11 | 7,4 | - | - | En cours de travaux de canalisation |
Gomongo D. | 190 000 | - | 70 845 | 30,63 | 2 | 120 NR | - | Victime de sécheresse |
Petevo-Nzomgo | 222 600 | - | 480 | 36 | 2,4 | - | " | |
Mboyema R. | 250 000 | - | 80 560 | 72 | 4,8 | 114,5 | - | Production faible |
Malerada J. | 147 000 | 20 000 | 31 350 | 26,1 | 1,74 | 80 | - | Vidange pas encore effectuée |
Nganamo E. | 183 700 | - | - | 21 | 1,4 | - | - | " |
Namkoisse G. | 240 200 | - | - | 33,3 | 3,7 | - | - | Travaux en cours |
Feidanfara D. | 286 800 | - | - | 48 | 3,2 | " | ||
Kanga P. | 123 570 | - | - | 29,4 | - | - | - | Début des travaux |
Namkoisse P. | 107 460 | - | - | 29,4 | - | - | - | " |
Kanga P. | 89 760 | - | - | 32 | - | - | - | " |
Totaux partiels | 6 290 895 | 292 520 | 422 920 | 1 031,182 | 113,14 | 7 801 | 6 594 |
Tableau 15
SITUATION DU COMPTE CREDIT PNUD
(au 31.08.88)
FCFA | |
Versement 7e tranche (US$ 25 000) | 8 437 500 |
Dépenses: | |
crédit investissement | 2 299 765 |
crédit alevins | 1 293 588 |
crédit aliment | 2 697 542 |
total crédit octroyé | 6 290 895 |
fonds roulement aliment | 1 510 040 |
autres opérations (agios, télex) | 5 535 |
TOTAL | 7 806 470 |
Solde partiel | 631 030 |
Recouvrements: | |
remboursement | 292 720 |
versements aliments | 1 012 495 |
TOTAL | 1 305 215 |
Solde au 31 août 1988 | 1 936 245 |
Reliquats sur les comptes en banque pisciculteurs | |
remboursement en cours | 442 920 |
solde théorique | 2 379 165 |
Tableau 16
SITUATION DU “STOCK ALIMENT” DU PROJET CREDIT PUND
(au 31.08.88)
Acheté | Livré1 | Prêté | Total | Stock (fictif) | Stock (réel) | A livrer2 | |
Son de riz | 16 016 | 5 686 | 1 303 | 6 989 | 9 027 | 4 944 | 3 958 |
Tourteau de coton | 11 900 | 2 343 | 3 990 | 6 333 | 5 567 | 1 256 | 1 978 |
Graines de coton | 10 000 | - | - | - | 10 000 | 10 000 | - |
Drèche | gratuit | 781 | - | 781 | - | - | 559 |
TOTAL | 37 900 | 7 801 | 5 293 | 14 103 | 28 508 | 16 200 | 6 594 |
1 000 kg de son |
Tableau 17
SITUATION GLOBALE DE LA PISCICULTURE EN MILIEU RURAL
EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Zone | Préfecture | Ville (secteur) | Nombre de pisciculteurs | Nombre de bassins exploités | ||
Déc. 841 | Sept. 882 | Déc. 84 | Sept. 88 | |||
Centrale | Ombella- Mpoko | Bangui | 477 | 450 | 882 | 680 |
Bossembélé | 72 | 55 | 98 | 115 | ||
Yaloké | - | 20 | - | 50 | ||
Damara | - | 2 | - | 5 | ||
Lobaye | Mbaïki | 53 | 45 | 74 | 50 | |
Boda | 961 | 130 | 1 285 | 160 | ||
Boganangone | ||||||
Orientale | Kémo-Ibingui | Dékoa | 71 | 10 | 94 | 25 |
Ibingui-Eco. | Mbrès | - | 15 | - | 15 | |
Ouaka | Bambari | 536 | 120 | 770 | 180 | |
Grimari | 37 | 45 | 75 | 110 | ||
Ippy | 383 | 100 | 346 | 135 | ||
Haute-Kotto | Bria | 115 | 50 | 146 | 80 | |
Basse-Kotto | Alindao | 150 | 95 | 180 | 215 | |
Kongbo | 135 | - | 183 | - | ||
Mobaye | 256 | 100 | 347 | 140 | ||
Kembé | 35 | 10 | 94 | 15 | ||
Mbomou | Bangassou | 94 | 90 | 190 | 110 | |
Ouham-Pendé | Bocaranga | 179 | 25 | 297 | 50 | |
Bozoum | 71 | 50 | 103 | 80 | ||
Occidentale | Nana-Mambéré | Bouar | 675 | 115 | 900 | 230 |
Baboua | 210 | 70 | 286 | 100 | ||
Badro | 132 | 25 | 158 | 35 | ||
Hte-Sangha | Berbérati | 700 | 275 | 1 000 | 390 | |
Carnot | 350 | 10 | 500 | 20 | ||
Gamboula | - | 75 | - | 100 | ||
TOTAL | 5 692 | 1 982 | 8 019 | 3 090 |
1 Rapport annuel de vulgarisation piscicole (Marquet, 1984)
2 Recensement global de la pisciculture en République centrafricaine (Ndjikara, 1988)
Tableau 18
LES STATIONS PISCICOLES SECONDAIRES
Zone | Localisation | Nombre bassins | Superficie totale (ares) | Occupant | Etat |
Centrale | N'Drès | 5 | 18 | - | Abandonnée pour vol |
M'Baïka | 6 | 50 | - | Abandonnée, barrage à réparer | |
Boda | 4 | 9 | - | Abandonnée, mauvais emplacement (déficit en eau) | |
Bossembélé | 10 | 90 | Moniteur | Trois étangs exploités (10 ares) restant à réhabiliter (fuites) | |
Orientale | Ippy | 7 | 25 | Groupement | Cinq étangs exploités, deux à réhabiliter |
Bria | 6 | ± 12 | M. Ekondji (privée) | Station en réfection (barrages et étangs) | |
Grimari A | 8 | 20 | Groupement | Fonctionne, tous les étangs exploités, pisciculteurs peu motivés | |
Grimari B | 3 | 16 | Collège T.A. | Fonctionnement, entretien bon | |
Alindao A | 7 | 38 | Groupement | Fonctionne, entretien très bon | |
Alindao B | 4 | 20 | - | Abandonnée, barrage à réparer | |
Oyé-Carrefour | 7 | 19 | 2 ex-animateurs | Fonctionne, entretien bon | |
Occidentale | Baboua | 6 | 32 | 2 ex-animateurs | Fonctionne, entretien moyen |
Baoro | 7 | 20 | Ecole | Cinq étangs exploités (13 ares), entretien moyen, barrage à réparer | |
Bocaranga | 6 | 27 | 2 ex-animateurs | Abandonnée pour sécheresse | |
Berbérati | ? | ? | - | Abandonnée, réhabilitation (barrage étangs) nécessaire |
Tableau 19
LIEUX D'AFFECTATION DES ENCADREURS PISCICOLES, MONITEURS (FONCTIONNAIRES) ET VOLONTAIRES (PEACE CORPS ET OCSD)
Zone | Fonctionnaires | Peace Corps | OCSD | Total |
Centrale | Bangui (4) | Boganangone | N'Drès | |
Boda | Yaloké | |||
Bossembélé1 | ||||
Mbaïki1 | ||||
Total partiel | 7 | 2 | 1 | 10 |
Orientale | Bambari | Langandi | ||
Grimari | Mbès | |||
Alindao | Elim | |||
Bangassou | ||||
Ippy1 | ||||
Bria1 | ||||
Dimbi1 | ||||
Total partiel | 7 | 3 | - | 10 |
Occidentale | Bouar (2) | Baboua | ||
Berbérati | Besson | |||
Baoro1 | Carnot | |||
Gamboula | ||||
Sosso | ||||
Total partiel | 4 | 5 | - | 9 |
TOTAL | 18 | 10 | 1 | 29 |
1 Une requête pour l'affectation d'un moniteur dans ces lieux a été présentéeau ministère
Tableau 20
PERSONNEL DU SERVICE NATIONAL DE VULGARISATION
(Note de service du 6 septembre 1988)
A. | Responsable de Service | ||
N'Djikara Emmanuel | |||
B. | Responsables de Zone | ||
Kaïmba Barthélémy | Zone orientale | Alindao | |
Ngaikoïssé Guy-Isaac | Zone occidentale | Bouar | |
Mbaki François | Zone centrale | Bangui | |
C. | Moniteurs piscicoles | Ancien poste | Nouveau poste |
Boudongui Fidèle | Bangui | Bambari | |
Zirhin Pierre | Bangui | Bangui | |
Yoro Antoine | Bangui | Bangui | |
Kanga Pierre | Bouar | Bouar | |
Yaboro Jean | Bossembélé | Alindao | |
Ramdan-Ngatoua Albert | Bambari | Boda | |
Tépanda Mathias | Bambari | Bangassou | |
Andjiandji Dieudonné | Alindao | Bouar | |
Yephte Michel | Grimari | Grimari | |
Gohi Joseph | Bouar | Berbérati | |
Koyemtan Robert | Bangui (écloserie) | Bangui | |
Bamouna Jacques | Baoro | Bangui |
Une requête pour six moniteurs est présentée au Ministre des Eaux, Forêts, Chasses, Pêches et Tourisme pour des postes à: Bossembélé, Mbaïki (zone centrale); Baoro (zone occidentale); Ippy, Bria et Dimbi (zone orientale).
Tableau 21
RESULTATS DES VIDANGES DES BENEFICIAIRES CREDIT PUND
Bénéficiaire | Superficie (ares) | Mise en charge (kg) | Production brute | Rendement1 kg/are/an |
|||
Silure (kg) | Tilapia march. (kg) | Tilapia alevin (kg) | Total (kg) | ||||
Groupement Kapou | 20 | 40 | 62 | 69 | 131 | 9 | |
Machio Joseph | 9,4 | 15,6 | 0,5 | 41,5 | 32 | 74 | 12 |
Machio Joseph | 11,9 | 13,5 | 10 | 33,8 | 52 | 95,8 | 14 |
Machio Joseph | 2,2 | 8 | 7,2 | 17,4 | 24,6 | 15 | |
Maragot Raphaël | 6 | 21,9 | 36,9 | 14,4 | 51,3 | 10 | |
Maragot Raphaël | 2 | 17,7 | 35,5 | 2,5 | 38 | 20 | |
Dawili Fidèle | 10 | 26,2 | 30,8 | 26 | 11,5 | 68,3 | 8 |
Sérémalet | 6 | 18 | 50,1 | 51 | 1,4 | 102,5 | 28 |
Inga | 3 | 6,6 | 5,5 | 9,6 | 15,1 | 6 | |
Nzapa-Kembi | 3 | 8,1 | 15,4 | 10,4 | 5 | 30,8 | 15 |
Andjitanga | 3 | 10,6 | 3 | 10,6 | 11 | 24,6 | 9 |
Nguérépou | 10 | 15 | 10,4 | 14,5 | 20 | 44,9 | 6 |
Nguérépou | 4 | 10,7 | 8 | 10 | 18 | 4 | |
Nguérépou | 4,2 | 7 | 2,5 | 9,5 | 15 | 27 | 10 |
Pinguéré | 5 | 23 | 44,5 | 38 | 0,8 | 83,3 | 24 |
Pinguéré | 2 | 12,5 | 15,3 | 13 | 28,3 | 16 | |
Oréyamba | 6 | 15 | 88,3 | 3,2 | 91,5 | 26 | |
Oréyamba | 2,5 | 10 | 22 | 3 | 1,5 | 26,5 | 13 |
Moussa-Ngoupandé | 4 | 31,5 | 59,9 | 47 | 2,5 | 109,4 | 39 |
Moussa-Ngoupandé | 15 | 49,5 | 143,5 | 102 | 22 | 267,5 | 29 |
162 |
1 Calculé (manque de données) sur une période d'élevage de six mois
2 Moyenne arithmétique
Fig. 1 CENTRE PISCICOLE NATIONAL STATION DE LA LANDJIA-BANGUI (vue perspective) Guy Mievis 1984
Fig. 2 STATION PISCICOLE BENGUE-BAMBARI
Fig. 3 CARTE PISCICOLE
Fig. 4 ORGANIGRAMME D'UNE STATION PISCICOLE
Fig. 5 ORGANIGRAMME DU CENTRE PISCICOLE NATIONAL (sur le terrain) ET DU SERVICE PISCICOLE (administratif)