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Annexe 1

TERMES DE REFERENCES DE L'EXPERT-CONSEIL

En étroite collaboration avec la Direction du Centre Piscicole National et les Chefs de Stations Piscicoles Principales, l'expert-conseil:

A) Domaine technique

B) Domaine de gestion, supervision et évaluation

Annexe 2

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES

FAO
   
MM.Ibrahim Ari T.Représentant
Ngopya F.Représentant par intérim
Carriço JacintoChargé de Programme
   
PNUD
MM.Gitera Kya KaysireReprésentant Résident
 Angelo J. VictorReprésentant Résident Adjoint
MmePiazza BarbaraAss. du Représentant Résident
(Chargée du projet pisciculture)
M.Konvalinka LaszloCTP, projet PNUD/OMM CAF/84/007
(Agro-météorologie-hydrologie)
   
Ministère des Eaux, Forêts, Chasses, Pêches et Tourisme
MM.M'Bitikon RaymondMinistre
Koulegbo JeanSecrétaire général
Mordomti AndréDirecteur général
Bangassi LéonDirecteur des Pêches et Pisciculture
Wabongo GuyChef de service Pisciculture
   
Centre Piscicole National (CPN)
MM.Yamindou JeanDirecteur
Zoumingui JonathanChef de Sce Adm., Financier et Matériel
N'Djikara EmmanuelResponsable du Service national de vulgarisation
Bisset JacquesChef de Station, Bangui
Koyaguitrembi MauriceChef de Station, Bouar
Abakar Paul-CélestinChef de Station, Bambari
Ndodet BonifaceChef de Service Recherches
Kaïmba BarthélémyChef de Station adjoint, Bangui
Ngaikoïssé Guy-IsaacResponsable de vulgarisation, zone centrale
Kasselehene MarcelGestionnaire du Crédit piscicole
Sadaka GabrielTechnicien d'élevage, Bangui
Coudane JeanTechnicien d'élevage, Bouar
Mbaki FrançoisMoniteur piscicole, Bangui
Zhirin PierreMoniteur piscicole, Bangui
Boudongui FidèleMoniteur piscicole, Bangui
Yoro AntoineMoniteur piscicole, Bangui
Gohi JosephMoniteur piscicole, Bouar
Kanga PierreMoniteur piscicole, Bouar
Bamouna JacquesMoniteur piscicole, Baoro
Ramadane-Ngatoua AlbertMoniteur piscicole, Bambari
Tépando MathiasMoniteur piscicole, Bambari
Yephte MichelMoniteur piscicole, Grimari
   
UNICEF
MmeTouré N'Gom MarieReprésentant
MM.Raby AnthonyAdministrateur de Programme
 Sawadogo KibsaChargé de la Section approvisionnement
MlleLoriston MichèleAssistante de Programme
   
Peace Corps
MmeGruber Tapsoba ThérésaDirectrice adjointe (Gestionnaire USAID)
MlleLittell KarenVolontaire, Bangui
M.Epps QuintanVolontaire, Yaloké
   
Organisation canadienne pour la solidarité et le développement (OCSD)
MmeBernier PierreAgent de liaison
M.Berubé MichelVolontaire (Groupement à Action piscicole de N'Drès)
   
Banque de Crédit Agricole et de Développement (BCAD)
MM.Jaulin RenéDirecteur général
 Mokamanédé GodefroyDirecteur de crédit
   
Fédération nationale des éleveurs centrafricains (FNEC)
M.Sanschaud FrédéricResponsable atelier d'alimentation et magasin

Annexe 3

A. PLAN DE RAPPORT SEMESTRIEL DES CHEFS DE STATION

TABLE DES MATIERES

  1. Introduction: brève introduction

  2. Météorologie/hydrologie: brève description des données climatiques et hydrologiques

  3. Personnel

    3.1 Cadres

    3.2 Main-d'oeuvre: brève description du personnel permanent et temporaire, mentionner la source de financement

    3.3 Commentaire

  4. Equipement: description du matériel roulant et de terrain, matériel nouveau, matériel amorti, suivi du commentaire (voir tableau 1)

  5. Travaux

    5.1 Infrastructure administrative

    5.2 Infrastructure de production

    5.3 Autres

  6. Production

    6.1 Production piscicole

    6.1.1 Superficie exploitée: nombre de bassins sous eau exploités, superficie, diminution/augmentation par rapport semestre précédent, raisons

    6.1.2 Production: type d'élevage pratiqué (monoculture, polyculture, densité, aliment/fertilisant, etc.), résultats des vidanges (tableau 2), mise en charge (tableau 3)

    6.1.3 Analyse: analyse des productions piscicoles (tableau 4), compte d'exploitation par type d'élevage et par semestre (tableau 5), commercialisation (tableaux 6 et 7), récapitulation des résultats et comparaison avec semestres précédents (tableau 8), commentaire

    6.2 Production porcine

    6.2.1 Production: nombre de porcheries, nombre de boxes, nombre de géniteurs, porcelets initiaux, porcelets nés, vente, recettes, pourcentage des recettes, recettes totales, récapitulation (tableau 9)

    6.2.2 Analyse: calcul coefficient de transformation, compte d'exploitation (tableau 10), commentaire sur bénéfice/perte, suggestions

    6.3 Production volailles

    6.3.1 Production: nombre de poulaillers, canardières, réalisation du semestre, nombre de bandes, nombre par bande, vente, recettes, etc., récapitulation (tableau 11)

    6.3.2 Analyse: idem pour porcs (voir tableau 12)

    6.4 Autres

    6.4.1 Meunerie: description activités, situation des sous-produits, changement des formules alimentaires, changement prix, etc.

    6.4.2 Cultures fruitières (Bambari)

    6.4.3 Divers

  7. Bilan financier: comptabilité, compilation des soldes (tableau 13) et bilan inventaire (tableau 14)

  8. Difficultés rencontrées: description des difficultés, raisons, suggestions/décisions pour parer aux problèmes, commentaire.

  9. Prévisions: prévisions de production, dépenses/recettes semestre ultérieur, compte prévisionnel (tableau 15), calendrier d'exploitation (tableau 16), plan de travail, subvention requise, commentaire

  10. Conclusions

Tableau 1

EQUIPEMENT

DésignationNombreDate d'achatEtat/Observation
    
    
    
    
    
    

Tableau 2

RESULTATS DES VIDANGES

Date de vidangeEtangSuperficie
(ares)
PRODUCTIONPRODUCTION TOTALE
Til. alevinsTil. march.ClariasAutresBruteNette
         
         
         
         
         
         

Tableau 3

MISE EN CHARGE DES BASSINS

Date d'empoissonnementEtangSuperficieTilapiaClariasAutresPoids Total
(kg)
PM
(g)
PT
(kg)
NbrePMPT
(kg)
NbrePM
(g)
PT
(kg)
Nbre
             
             
             
             
             

Tableau 4

ANALYSE DES PRODUCTIONS PISCICOLES

EtangSuperficie
(ares)
Alimenta.
(kg)
Durée
(jours)
Production nette (kg)Survie (%)Gain (g/j)Rendt.
(kg/are/an)
QN
Til.Cl.AutresTot.Til.Cl.AutresTil.Cl.Autres
                
                
                
                
                
                
                

Tableau 5

COMPTE D'EXPLOITATION PISCICOLE
(par type d'élevage et récapitulatif par semestre)

CHARGESPRODUITS
Charges fixes:Vente d'alevins
- personnel permanent
Vente du poisson marchand
- amortissement (bâtiments, étangs, matériel)
Valeur d'alevins pour réempoissonnement
- frais d'entretien
 
- frais généraux
 
• frais de gestion
 
• (frais financiers)
 
• (assurance)
 
• (impôts)
 
Charges variables 
- main-d'oeuvre temporaire
 
- fumier acheté
 
- aliment acheté
 
- alevins
 
- frais vétérinaires
 
- eau, électricité
 
- frais véhicules
 
- services divers
 
Total chargesTotal produits

Solde pour  
 (si bénéfice)(si perte)
Balance  

Pour compte d'exploitation récapitulatif, ajouter valeur des stocks en début de semestre (charges) et valeur des stocks en fin de semestre (produits).

Tableau 6

DETAIL DES VENTES DE POISSON PAR ESPECE AU PREMIER/SECOND SEMESTRE

Espéce commercialiséePoids total
(kg)
Recettes
(FCFA)
Prix/kg
(FCFA)
Tilapia nilotica   
- alevins
   
- marchands
   
Total
   
Clarias gariepinus   
- alevins
(+ nombre)  
- marchands
   
Total
   
Heterotis niloticus   
Autres   
Total 1er/2e semestre 19..   

Année 19..

Tableau 7

RECAPITULATIF DES VENTES DE POISSON PAR ESPECE
(seulement fin d'année)

Espéce commercialiséePoids total
(kg)
Recettes
(FCFA)
Prix/kg
(FCFA)
Tilapia nilotica   
- alevins
   
- marchands
   
Total
   
Clarias gariepinus   
- alevins
(+ nombre)  
- marchands
   
Total
   
Heterotis niloticus   
Autres   
Total 19..   

Tableau 8

RESULTATS GLOBAUX DE PRODUCTION DE POISSON ET ANALYSE DE LA COMMERCIALISATION

 19..19..19..19..
1er sem.2e sem.1er sem.2e sem.1er sem.2e sem.1er sem.2e sem
Production brute (kg)        
Production nette (kg)        
Nombre de vidanges        
Moyenne des rendements (kg/are/an)        
Alevins réempoissonnés (kg)        
Pour cent réempoissonné        
Vente poissons marchands (kg)        
Vente alevins (kg)        
Poids total commercialisé (kg)        
Pour cent commercialisé        
Prix de vente toute catégorie (FCFA/kg)        
Recettes (FCFA 1 000)        

Tableau 9

EXPLOITATION PORCINE

Nbre début semestrePorcelets nésVente porceletsRecette (FCFA)Nbre fin semestre
GéniteursPorceletsGéniteursPorcelets
       

Tableau 10

COMPTE D'EXPLOITATION (PROCINE)

CHARGESPRODUITS
Valeur des stocks en début de semestreValeur des stocks en fin de semestre
Vente porcelets
Vente reproducteurs réformés
Vente divers
 
Charges fixes:
- personnel permanent
- amortissement (bâtiments + matériel)
- frais d'entretien
- frais généraux
• frais de gestion
• frais financiers
• (impôts)
• (assurances)
Charges variables:
- main-d'oeuvre temporaire
- aliments achetés
- reproducteurs achetés
- frais vétérinaires
- eau, électricité
- frais de véhicules
- services divers
Total chargesTotal produits

Solde pour(si bénéfice)(si perte)
Balance  

Tableau 11

EXPLOITATION DES VOLAILLES

VolailleNbre en début de semestreNombre achetéNombre venduRecettes (FCFA)MortalitéCause de mortNbre en fin de semestre
Poulets de chair       
Poules pondeuses       
Canards       
Autres       

Tableau 12:COMPTE D'EXPLOITATION CANARDS/POULETS DE CHAIR/POULES PONDEUSES
(Voir tableau 10)
Tableau 13:COMPILATION DES SOLDES (Voir Doc. Tech. no 19)
Tableau 14:BILAN INVENTAIRE (Voir Doc. Tech. no 19)
Tableau 15:COMPTE PREVISIONNEL (Voir Doc. Tech. no 19)
Tableau 16:CALENDRIER D'EXPLOITATION (Voir Doc. Tech. no 19)

Annexe 3
B. SCHEMA GENERAL DU RAPPORT D'ACTIVITES
DE VULGARISATION PISCICOLE

  1. Résumé du rapport

  2. Situation du personnel d'encadrement

  3. Situation du matériel

  4. Etat d'avancement des activités

  5. Difficultés-Contraintes

  6. Suggestions-Recommandations

  7. Conclusions

  8. Programme

N.B. Chaque rapport doit comporter les tableaux ci-joints

Tableau 1

RECENSEMENT DES PISCICULTEURS ET ETANGS

Région de: ................................

SecteurNbre Piscicul.Nombre étangsSuperficie (are)Observations
Sous eauEmpoissonnésAvec compostTotalSous eauEmpoissonnésAvec compostTotal
           
           
           
           
           
Total          

Tableau 2

MISE EN CHARGE DES ETANGS CONTROLES

PisciculteurEtangsTilapiaClariasAutres espécesPoids total
(kg)
No.Superf.PM (g)PT (g)NbrePM (g)PT (g)NbrePM (g)PT (g)Nbre
             
             
             
             
             
             
Total            

Tableau 3

RESULTATS DES VIDANGES CONTROLEES

PisciculteurEtangDatePT(kg)PT (kg)PT (kg)PT (kg)Production totale
No Superf.
(are)
Til. al.Til. mar.ClariasAutresBruteNette
         
         
         
         
         
         
Total        

Tableau 4

ANALYSE DES PRODUCTIONS

PisciculteurEtangsAlim
(kg)
Durée
(j)
Production nette (kg)Survie %Gain (g/j)Rdt
kg/are/an
QN
NoSup.Til.Cl.AutreTotalTil.Cl.AutreTil.Cl.Autre
                 
                 
                 
                 
                 
                 
Total                

Annexe 4

REORIENTATION DE LA PISCICULTURE
EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
(Document de discussion)

1. GENERALITES

La réorientation de la pisciculture en République centrafricaine telle que proposée ci-après est basée d'une part, sur la politique de développement du Gouvernement du secteur pêche et pisciculture, et d'autre part, sur l'expérience de plusieurs projets piscicoles d'assistance technique qui se sont succédé depuis 1968.

a) politique gouvernementale de développement

Cette politique telle qu'établie dans le plan quinquennal 1986–1990 est basée fondamentalement sur la recherche de l'autosuffisance alimentaire des populations. Les effets positifs attendus du développement des secteurs pêche et pisciculture sont:

b) expérience des projets antérieurs

Depuis l'introduction de la pisciculture en République centrafricaine, en 1952, tous les projets d'implantation et de relance de la pisciculture familiale, mis à part un volet substantiel de formation, ont mis l'accent sur la quantité plutôt que sur la qualité. Cette politique a eu comme effet immédiat une augmentation spectaculaire du nombre de pisciculteurs et de petits bassins (environ 100 m2). Par contre les rendements ont été très modestes, et cet engouement a peu duré après les retraits de l'assistance technique et les déclins ont été spectaculaires.

Ainsi, le projet proposé, en parfaite cohérence avec la politique gouvernementale de développement, est basé sur une pisciculture rurale qualitative encadrée par le service national de vulgarisation et une exploitation des stations piscicoles principales aux fins commerciales ayant une gestion autonome, de préférence privée.

Par ailleurs, le Gouvernement a démontré l'intérêt primordial qu'il porte au secteur pêche et pisciculture pour les raisons énumérées ci-dessus par la mise à la disposition du Centre Piscicole National (CPN) d'un nombre de 25 cadres supérieurs et moyens et d'un fonds annuel d'environ 20 millions de FCFA, ainsi que par la dotation d'un statut d'autonomie financière et administrative au CPN.

2. LE PROJET

Le projet, d'une durée de quatre ans, (deux phases de deux ans chacune) serait constitué de deux composantes: d'une part, l'appui à la pisciculture rurale, tant familiale qu'artisanale (semi-commerciale); et d'autre part, l'appui aux trois stations piscicoles principales. Les deux composantes seront complètement séparées afin d'éviter l'absorption quasi totale du fonds de la contrepartie par les stations ainsi que la présence dominante des cadres supérieurs aux stations. La priorité du projet serait impérativement la pisciculture rurale, étant donné l'intérêt que le Gouvernement porte à l'autosuffisance alimentaire de la population.

2.1 Appui à la pisciculture rurale

a) stratégie de développement

Elle est basée sur un regroupement des pisciculteurs familiaux (20 à 50 pisciculteurs qui ont persisté pendant ces deux dernières années malgré l'absence quasi totale de l'encadrement) autour des unités privées de production d'alevins. Ces unités de production de type artisanal1, d'une superficie totale de 10 à 20 ares seront de préférence exploitées par les meilleurs des anciens animateurs ayant montré leur intétêt à la pisciculture après la cessation de paiement de leurs indemnités fin 1985. Parallèlement à ces activités d'alevinage (sur 4 à 10 ares suivant les besoins du secteur) ces pisciculteurs artisanaux pratiqueront des techniques piscicoles plus performantes telles que la polyculture afin d'augmenter la production marchande.

Ces unités de production serviront ainsi (i) d'exemple et de relais en vue de l'extension des pratiques de production piscicole à un plus grand nombre de paysans et (ii) d'encadrement des exploitants familiaux pour leur propre intérêt (vente de leurs alevins).

b) objectifs

Le premier objectif est l'autoconsommation de poisson par les membres des groupes cibles (pisciculteurs familiaux et artisanaux) et la fourniture sur les marchés de quantités supplémentaires de poissons produits localement rendant une partie du poisson distribué plus accessible aux populations les plus démunies.

1 La pisciculture artisanale se distingue notamment de la pisciculture familiale par un niveau de productivité et par une contribution au revenu global du pisciculteur plus élevés. Ces deux phénomènes vont très souvent de pair avec une superficie exploitée et un temps d'occupation accrus.

Le deuxième objectif est le développement d'une pisciculture rurale, autant familiale qu'artisanale, indépendante ayant un rendement d'environ 40 et 60 kg/are/an respectivement qui pourrait continuer après l'arrêt de l'assistance technique.

Pour atteindre ces objectifs, l'option réaliste est:

  1. le développement d'environ 50 à 70 unités de production d'alevins. Ces pisciculteurs artisanaux pourront encadrer environ 1 500 à 2 000 pisciculteurs familiaux;

  2. le renforcement du service national de vulgarisation, si doté d'un véritable fonds de vulgarisation, pourrait encadrer de façon adéquate la pisciculture rurale (familiale et artisanale);

  3. la mise en place d'une unité nationale de production d'un aliment supplémentaire composé d'un ou plusieurs sous-produits agricoles disponibles en grandes quantités. Dans une première phase, le projet prendra en charge la distribution de cet aliment.

Cet objectif vise la distribution d'un aliment simple, relativement bon marché, qui ne sert que d'aliment d'appoint et ne doit en aucun cas remplacer la fertilisation, maillon fondamental de la pisciculture centrafricaine.

c) description des composantes de la pisciculture rurale

Avant toute autre activité, il est primordial de connaître la situation exacte de la pisciculture rurale. Un recensement devrait être fait à cette fin pour déterminer le nombre de pisciculteurs (spécifier le nombre d'anciens animateurs), le nombre d'étangs et la superficie exploitée dans les trois zones d'action piscicole.

1. Développement de 50 à 70 unités de production d'alevins. Le projet devrait choisir (i) un nombre limité de paysans (de préférence les anciens animateurs) notamment pour leur capacité technique et leur ouverture à l'innovation. Il est préférable que ce choix soit fait par les membres du groupement (suivant des critères mis en place par le projet) et (ii) des sites propices à l'implantation d'unités artisanales. Cela implique dans certains cas la détermination des nouveaux sites à proximité des sites familiaux existants.

Ces pisciculteurs choisis, travailleront bénévolement pour le projet pendant la première phase (deux ans) comme “animateurs” de leur secteur (20 à 50 pisciculteurs). En contrepartie, ils recevront une formation poussée ainsi qu'un montant (en nature) de FCFA 300 000 qui servira à la mise en place d'une unité de production d'alevins de 4 á 10 ares (frais de construction et frais de démarrage). Ces pisciculteurs artisanaux producteurs d'alevins seront encadrés pendant toute la durée du projet; en veillant sur le fait qu'ils excercent leur rôle d'“animateur bénévole” au-delà de l'installation de leur ferme (deuxième phase du projet).

2. Le renforcement du service national de vulgarisation. Le Gouvernement mettra à la disposition du projet le personnel national comme suit:

Ce service qui travaillera sous la responsabilité du Directeur du CPN sera doté d'un fonds de vulgarisation d'un montant de 20 millions de FCFA mis à la disposition du projet par le Gouvernement. Ce fond permettra le bon fonctionnement du service, y compris l'entretien et le fonctionnement des moyens de déplacement (un camion, quatre véhicules tout terrain, trois motocyclettes tout terrain et 18 mobylettes) ainsi que les infrastructures d'animation et de formation.

Le service de vulgarisation se chargera de l'encadrement des pisciculteurs artisanaux producteurs d'alevins tel que décrit ci-dessus et l'encadrement des pisciculteurs familiaux. L'accent de la pisciculture familiale sera mis sur l'encadrement d'un nombre relativement restreint de pisciculteurs (1 500 à 2 000) en améliorant des sites existants (regroupement des étangs trop petits, construction de canaux de dérivation convenables).

Parallèlement à ces activités, des réunions de sensibilisation devront être organisées pour essayer de limiter le fléau de construction des anciens pisciculteurs et de regrouper autant que possible les paysans afin de partager équitablement les tâches communes (vidanges, commercialisation, achat de petit matériel, travaux divers, etc.). Une organisation rigoureuse de ces groupements, quelque soit le niveau de coopération, est une condition sine qua non pour le bon fonctionnement de ceux-ci. L'expérience du Groupement à Action Piscicole (GAP) à N'drès-Bangui pourra servir d'exemple pour l'encadrement des groupements.

3. L'atelier national d'aliments piscicoles. Le projet mettra en place un atelier de fabrication d'un aliment universel, simple, de complément (à ne pas confondre avec aliment complet). Le prix facturé sera le prix de revient des matières premières, plus le transport entre l'usine et l'atelier, plus les frais de transformation et de stockage. La mission propose qu'un prix universel soit appliqué et que les frais de transport entre l'atelier et le pisciculteur soient à la charge du projet, afin de promouvoir l'utilisation de l'aliment comme moyen efficace d'augmenter la production piscicole (tant familiale qu'artisanale). Le projet étudiera la possibilité de coordonner cette activité avec une activité similaire de la Fédération Nationale de l'Elevage Centrafricain (FNEC).

L'atelier prendra également en charge l'achat et la distributon du petit matériel piscicole tels que pioches, faucilles, filets, sennes, éperviers, balances, tables de tri, etc. Ce matériel sera vendu au prix de revient.

2.1 Appui aux stations piscicoles principales

A l'heure actuelle, les trois stations piscicoles principales se trouvent dans une situation précaire et leur survie est sérieusement menacée. Elles sont hélas loin de l'autofinancement (prise en charge des frais de fonctionnement et des frais de main-d'oeuvre) dont elles joissaient auparavant (1984–1985). A présent, ces stations survivent grâce à l'intervention financiére de l'Etat.

a) stratégie de développement

La mission estime que des stations aux fins commerciales serviront au mieux l'intérêt national du secteur. Ainsi, ces stations serviront á:

Le rôle fondamental des stations principales jusqu'à présent: produire des alevins de tilapia (voir ci-dessus) serait repris par des petites unités privées.

Par ailleurs, dans le passé, les stations autofinancées n'ont jamais livré plus de 4 t d'alevins aux pisciculteurs ruraux; cela correspond à environ 20% de la demande d'alevins.

De même, la présence des grands bassins (20–50 ares) favorise la production de poisson marchand plus que la production d'alevins. Cela se produit mieux dans des bassins moyens comme proposé dans la composante “appui à la vulgarisation” décrit ci-dessus.

Ainsi, le projet propose dans une première phase (deux ans) la remise en état et le redressement des stations piscicoles principales; et une deuxième phase (deux ans) pour la consolidation des acquis et la gestion autonome de préférence privée.

b) objectifs

L'objectif principal est la fourniture régulière (de préférence journalière) sur les marchés urbains de quantités de poisson produit localement par des unités commerciales à un prix abordable à toutes les couches sociales.

L'objectif secondaire est la production d'alevins, du silure (Clarias gariepinus) dont la technicité est trop exigeante pour être réalisée par des pisciculteurs artisanaux.

Pour atteindre ces objectifs, il faudrait:

  1. Mettre en place trois unités de production. Les fermes piscicoles pratiqueront la monoculture de tilapia (Oreochromis niloticus) en élevage mixte (l'introduction d'un élevage monosexe pourrait être envisagé afin de satisfaire un marché de poisson de qualité). La polyculture tilapia-silure et la production d'alevins. Ces productions seront autant que possible associées aux élevages de petits animaux de ferme (porc, poulet, canard).

  2. Renforcer la capacité réelle des responsables des stations afin de pouvoir gérer des stations comme unités économiques dont les aspects de gestion exigent un suivi et un contrôle rigoureux.

c) description des composantes de l'appui aux stations piscicoles principales

1. Unités de production: le projet remettrait en état les trois stations piscicoles principales et mettrait un fonds de roulement à leur disposition afin de pouvoir démarrer de façon adéquate les productions. Le montant de ces fonds serait déterminé lors du démarrage du projet en fonction de leur situation financière. Le projet prendrait également en charge le matériel piscicole manquant afin de garantir un démarrage des activités dans les meilleures conditions. Les stations seront responsables pour l'approvisionnement, le stockage et la transformation des intrants pour la production piscicole ainsi que pour l'exploitation des élevages associés.

Le projet mettra en place de petites unités de production de larves de silure (écloseries rustiques) simples, faciles à opérer dans les stations de Bouar et de Bambari afin de pouvoir reproduire artificiellement le Clarias. Par ailleurs, l'alevinage se fera impérativement en étangs qui seront clôturés à cette fin pour éliminer les prédateurs (essentiellement des batraciens).

2. Renforcement des capacités réelles de gestion: les capacités de gestion des stations se sont avérées le maillon déficient dans la formation des cadres nationaux responsables de la gestion de celles-ci. Le projet prendra en charge la formation en gestion du personnel national tant dans le cadre de formation du nouveau projet régional PNUD/FAO que “sur le tas”.

Durant la première phase, le projet étudiera les possibilités d'une reprise de l'exploitation de ces stations par un privé ou une institution privée. La réunion tripartite à la fin de la première phase déciderait de la privatisation de l'exploitation des stations piscicoles principales.

En cas d'avis favorable, le privé mettra à la disposition du projet un gestionnaire qui serait coresponsable avec le cadre national, chef de la station. A la fin de la deuxième phase, le privé prendra le relais, assisté autant que nécessaire, par les deux conseillers techniques d'Etat.

En cas d'avis négatif, la réunion tripartite déciderait de l'avenir de la gestion des stations basée sur les recommandations faites par les experts.

Le Gouvernement se chargera de mettre à la disposition de chaque station pour la durée du projet: un gestionnaire (expert en pisciculture) et un technicien d'élevage.

Tableau 1

REPARTITION DU CARBURANT (litres)
PAR SERVICE ET PAR TRIMESTRE

DirectionGouvernementPNUDTotal
Gas-oil100300400
Essence180660840
Vulgarisation
Gas-oil-600600
Essence4008401 280
Landjia
Gas-oil100300400
Essence220300520
Bambari
Gas-oil100300400
Essence---
Bouar
Gas-oil100300400
Essence---
Total1 2003 6004 840

Tableau 2

DEBITS MOYENS MENSUELS RECONSTITUES (1/s) DE LA LANDJIA1

AnnéeJanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobreNovembreDécembre
197016,037,811012415713617222118618282,829,0
197115,636,810812015213216721518117980,828,3
197216,138,011112515813617322218718583,429,3
197316,338,611312616113817522619118784,829,8
197415,737,110812115513316921718218081,428,6
1975            
197619,646,213415119216621027022722310135,5
197720,949,314416120517622328824223910837,9
19781842,51241391761511922482092059332,6
197918,243,112614017915419625221220994,433,1
1980            
1981            
1982            
1983            
1984            
19851637,811012415713617222118618282,829
19861433,196,710813711815019316316172,525,4
Moyenne16,94011713116614318223419719487,730,8

1 Etude faite par le projet PNUD/OMM “Agrométéorologie et hydrologie”

Tableau 3

ESTIMATION DE SUPERFICIE (ares) DES ETANGS PISCICOLES
EN EXPLOITATION A LA STATION DE BENGUE-BAMBARI

 Saison sèche
(Nov.-Mai)
Saison des pluies
(Juin-Oct.)
1983130210
198480160
198560135
198640100
19873075
19882060 (90 prévus)
198930135
199080210

Tableau 4

PRODUCTION PISCICOLE DES TROIS STATIONS PRINCIPALES

 LANDJIABAMBARIBOUARTotal
 BruteNette%1BruteNette%1BruteNette%1BruteNette
198512 55810 353?7 0845 454667 3204 8105526 96220 617
198610 3508 452?5 4203 445448 9586 9914224 72818 888
19873 0582 377?3 2791 648335 7164 1045412 0538 129
1988
(ler semestre)
1 9461 631?-126631 6921 015333 6382 772

1 Pourcentage commercialisé

Tableau 5

RENDEMENTS (t/ha/an) DES PRODUCTIONS PISCICOLES

 Landjia-BanguiBengué-BambariPaya-Bouar
19845,17,23,9
19854,65,83,6
19863,96,44,3
19871,83,23,1
19882,2-2,1

Tableau 6

DISPONIBILITES DES DECHETS AGRO-INDUSTRIELS POUR L'ALIMENTATION
DES ANIMAUX DE BASSE-COUR ET DES POISSONS

Sous-produitPrix FCFA/kgQuantité t/anDisponibilité
Drêche de brasseriegratuit4 000toute l'année
Levure de brasseriegratuit400toute l'année
Tourteaux d'arachide (Tchad)852 500novembre-avril
Tourteaux de coton (Tchad)608 000février-octobre
Son de riz15–30200toute l'année
Tourteaux palmiste50250à partir de septembre
Pulpe de palmegratuit3 000toute l'année
Sang séché300100toute l'année
Os calcinés50300toute l'année
Déchets de poissons50–100occasionneloccasionnel

Tableau 7

EFFECTIF DES ANIMAUX DE BASSE-COUR
(au 31.08.88)

 LandjiaBambariBouar
Cap.RéelCap.RéelCap.Réel
Porcs      
Verrat
111110
Truies
445530
Porcelets
402450473034
Poulets de chair400297 (1)1200106 (1)2000
Pintades---58 (2)--
Poules pondeuses200010087 (2)1000
Canards200125 (1)10017 (1)1500

1 Nombre de classes d'âge (bandes)

Tableau 8

COMPOSITION DU PREMELANGE (cmv coton FNEC)1 OLIGOELEMENTS, VITAMINES ET ACIDES AMINES POUR POULETS DE CHAIR ET POULES PONDEUSES
(teneur au kg de cmv)

 Poulets de chairPoules pondeuses
Vitamine A850 000 UI1 250 000 UI
"     D3
196 000 UI300 000 UI
"     E
1 360 mg2 000 mg
"     B1
113 mg170 mg
"     B2
340 mg500 mg
"     B3
680 mg1 000 mg
"      PP
1 360 mg2 000 mg
"     B12
0,85 mg1,25 mg
"     B6
85 mg125 mg
"     K3
136 mg200 mg
Acide folique51 mg75 mg
Lysine330 g230 g
Méthionine167 g100 g
Méticlorpindol10 g-
Chlorure de choline23 g28 g
Santoquin6,7 g-
Ethoxyquine-10 g
Sulfate de fer20 g20 g
dose1,25 à 1,50%1,0%

1 Fournisseur: Société des établissements Langlois, Rennes, France

Tableau 9

COMPOSITION DES FORMULES ALIMENTAIRES POUR DES ANIMAUX DE BASSE-COUR
(teneur en pourcentage)

IngrédientsPoulets de chairPoules pondeusesPorc/Canard
DémarrageFinitionDémarrageFinition
Maïs (ou mil)54,564,75656365,5
Tourteau de coton4030302530
Coquilles d'huître---8-
Os calcinés3,53,53,52,53,5
Sel0,50,50,50,50,5
cmv coton (FNEC)11,51,25110,5
Total100100100100100
Prix au kg (FCFA)12211610510486

1 Contient 0,2% de sulfate de fer et d'anticoccidien

Tableau 10

BILANS INVENTAIRES DES TROIS STATIONS PRINCIPALES1

 Décembre
1985
Décembre
1986
Décembre
1987
Bangui-Landjia
Valeur d'exploitation6 091 7342 717 7452 579 642
Production vendue, impayée/crédit206 4353 859 070686 610
Caisse3 515 883264 25397 005
Total (partiel)9 814 0526 841 0683 363 257
Dette--305 500
TOTAL9 814 0526 841 0683 057 757
Bambari-Bengué
Valeur d'exploitation3 355 0002 800 000815 400
Production vendue, impayée--552 085
Caisse2 788 2141 278 33771 399
TOTAL6 143 2144 078 3371 438 884
Bouar-Paya
Valeur d'exploitation3 322 4022 733 6381 545 000
Caisse856 824651 92143 171
Total (partiel)4 179 2263 385 5591 587 171
Dette--529 028
TOTAL4 179 2263 385 5591 058 143

1 Les subventions (en espèces) de l'Etat ne figurent pas dans ces bilans

Tableau 11

ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA STATION PISCICOLE
LANDJIA-BANGUI

 19861987TOTAL
Salaire effectif6 605 1815 364 65111 969 832
Salaire minimum3 600 0003 600 0007 200 000
Salaire excédent (a)3 005 1811 764 6514 769 832
Dépenses non liées aux activités de la Station (b)997 205602 6721 599 877
Total dépensé excédent (a + b)4 002 3862 367 3236 369 709
Subvention de l'Etat (en espèces) (c)460 0003 895 1284 355 128
Bilan (c - (a + b) dépenses-excédent+ 3 542 386- 1 527 805+ 2 014 581
Diminution du fonds de dotation (par rapport année précédente)- 2 972 984- 3 783 311- 6 756 295
Solde (théorique)+ 569 402- 5 311 116- 4 741 714

Tableau 12

VENTILATIONS DES CADRES DETACHES
AU CENTRE PISCICOLE NATIONAL A L'ARRIVEE DU CONSULTANT
(Entre parenthèses à son départ)

 Cadres SupérieursCadres MoyensTotal
Nombre%Nombre%Nombre%
Direction2 (2)25- 2 (2)8 (8)
Stations5 (4)623 (2)218 (6)32 (24)
Vulgarisation1 (2)1314 (15)7915 (17)60 (68)
Total8 (8)10017 (17)10025 (25)100 (100)

Tableau 13

RECAPITULATION CREDIT PNUD (liste définitive, août 1988)

 No d'ordre et Date d'octroiNoms et prénoms des pisciculteursLocalitéMontant octroyéVentilation du prêtDate de remboursement
AlevinsAlimentConstructionCrédit de campagneCrédit d'investissement
1. 11.11.86Groupement KapouKapou1 471 105156 000556 000759 10519.11.8719.05.88
15.09.88
19.11.88
15.09.89
2. 19.12.87Machio Joseph92 Logem.500 00056 000132 000312 00005.01.8805.07.88
05.01.89
3. 19.02.87Marago Raphaëlkm 22326 80069 600102 800154 40015.02.8815.08.88
15.02.89
4. 19.02.87Dawili Fidèlekm 22385 00043 000135 000287 00005.01-15.02.8805.07-15.02.88
5. 05.05.87Seremale R.Yangana121 40030 40051 00040 00015.02.8815.08.88-15.02.89
6. 26.06.87Inga Jean"30 30011 40018 900-15.02.88-
7. 26.06.87Deholo J."37 38014 40022 940-15.02.88-
8. 26.06.87Nzapa-Kembi"30 30011 40018 900-15.02.88-
9. 05.05.87Lefa Louis92 Logem.96 03041 28054 750-16.12.87-
10. 26.06.87Andjitanga G.St Paul Ngatoua70 50019 00031 50020 00021.03.8821.05.88-21.10.89
11. 05.05.87Nguerepou A.Mbatama311 62560 000191 62560 00031.12.87-05.01.8831.06-05.07.88
19.05.8819.11-31.12.88
 05.01-19.05.89
12. 05.05.87Lougoussou P.92 Logem.250 00080 000145 00025 000--
13. 26.06.87Harouna GotoaGobongo158 81559 80599 010-20.05-24.06.8813.12.88-13.06.89
14. 26.06.87Pinguere Moïse"115 95043 62572 325-15.02.88-
15. 04.09.87Oreyamba NoëlGobongo110 90037 90050 54022 46015.02.8815.08.88-15.02.89
16. 01.09.87Moussa-Ngoupande"231 24066 240105 00060 00015.02-20.05.8815.08-20.11.88
15.02-20.05.89
17. 04.09.87Pamidou David"220 00047 62079 38093 000--
18. 04.09.87Darma Anatole"115 00024 32040 32050 36013.06.8813.12.88-13.06.89
19. 26.06.87Kossinaba N.Yangana37 31014 00023 310---
20. 04.09.87Gomongo D.Pétévo Bui190 00038 79873 20278 00010.04.8810.10.88-10.10.89
21. 04.09.87Malerada J.km 22147 00033 06063 94050 00005.04.8805.10.88-05.04.89
22. 04.09.87Pétévo-NzongoPétévo222 60045 60080 00097 00010.04.8810.10.88-10.04.89
23. 04.09.87Mboyema R.92 Logem.250 00091 200158 800-10.04.88-
24. 04.09.87Nganamo E.St-Paul Kassaï183 70026 60044 100113 00015.12.8815.06-15.08.89
25. 24.03.88FeídangafaraFafara286 00060 800189 00037 00012.09.8815.03-15.09.89
26. 24.03.88Namkoïsse G."240 00057 000158 00025 00012.09.8815.03-15.09.89
27. 24.03.88Baba DieudonnéBouar44 20019 200-25 000--
28. 24.03.88Namkoïsse Pierre"42 66017 660-25 000--
29. 24.03.88Kanga Pierre"64 08017 640-46 440--
TOTAL6 290 8951 293 5882 697 5422 299 765  

Tableau 14

RECAPITULATION REMBOURSEMENTS ET CREDIT DE CAMPAGNE
(au 31.08.88)

Noms et prénomsMontants octroyésRemboursements effectuésSoldes à la banqueAlevins livrésAliment livré (kg)Aliment payé à livrer
(kg)
Observation
Tilapia
(kg)
Silure
(kg)
Groupement de Kapou1 471 10526 000 210 2 680
(aliment)
1 000 (son)
3 620Production très faible
Machio Joseph500 0007 5003 00036,63,4114,5-Production très faible avec mortalité due à la sécheresse
Marago R.326 800 6 400563,6670798,5Vidange pas encore effectuée
Dawili F.385 000 35 00033,32,31 140,5788Production très faible
Seremale R.121 400 46 450171,680-"
Inga J.30 300 -96140130Victime de sécheresse
Deholo J.38 380 -11,47,630042"
Nzapa-Kembi30 30015 000-96270-Production très faible
Lefa Louis96 030 48 63028,82,4100-Etangs pas encore empoissonnés
Andjitanga G.70 500 -16,6939060Victime de l'inondation
Nguerepou A.311 625 29 825-6114,5-Vidange pas encore effectuée
Lougoussou P.250 000 5 00056,64,650-En cours de travaux
Harouna G.158 81520 000-473,14630792,4Production faible
Pinguere M.115 95060 000-38,22,06670363,2"
Oreyamba N.110 00074 0002 500192,6128,5-"
Moussa-Ngougande231 240-20 00035,44,5178 NR-Vidange pas encore effectuée
Pamidou D.220 00070 0006 00037,62,5--"
Darma A.115 000-36 8801,15219,2140-"
Kossinaba M.37 310--117,4--En cours de travaux de canalisation
Gomongo D.190 000-70 84530,632120 NR-Victime de sécheresse
Petevo-Nzomgo222 600-480362,4 -"
Mboyema R.250 000-80 560724,8114,5-Production faible
Malerada J.147 00020 00031 35026,11,7480-Vidange pas encore effectuée
Nganamo E.183 700--211,4--"
Namkoisse G.240 200--33,33,7--Travaux en cours
Feidanfara D.286 800--483,2  "
Kanga P.123 570--29,4---Début des travaux
Namkoisse P.107 460--29,4---"
Kanga P.89 760--32---"
Totaux partiels6 290 895292 520422 9201 031,182113,147 8016 594 

Tableau 15

SITUATION DU COMPTE CREDIT PNUD
(au 31.08.88)

 FCFA
Versement 7e tranche (US$ 25 000)8 437 500
Dépenses:
crédit investissement
2 299 765
crédit alevins
1 293 588
crédit aliment
2 697 542
total crédit octroyé
6 290 895
fonds roulement aliment
1 510 040
autres opérations (agios, télex)
5 535
TOTAL
7 806 470
Solde partiel631 030
Recouvrements: 
remboursement
292 720
versements aliments
1 012 495
TOTAL
1 305 215
Solde au 31 août 19881 936 245
Reliquats sur les comptes en banque pisciculteurs 
remboursement en cours
442 920
solde théorique
2 379 165

Tableau 16

SITUATION DU “STOCK ALIMENT” DU PROJET CREDIT PUND
(au 31.08.88)

 AchetéLivré1PrêtéTotalStock
(fictif)
Stock
(réel)
A livrer2
Son de riz16 0165 6861 3036 9899 0274 9443 958
Tourteau de coton11 9002 3433 9906 3335 5671 2561 978
Graines de coton10 000---10 00010 000-
Drèchegratuit781-781--559
TOTAL37 9007 8015 29314 10328 50816 2006 594
1 000 kg de son 

1 7 801 kg mélange livré dont: 2 343 kg tourteau de coton(30%)
4 686 kg son de riz (60%)
781 kg drèche séchée (10%)

2 6 594 kg mélange à livrer dont: 1 978 kg tourteau de coton
3 958 kg son de riz
659 kg drèche séchée

Tableau 17

SITUATION GLOBALE DE LA PISCICULTURE EN MILIEU RURAL
EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

ZonePréfectureVille
(secteur)
Nombre de pisciculteursNombre de bassins exploités
Déc. 841Sept. 882Déc. 84Sept. 88
CentraleOmbella- MpokoBangui477450882680
Bossembélé725598115
Yaloké-20-50
Damara-2-5
LobayeMbaïki53457450
Boda9611301 285160
Boganangone
OrientaleKémo-IbinguiDékoa71109425
Ibingui-Eco.Mbrès-15-15
OuakaBambari536120770180
Grimari374575110
Ippy383100346135
Haute-KottoBria1155014680
Basse-KottoAlindao15095180215
Kongbo135-183-
Mobaye256100347140
Kembé35109415
MbomouBangassou9490190110
Ouham-PendéBocaranga1792529750
Bozoum715010380
OccidentaleNana-MambéréBouar675115900230
Baboua21070286100
Badro1322515835
Hte-SanghaBerbérati7002751 000390
Carnot3501050020
Gamboula-75-100
TOTAL  5 6921 9828 0193 090

1 Rapport annuel de vulgarisation piscicole (Marquet, 1984)
2 Recensement global de la pisciculture en République centrafricaine (Ndjikara, 1988)

Tableau 18

LES STATIONS PISCICOLES SECONDAIRES

ZoneLocalisationNombre bassinsSuperficie totale (ares)OccupantEtat
CentraleN'Drès518-Abandonnée pour vol
M'Baïka650-Abandonnée, barrage à réparer
Boda49-Abandonnée, mauvais emplacement (déficit en eau)
Bossembélé1090MoniteurTrois étangs exploités (10 ares) restant à réhabiliter (fuites)
OrientaleIppy725GroupementCinq étangs exploités, deux à réhabiliter
Bria6± 12M. Ekondji (privée)Station en réfection (barrages et étangs)
Grimari A820GroupementFonctionne, tous les étangs exploités, pisciculteurs peu motivés
Grimari B316Collège T.A.Fonctionnement, entretien bon
Alindao A738GroupementFonctionne, entretien très bon
Alindao B420-Abandonnée, barrage à réparer
Oyé-Carrefour7192 ex-animateursFonctionne, entretien bon
OccidentaleBaboua6322 ex-animateursFonctionne, entretien moyen
Baoro720EcoleCinq étangs exploités (13 ares), entretien moyen, barrage à réparer
Bocaranga6272 ex-animateursAbandonnée pour sécheresse
Berbérati??-Abandonnée, réhabilitation (barrage étangs) nécessaire

Tableau 19

LIEUX D'AFFECTATION DES ENCADREURS PISCICOLES, MONITEURS (FONCTIONNAIRES) ET VOLONTAIRES (PEACE CORPS ET OCSD)

ZoneFonctionnairesPeace CorpsOCSDTotal
CentraleBangui (4)BoganangoneN'Drès 
BodaYaloké  
Bossembélé1   
Mbaïki1   
Total partiel72110
OrientaleBambariLangandi  
GrimariMbès  
AlindaoElim  
Bangassou   
Ippy1   
Bria1   
Dimbi1   
Total partiel73-10
OccidentaleBouar (2)Baboua  
BerbératiBesson  
Baoro1Carnot  
 Gamboula  
 Sosso  
Total partiel45-9
TOTAL1810129

1 Une requête pour l'affectation d'un moniteur dans ces lieux a été présentéeau ministère

Tableau 20

PERSONNEL DU SERVICE NATIONAL DE VULGARISATION
(Note de service du 6 septembre 1988)

A.Responsable de Service
N'Djikara Emmanuel  
   
B.Responsables de Zone
Kaïmba BarthélémyZone orientaleAlindao
Ngaikoïssé Guy-IsaacZone occidentaleBouar
Mbaki FrançoisZone centraleBangui
   
C.Moniteurs piscicolesAncien posteNouveau poste
Boudongui FidèleBanguiBambari
Zirhin PierreBanguiBangui
Yoro AntoineBanguiBangui
Kanga PierreBouarBouar
Yaboro JeanBossembéléAlindao
Ramdan-Ngatoua AlbertBambariBoda
Tépanda MathiasBambariBangassou
Andjiandji DieudonnéAlindaoBouar
Yephte MichelGrimariGrimari
Gohi JosephBouarBerbérati
Koyemtan RobertBangui (écloserie)Bangui
Bamouna JacquesBaoroBangui

Une requête pour six moniteurs est présentée au Ministre des Eaux, Forêts, Chasses, Pêches et Tourisme pour des postes à: Bossembélé, Mbaïki (zone centrale); Baoro (zone occidentale); Ippy, Bria et Dimbi (zone orientale).

Tableau 21

RESULTATS DES VIDANGES DES BENEFICIAIRES CREDIT PUND

BénéficiaireSuperficie
(ares)
Mise en charge
(kg)
Production bruteRendement1
kg/are/an
Silure
(kg)
Tilapia march.
(kg)
Tilapia alevin
(kg)
Total
(kg)
Groupement Kapou20406269 1319
Machio Joseph9,415,60,541,5327412
Machio Joseph11,913,51033,85295,814
Machio Joseph2,287,217,4 24,615
Maragot Raphaël621,936,914,4 51,310
Maragot Raphaël217,735,52,5 3820
Dawili Fidèle1026,230,82611,568,38
Sérémalet61850,1511,4102,528
Inga36,65,59,6 15,16
Nzapa-Kembi38,115,410,4530,815
Andjitanga310,6310,61124,69
Nguérépou101510,414,52044,96
Nguérépou410,7810 184
Nguérépou4,272,59,5152710
Pinguéré52344,5380,883,324
Pinguéré212,515,313 28,316
Oréyamba61588,33,2 91,526
Oréyamba2,5102231,526,513
Moussa-Ngoupandé431,559,9472,5109,439
Moussa-Ngoupandé1549,5143,510222267,529
       162

1 Calculé (manque de données) sur une période d'élevage de six mois
2 Moyenne arithmétique

Annexe 5

FIGURES

Fig. 1

Fig. 1 CENTRE PISCICOLE NATIONAL STATION DE LA LANDJIA-BANGUI (vue perspective) Guy Mievis 1984

Fig. 2

Fig. 2 STATION PISCICOLE BENGUE-BAMBARI

Fig. 3

Fig. 3 CARTE PISCICOLE

Fig. 4

Fig. 4 ORGANIGRAMME D'UNE STATION PISCICOLE

Fig. 5

Fig. 5 ORGANIGRAMME DU CENTRE PISCICOLE NATIONAL (sur le terrain) ET DU SERVICE PISCICOLE (administratif)


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