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ANNEXE XI

LA PECHE ARTISANALE DEMERSALE AU TOGO

par D.J. FAGGIANELLI Biologiste, COPACE

(Cette note a été préparée à partir d'une étude réalisée par l'auteur pour l'ORSTOM Togo en 1983–84)

1. INTRODUCTION

Pratiquée durant toute l'année le long du littoral togolais, la pêcherie artisanale démersale est le fait de trois catégories d'engins : les lignes, les filets maillants de fond et la senne de plage.

La capture d'espèces typiquement démersales a été estimée à au moins 700 tonnes entre octobre 1983 et septembre 1984, et à 1 100 tonnes si l'on considère les espèces semi-pélagiques (comme Trichiurus lepturus et Ilisha africana), et, les prises de “divers” de la senne de plage (qui incluent de nombreux juvéniles et des adultes d'espèces démersales autres que celles figurant au tableau 1).

Ces deux chiffres de 700 et 1 100 tonnes ont représentés respectivement 5,3 et 8,3 % de la prise totale artisanale en 1983-84. Cependant, bien que cette pêche soit secondaire en termes de captures, elle porte sur des espèces à forte valeur commerciale (surtout celles capturées par les lignes). La liste des principales espèces démersales capturées par la pêcherie artisanale figure au Tableau 2. Elles appartiennent principalement à la communauté des Scianidés vivant au dessus de la thermocline sur des fonds sablo-vaseux et secondairement aux communautés des Lutjanidés et Sparidés vivant en dessous de la thermocline.

Par communauté les principales espèces (ou genres) capturés sont :

Dans la présente note nous nous attacherons à décrire les pêcheries de filets maillants de fond et de lignes et à présenter les données de prises, efforts et PUE, disponibles sur un cycle annuel (voire moins) pour ces engins. La senne de plage ne sera pas détaillée ici bien qu'elle soit quantitativement la plus importante en termes de captures démersales. Seules sont exprimées les captures spécifiques totales pour cet engin (Tableau 1). La senne de plage opérant dans la zone 0–20 m capture essentiellement des juvéniles de toutes espèces surtout pélagiques et des prédateurs de ces juvéniles. Elle n'est pas dirigée vers une cible particulière et du fait de sa zone d'action reflète mal la répartiton en taille (ou âge) des stocks démersaux.

2. LES ENGINS DE PECHE CAPTURANT DES ESPECES DEMERSALES (exception faite de la senne de plage)

2.1. Les lignes

Au port de pèche de Lomé

Il s'agit là d'équipes de ligneurs de cinq à dix pêcheurs possédant chacun une à deux lignes appatées dont le nombre d'hameçons varie de 5 à 20 en fonction de l'espèce visée. La durée de la sortie est variable de une nuit à trois ou quatre jours. Dans le deuxième cas, l'embarcation est munie d'une glacière pour la conservation des prises. Les pirogues sont généralement motorisées et parfois munies de voiles pour économiser le maximum de carburant. Leur taille varie entre 10 et 15 m.

Les ligneurs migrent entre janvier (où ils arrivent au port) et septembre (où ils repartent vers le Ghana).

Sur le reste du littoral

Il s'agit d'une pêche d'accompagnement pratiquée par les pêcheurs au filet maillant, au filet tournant, etc…

2.2. Les filets maillants de fond

Ils sont répartis entre le littoral (77 %) et le port de pêche. Ce sont des engins de plusieurs centaines de mètres de long avec une chute moyenne de 2 m. Les mailles vont de 20 à 100 mm de côté, mais les petites mailles (20 à 30 mm) sont les plus abondantes. Il existe par ailleurs un campement (Aglomé) avec une dominante de filets petites mailles de 20 mm. Les pirogues assez petites (8 à 12 m) sont rarement motorisées.

3. CAPTURES, EFFORTS DE PECHE ET PUE

3.1. Les filets maillants dormants de fond

Afin de faciliter l'analyse, les filets ont été répartis en trois catégories :

Seules les deux premières catégories sont prises en compte dans ce paragraphe; les filets de la dernière catégorie, peu nombreux, n'ont pas été enquêtés.

3.1.1. Les filets petites mailles

a) -Les débarquements

Ils ont lieu sur tout le littoral mais principalement au port, à Agbodrafo, Aglomé et Nlessi-Togbekondji (Figure 1). Cette pêche est exercée principalement par des sédentaires auxquels viennent s'ajouter, dans des proportions négligeables, des migrants ghanéens qui se répartissent le long du littoral. Compte tenu du lieu d'enquête principal (Aglomé), les enquêtes ont essentiellement porté sur des filets maillants de 20 mm. Disposant de onze mois de données, nous avons dû extrapoler les différents calculs annuels.

La production de ces engins s'est élevée à 182 tonnes environ (d'octobre 1983 à septembre 1984) dont 73 % sur le littoral et 27 % au port de pêche.

b) -Prise par unité d'effort et composition des captures

Les prises par unité d'effort : La PUE est exprimée en Kg/filet de 100 m et par sortie. Connaissant la longueur moyenne des filets nous appliquons donc le facteur correctif correspondant. Environ 6 600 unités d'effort ont été enquêtées. La PUE moyenne annuelle est de l'ordre de 1,3 kg/filet de 100 m. Si on suit son évolution en fonction du temps (Figure 2 et Tableau 3), on constate un cycle saisonnier très net avec des PUE plus élevées de juillet à décembre (maximum 2,4 Kg en novembre) et une quasi stagnation dans les basses valeurs de janvier à juin (minimum 0,6 Kg en avril). Les meilleurs rendements sont donc obtenus pendant la saison de thermo-convection. On peut aussi suivre ce cycle saisonnier de la pêche en comparant les évolutions de la PUE globale et du nombre moyen de filets sortis par pirogue (Figure 3). On s'aperçoit alors que plus le poisson est abondant, moins les pêcheurs posent de filets et inversement. Le nombre se situe aux alentours de 7–9 filets en haute saison et de 11–14 en basse saison.

Les variations saisonnières des PUE des trois principales espèces pêchées sont portées sur la Figure 2. On notera comme déjà souligné par d'autres auteurs (Caverivière, 1982 ; Lhomme, 1985) que Pseudotolithus senegalensis est plus pêché en saison chaude. Pour Galeoides decadactylus, F. Lhomme (1985) avait noté une faible différence d'occurrence entre saison froide et saison chaude. Pour Ilisha africana, on notera surtout un pic très important au mois d'août et sinon une décroissance globale mais lente de novembre à mai. On aurait donc une augmentation en saison froide qui a également été notée par F. Lhomme mais dans des proportions plus faibles. Nous manquons de données biologiques pour expliquer cette brusque augmentation.

Composition des captures : Trois espèces dominent nettement dans les captures (représentant chacune 25 à 30 % des captures) sans qu'aucune soit prédominante, le rasoir (Ilisha africana), le bar (Pseudotolithus senegalensis) et le capitaine (Galeoides decadactylus). A elles trois, ces espèces de la communauté des Scianidés côtiers représentent 82 % du total. Le restant des prises, regroupé dans une rubrique divers comprend les principaux genres ou espèces suivants : les barracudas (Sphyraena sp.), le pelon (Pteroscion peli), la friture (Brachydeuterus auritus), les carangues (Caranx sp), les soles (Cynoglossus sp.) et la ceinture (Trichiurus lepturus).

Les variations mensuelles de la capture totale figurent au tableau 3.

L'effort total se monte à environ 144 000 sorties de filets de 100 m pour le cycle annuel étudié et ses fluctuations mensuelles (Figure 4) ne montrent pas de cycle saisonnier net. Si de novembre à mai, les variations sont à peu près concomitantes avec celles de la PUE globale, par la suite on enregistre une chute de l'effort alors que la PUE remonte fortement (seule la baisse de l'effort au mois d'août peut s'expliquer facilement par un arrêt de la pêche pendant une semaine pour des festivités).

Examen des données de taille : Les tailles moyennes de capture varient peu au cours de l'année compte tenu de la sélectivité des filets maillants qui sont efficaces dans une gamme de taille restreinte pour chaque espèce. Les gammes de tailles moyennes de capture sont :

Les fluctuations de PUE seraient plutôt à relier au fait qu'en fonction des migrations et de la croissance, ces classes de taille sont plus ou moins bien représentées dans la zone d'action des filets.

3.2. Les filets moyennes-mailles

a) -Les débarquements

Cette pêche présente les mêmes caractéristiques que la précédente et est plus particulièrement localisée à Agbodrafo et dans la région d'Aného. Du fait de problèmes d'ordres techniques, nous ne disposons que de 8 mois de données (janvier à août 1984). Nous extrapolerons pour le calcul des valeurs annuelles et nous nous garderons bien de conclusions trop précises compte tenu de la représentativité insuffisante des données. Les enquêtes ont porté sur des filets maillants de 40 mm.

La capture totale annuelle estimée par extrapolation est d'environ 34 tonnes (74 % sur le littoral, le reste au port), ce qui montre bien l'importance négligeable de cette pêche. Le potentiel recensé est estimé à environ 640 filets de 100 m.

b) -Prises par unité d'effort et composition des captures

Les prises par unité d'effort : La PUE globale est de l'ordre de 0,8 Kg/100 m de filet et par sortie. Elle varie de 0,5 à 1 Kg (Tableau 4) et sa valeur reste sensiblement inférieure à celle des filets petites mailles. En l'absence d'informations supplémentaires, le cycle saisonnier semble ici être nettement moins marqué que pour l'engin précédent. Le nombre de filets sortis par pirogue parait subir des variations saisonnières mais il nous manque des mois pour conclure. Le taux d'utilisation varie peu (0,13 à 0,27).

Composition des captures : Les principales espèces pêchées sont le bar (Pseudotolithus senegalensis) : 54,7 % ; la sole (Cynoglossus sp.) : 16,7 % ; les carpes (Pomadasys sp.) : 7,9 % et le capitaine (Galeoides decadactylus) : 6,4 %. Deux espèces, le bar et la sole représentent près de 72 % des captures. Dans la rubrique divers, on trouve les genres ou espèces suivantes : Lutjanus sp., Sphyraena sp., Rhinobatus sp., Raja mirelatus, Dasyatis margarita, Arius gambiensis, Ilisha africana, Palinurus sp. et de petits requins.

REMARQUE : Si on examine les résultats des PUE spécifiques obtenues pour les filets “petites mailles” et “moyennes mailles” on remarque, en passant des premiers aux seconds :

On notera également que la taille moyenne capturée passe de 16,3 à 21,6 cm pour le capitaine et de 35,6 à 39,4 cm pour le bar.

4. LES LIGNES

a) -Les débarguements

Les ligneurs sont essentiellement concentrés au port de pêche où leur nombre varie au cours de l'année. Il est passé d'une dizaine d'équipes d'août à décembre 1983, à plus de 25 à partir de janvier. On aurait pu penser à une activité saisonnière en sens inverse de celles des sennes tournantes, mais le nombre d'équipes encore élevé au mois d'août 1984 ne confirme pas cette hypothèse (il y a pu aussi avoir un biais dans le recensement de 1983).

Pour la saison 1983–84, les captures se sont élevées à 200 tonnes environ dont près de 93 % au port de pêche. Le nombre annuel de sorties de lignes de 10 hameçons peut être estimé à environ 44 500.

b) -Prises par unité d'effort et composition des captures

Prises par unité d'effort : Elles sont exprimées en kg/ligne de 10 hameçons et par sortie. La PUE globale subit de fortes variations passant de 1,7 Kg à 9,1 kg. Elle est en moyenne de 5 Kg/ligne/sortie (Figure 7 et Tableau 5).

Le faible nombre d'unités d'effort enquêtées en avril et août incite à la prudence dans les interprétations mais les valeurs relevées entre janvier et juin sont plus faibles que celles d'août à décembre. L'existence d'un cycle saisonnier semble corroboré par les évolutions en sens inverse de la PUE et du nombre moyen de lignes sorties par pirogue (Figure 8). Les pêcheurs sortent plus de lignes pour compenser la baisse d'abondance.

Les PUE spécifiques sont, quant à elles, très variables (Tableau 5 et Figure 9), la nature du fond et surtout l'hydrologie étant responsables de la reproduction des espèces et de leurs migrations dans la pêcherie. De plus, le nombre d'unités d'efforts enquêtées n'étant pas toujours très élevé, on ne peut affirmer qu'une PUE spécifique nulle soit représentative de l'abondance de l'espèce considérée.

Composition des captures : Deux genres interviennent pour près de 75 % dans les captures; il s'agit des dorades roses (Dentex sp) : 38,8 % et des lutjanus (Lutjanus sp.) : 35,8 % ; viennent ensuite par ordre décroissant la dorade grise (Lethrinus atlanticus) et les mérous (Epinephelus sp. et Mycteroperca rubra). A noter, que seules les deux premières espèces sont présentes régulièrement dans les captures. Dans les divers qui représentent 13,3 % du total, on trouve des genres et espèces tels que : les pageots (Pagellus sp.), les pagres (Pagrus sp.), les carangues (Caranx sp.), les raies (Dasyatis margarita et Raja mirelatus), le capitaine (Galeoides decadactylus), le bar (Pseudotolithus senegalensis) et les carpes (Pomadasys sp.).

Les variations d'effort sont consécutives à l'arrivée des ligneurs ghanéens en janvier 1984. A partir de cette date, on assiste à des fluctuations importantes en particulier un pic en avril qu'il semble difficile d'interpréter sans de plus amples informations (Figure 7).

Les tailles moyennes capturées des différentes espèces varient de :

CONCLUSION

En termes de capture on peut constater que la senne de plage est d'assez loin l'engin qui capture le plus d'espèces démersales au Togo (661 tonnes sans les divers). Après quoi viennent les lignes (146 tonnes) et les filets maillants petites mailles (143 tonnes). Les filets moyenne-maille étant négligeables (Tableau 1).

En ce qui concerne plus particulièrement les filets dormants petite-maille et les lignes, l'analyse des PUE disponibles a permis de montrer des varitions saisonnières assez marquées de l'abondance pour le premier engin et un cycle saisonnier peu marqué pour le second. On remarquera que Lhomme (1985) avait noté, lors de son étude par chalutage des stocks démersaux togolais, une grande stabilité des rendements d'une campagne à l'autre (saison froide et saison chaude) et que si l'on considérait l'ensemble du plateau continental, on pouvait estimer que les variations saisonnières d'abondance étaient faibles.

Dans cette même étude, la répartition des différentes espèces démersales sur le plateau est analysée selon différentes stratifications (en fonction de la profondeur, de la longitude). Il ressort de cette étude que les fonds les plus intéressants sont :

Les têtes rocheuses parsemant la zone de sable vaseux et la barrière corallienne non prises en compte dans l'étude (car non chalutables) sont en général plus riches que les zones chalutées. Un développement de la pêche à la ligne sur la barrière corallienne et les têtes rocheuses semble possible et cette zone devrait faire l'objet d'une estimation de son potentiel exploitable.

BIBLIOGRAPHIE

CAVERIVIERE, A., 1983 : Les espèces démersales du plateau continental ivoirien. Biologie et exploitation. Thèse de Doctorat d'Etat, Université Aix-Marseille II, 415 p.

CROSNIER, A., BERRIT G.R., 1966 : Fonds de pêche le long des côtes des républiques du Dahomey et du Togo. Cahier ORSTOM, série océanographie, suppl. vol. IV.1, 114 p.

FAGGIANELLI D.J., FAGGIANELLI E., 1984 : La pêche maritime artisanale au Togo : Caractéristiques générales et résultats statistiques pour la saison 1983–1984, Centre ORSTOM de Lomé, 83 p.

LHOMME, F., 1985 : Estimation par chalutage des ressources halieutiques du plateau continental togolais. ORSTOM - Mission Française de Coopération, Lomé, Togo. 78 p.

TABLEAU 1 : Captures (en t) des principales espèces démersales par engin de pêche et par communauté pour la pêche artisanale togolaise (Octobre 1983 - Septembre 1984)
COMMUNAUTEESPECEENGIN DE PECHETOTAL **
Senne de plageFilets maillantsLignes
pmmmen tonnesen %
 Galeoides      
 decadactylus79442-12512,9
 Pteroscion peli121---12112,5
SCIAENIDESPseudotolithus      
 senegalensis344719-10010,3
 Sphyraena sp.164---16416,9
 Ilisha africana*6352--11511,8
SPARIDESDentex sp.---66666,8
Communauté deTrichiurus      
la thermoclinelepturus*200---20020,6
LUTJANIDESLethrinus      
 atlanticus---13131,3
 Lutjanus sp.---67676,9
   14321   
  661164146971100

* : Espèce semi-pélagique

** : La prise totale est estimée à environ 1100 tonnes si l'on inclue l'estimationdes prises d'espèces démersales contenues dans la rubrique divers descaptures de la senne de plage soit à peu près 100 tonnes.

pm : Petite maille

mm : Moyenne maille

TABLEAU 2 : Liste des espèces (ou genres) démersales ou semi-démersales rencontrées dans les captures de la pêche artisanale
FAMILLENOM SCIENTIFIQUENOM COMMUNNOM LOCAL
ARIIDESArius gambiensisMachoironKokotey
BALISTIDESBalistes capricusBalisteAkpamba
CARANGIDESSelene dorsalisMussoliniN'Goba
CLUPEIDESIlisha africanaRasoirKaflan
CYNOGLOSSIDESCynoglossus sp.Sole-
EPHIPPIDESDrepane africanaDisqueAkpa
LUTJANIDESLutjanus sp.Lutjanus-
MULLIDESPseudupeneus prayensisRouget-
POLYNEMIDESPentanemus quinquarius Galeoides decadactylusBarbillon CapitaineGunfio, Guenou Tsikoe
POMADASYDESPomadasys jubelini Brachydeuterus auritusCarpe blanche FritureKokovi Finvi
PRIACANTHIDESPriacanthus arenatusGros yeuxFoyoyo
RHINOBATIDESRhinobatus sp.Raie guitare-
SCIANIDESPseudotolithus senegalensis Pteroscion peliBar FritureEkan Havui
SERRANIDESEpinephelus sp. Mycteroperca rubra Lethrinus atlanticusMérou Mérou Dorade griseToboko Toboko Sikoe
SPARIDESDentex sp. Pagrus sp. Pagellus sp.Dorade rose Pagre PageotCica-Cica Ayiwayi, Ehan -
SPHYRAENIDESSphyraena sp.Brochet, BarracudaLiza
TRICHIURIDESTrichiurus lepturusCeinture-
PENAEIDESPenaeus duorarumCrevette-

(D'après Faggianelli, 1984)

TABLEAU 3 : PUE (en kg/100 m), efforts et captures mensuels des filets dormants petites mailles de Novembre 1983 à Septembre 1984
MOIS
ESPECES
Nov.1983Déc.Jan.
1984
Fév.MarsAvrilMaiJuin.Juil.Août.Sept.Total sur
11 mois
Total extrapolé
sur 12mois
PUE spécifique             
Galeoides0,60,30,30,260,130,140,120,50,220,10,7  
decadactylus             
Ilisha africana0,30,20,30,10,20,04-0,130,621,551,4  
Pseudotolithus senegalensis0,510,690,340,240,40,170,160,30,210,10,04  
Divers0,980,240,10,180,100,230,420,050,050,060,08  
PUE globale2,391,431,040,780,820,580,70,961,11,812,22  
Nombre d'unités d'effort enquêtées3835463736561 5131 0495474544785161766601 
Nombre de filets par sortie9,89,9911,414,311,415,37,986,86,9  
Taux d'utilisation0,390,420,270,320,240,300,310,200,230,210,21  
Effort mensuel en nombre de filets (de 100 m) sortis1649718358118021308510490129601355084601005376998883131567145532
Captures totales (tonnes)39,426,312,310,28,67,49,58,11113,919,7166,4181,5

TABLEAU 4 : PUE (en Kg/100 m), efforts et captures mensuels des filets dormants moyennes mailles de Janvier 1984 à Août 1984
MOIS
ESPECES
Janv.Fév.MarsAvrilMaiJuinJuil.Août
PUE spécifique        
Pseudotolithus senegalensis decadactyius0,590,280,240,480,340,70,290,44
Galeoides0,020,010,020,040,050,060,160,06
Cynoglossus sp.0,070,240,160,120,10,170,070,05
Pomadasys sp.--0,040,070,070,040,130,11
Divers0,20,040,040,050,080,040,270,24
PUE globale0,880,570,530,760,641,010,920,9
Nombre d'unités d'effort enquêtées95351583661735267208156
Nombre de filets par sortie7,610,811,111,59,89,79,38,9
Effort mensuer30783160337838463974519225833775
Captures totales (en tonnes)2,71,81,82,92,55,22,43,4

TABLEAU 5 : PUE (en Kg/10 hameçons), efforts et captures mensuels des lignes d'Octobre 1983 à Septembre 1984
MOIS
ESPECES
Oct.
1983
Nov.Déc.Jan.
1984
Fév.MarsAvr.MaiJuinJuilAoûtSept
Lutjanus sp.2,560,963,40,890,893,480,91,60,762,13,462,6
Dentex sp.1,342,052,070,560,12-2,10,632,414,781,502,8
Epinephelus sp. Lethrinus0,12-0,12-0,24-0,70,080,01-0,560,28
atlanticus1,165,730,460,440,110,01-0,3---0,2
Divers0,920,360,511,10,340,95-0,60,752,07-0,48
PUE totale6,19,16,562,991,74,443,73,213,938,955,526,36
Nb. de lignes par sortie5,75,86,48,817,3111514,69,66,84,35,2
Nb. d'unités d'effort enquêtées174110218255346187(30)10212582(17)100
Effort mensuel100410551642386742463122662153612957438613323945

Fig. 1

Fig. 1 Principaux centres de pêche de la côte togolaise (modifié de Weigel et Hem, 1984)

Fig. 2

Fig. 2 Evolution mensuelle des prises par unité d'effort (pue) totale et spécifiques des filets dormants “petites mailles” (pue en kg/100 m)

Fig. 3

Fig. 3 Evolution mensuelle de la pue totale et du nombre de filets par sortie (Novembre 83 - Septembre 84) pour les filets petites mailles

Fig. 4

Fig. 4 Evolution mensuelle de la pue totale et de l'effort total des filets “petite-maille” (Novembre 83 - Septembre 84)

Fig. 5 Histogrammes annuels des trois pricipales especes capturées aux filets dormants “petite-maille”

Fig. 5
Fig. 6

Fig. 6 Comparaison des pue mensuelles des filets dormants “petite” (pm) et “moyenne-maille” (mm) (Janvier - Août 84) (pue en kg/100 m)

Fig. 7

Fig. 7 Evolution mensuelle de la pue totale et de l'effort total des lignes (Octobre 1983 - Septembre 84)

Fig. 8

Fig. 8 Evolution mensuelle de la pue totale et du nombre moyen de lignes par sortie (Octobre 83 - Septembre 84)

Fig. 9

Fig. 9 Prises par unité d'effort mensuelles des principales espèces capturées à la ligne (Octobre 83 - Septembre 84)


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