Dans la période post-coloniale plusieurs efforts ont été entamés pour la relance de la pisciculture. Les efforts ont été faits par la FAO/PNUD en 1966. Les projets FAO/PNUD comprennent:
RAF/66/054 (1967–1972), Projet régional
CAF/72/002 (1972–1976) Vulgarisation de la pisciculture (1re phase)
CAF/76/007 (1976–1979) Vulgarisation de la pisciculture (2e phase)
CAF/80/002 (1980–1985) Vulgarisation de la pisciculture et autofinancement des stations piscicoles principales
CAF/85/004 (1985–1989) Développement de la pisciculture artisanale
La pisciculture rurale, c'est-à-dire en dehors des environs de Bangui, n'a commencé qu'en 1975 à cause du manque de personnel (Miller, 1975). Les activités de 1975 jusqu'à présent sont bien détaillées dans les divers rapports de projets y compris plus de 25 documents techniques et 26 notes techniques.
Le Peace Corps, avec un soutien de l'agence internationale des Etats–Unis pour le développement (USAID) joue aussi un rôle dans la pisciculture en RCA qui remonte à 1974. Néanmoins, avant 1988 il n'y avait pas de collaboration directe entre la FAO/PNUD et le Peace Corps parce que chacun appartenait à une branche différente du ministère. Avec la réorganisation de la vulgarisation piscicole en septembre 1988, toutes les activités piscicoles sont menées par le même service.
Pour ce qui est de la pisciculture en milieu rural, dès le début, celle-ci a été favorisée par:
un marché simple qui accepte facilement le poisson de petite taille, à un prix avantageux et avec une forte demande;
une disponibilité de plusieurs sous-produits agricoles;
un climat favorable
des sites favorables pour l'exploitation