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Section 6. Opérations de transformation - mollusques


6.1 Identification des dangers
6.2 Prescriptions concernant les zones conchylicoles
6.3 Récolte, transport et entreposage des mollusques vivants dans de bonnes conditions d’hygiène
6.4 Reparcage
6.5 Epuration des mollusques dans les bacs, viviers et cadres flottants
6.6 Expédition des mollusques dans un centre de distribution
6.7 Traitement thermique/décoquillage des mollusques dans les usines
6.8 Documents et registres
6.9 Identification des lots et procédures de retrait

Figure 3. Example of a simplified flow diagram for the production of live molluscanshellfish

Figure 3. Exemple de diagramme des opérations pour la production de mollusques vivants

Colonne de gauche
1. Classement et surveillance des zones conchylicoles
2. Récolte
3. Transport
4. Reparcage
5. Epuration
6. Réception dans centre de distribution/usine de transformation
7. Dégorgement/entreposage
8. Lavage/séparation/débyssage/calibrage
9. Emballage
10. Entreposage
11. Distribution
CCP 11 & CCP12:
Décoquillage
Traitement thermique
à des fins d’épuration
Traitement ultérieur

Colonne du milieu
Danger

Biotoxines
Micro-organismes
Contaminants chimiques

Stress
Contamination après dommage
Récolte dans zones non classées

Stress
Recontamination

Epuration insuffisante
Stress

Expédition de mollusques
pollués ou morts

Stress
Recontamination

Recontamination

Inspection laissant passer
mollusques malsains

Développement de
micro-organismes

Développement de
micro-organismes

Colonne de droite
Mesures préventives

Surveillance de l’eau et
de la chair des mollusques
Réduction des déversements d’égouts

Améliorer méthodes de récolte
Nettoyage et désinfection
Contrôle des zones conchylicoles

Eviter le stress
Protection contre chaleur/oiseaux marins

Détermination de la durée
minimale du reparcage
Contrôle avant récolte
Registres

Emploi de barèmes indiquant
la durée minimale de l’épuration
Registres

Eviter les ravageurs, utiliser de l’eau de mer propre
Changer l’eau régulièrement
Nettoyage et désinfection
Ajustement du matériel

Utilisation de cribles
Formation

Eviter entreposage prolongé
Contrôle de la température

Eviter les retards
Refroidissement

6.1 Identification des dangers

Les espèces de mollusques comme les huîtres, les moules, les palourdes et les clams à coquille dure peuvent survivre hors de l’eau durant des périodes prolongées et être vendues pour la consommation humaine comme animaux vivants. D’autres espèces comme les coques peuvent être commercialisées vivantes si elles sont manipulées avec soin, mais, habituellement, elles sont transformées. Les espèces non adaptées à un milieu sec meurent une fois hors de l’eau et sont de préférence traitées comme produits réfrigérés ou transformées.

Au moment de la ponte, il est déconseillé et, dans de nombreux cas impossible, de les commercialiser comme animaux vivants. Le stress peut provoquer la ponte.

Les principaux dangers qui menacent la production de mollusques sont la contamination des zones conchylicoles par les eaux d’égout, notamment quand les mollusques sont destinés à être consommés crus. Etant donné que les mollusques sont des filtreurs, ils peuvent accumuler des agents de pollution dans des concentrations supérieures à celles qui se trouvent dans l’eau ambiante. Dans les zones conchylicoles, la pollution est donc décisive pour les spécifications concernant les produits finis et détermine les prescriptions à respecter pour une transformation ultérieure. La gastro-entérite et d’autres maladies graves comme l’hépatite peuvent se produire à la suite d’une contamination par les eaux d’égout, par exemple par des pathogènes bactériens et/ou viraux entériques (virus du type Norwalk, virus causant l’hépatite) ou de pathogènes bactériens d’origine naturelle (Vibrio spp.). Les biotoxines provenant de certaines algues toxiques peuvent provoquer diverses formes d’empoisonnement graves comme l’intoxication diarrhéique par les mollusques (IDM), l’intoxication paralysante par les mollusques (IPM), l’intoxication neurotoxique par les mollusques (INM) ou l’intoxication amnésique par les mollusques (IAM).

Afin de maîtriser les dangers provenant des zones conchylicoles, l’identification et la surveillance sont très importantes pour la salubrité des mollusques. L’identification, le classement et la surveillance des zones conchylicoles sont du ressort des autorités compétentes. On considère les coliformes fécaux/E.coli comme un indicateur de la présence éventuelle de pathogènes bactériens et viraux, mais on sait que pour certains virus et pour les bactéries pathogènes d’origine naturelle, cet indicateur n’est pas entièrement fiable. Si on détecte des biotoxines dans la chair des mollusques en quantités dangereuses, la zone de production sera interdite jusqu’à ce qu’une étude toxicologique ait démontré clairement que la chair des mollusques ne contient pas de biotoxines en concentrations dangereuses. Les toxines chimiques ne devraient pas être présentes en quantités telles que l’apport alimentaire calculé dépasse la dose journalière admissible, ou que le goût des mollusques puisse en être affecté.

Les mollusques provenant d’eaux sujettes à une contamination relativement faible par les eaux d’égout peuvent être rendus salubres moyennant le reparcage dans une zone conchylicole appropriée ou par un processus d’épuration qui réduira la quantité de bactéries et de virus si le processus dure assez longtemps, ou par traitement thermique qui détruira les agents pathogènes. L’épuration est un procédé de brève durée couramment appliqué pour réduire une contamination bactérienne peu importante, mais si le risque de contamination virale est élevée, la durée du reparcage devra être beaucoup plus longue.

En particulier lorsque les mollusques doivent être soumis au reparcage, à l’épuration et/ou sont destinés à être consommés crus, le stress (dû à la température) et les chocs excessifs constituent un danger et doivent être évités. Cela est très important car ces mollusques devraient pouvoir assurer à nouveau leurs fonctions durant l’épuration, le reparcage ou le dégorgement.

Lorsque les mollusques sont destinés à être transformés, il est moins important d’éviter le stress et les chocs excessifs.

On considère que les moules, les huîtres, les palourdes et les clams à coquille dure sont adaptés à l’épuration, les coques également à condition qu’elles soient manipulées avec soin et qu’un bref délai s’écoule entre la récolte et l’épuration; quant aux pétoncles, elles pourraient ne pas se prêter à ce traitement.

Il faut éviter la recontamination du produit. Partant, une manipulation respectant les règles d’hygiène, l’emploi d’eau de mer propre et un programme de nettoyage et de désinfection efficace sont importants durant la manipulation et/ou la transformation des mollusques. Hors de l’eau, les mollusques vivants devraient être conservés au froid pour ralentir leur métabolisme et les empêcher de se dessécher. Une température d’entreposage qui descend jusqu’à 0°C peut causer un choc thermique. Les moules communes sont une exception et peuvent être directement mises sous glace. Quant aux mollusques morts considérés comme produits frais (pétoncles, par exemple), il vaut mieux les mettre dans de grandes quantités de glace ou les réfrigérer d’une autre manière.

6.2 Prescriptions concernant les zones conchylicoles


6.2.1 Classement des zones conchylicoles
6.2.2 Contrôle des biotoxines marines
6.2.3 Contaminants chimiques

Comme on l’a déjà précisé, l’identification des dangers, la contamination par les eaux d’égout des zones conchylicoles sont décisives pour les spécifications concernant les produits finis et déterminent les prescriptions relatives aux procédés pour une transformation ultérieure. Afin de maîtriser les dangers provenant des zones conchylicoles, l’identification et la surveillance sont très importantes pour la salubrité des mollusques. L’identification, le classement et la surveillance des zones conchylicoles sont du ressort des autorités compétentes.

Il y a 5 types différents de dangers importants venant des zones conchylicoles:

On considère les coliformes fécaux/E.coli comme un indicateur de la présence éventuelle des trois premiers types de dangers, mais on sait que pour certains virus et pour les bactéries pathogènes d’origine naturelle, cet indicateur n’est pas entièrement fiable. La contamination de l’eau de mer ou des mollusques par des coliformes fécaux/E.coli sert à déterminer une zone conchylicole. Les programmes de surveillance en cours aux Etats-Unis et dans l’Union européenne sont des exemples de bons programmes de surveillance. Ces deux programmes sont présentés dans [à définir].

La présence de biotoxines dans les mollusques est due au plancton contenant des toxines. Si on trouve dans la chair du mollusque des biotoxines en quantités dépassant la limite fixée dans la spécification concernant le produit fini, la zone de production doit être interdite jusqu’à ce que l’analyse toxicologique ait montré clairement que la chair des mollusques ne contient pas de biotoxines en quantités dangereuses.

Les toxines chimiques ne devraient pas être présentes en quantités telles que l’apport journalier calculé dépasse la dose journalière admissible, ou que le goût des mollusques puisse en être affecté.

Les stocks d’eau profonde de pétoncles sauvages du type pêché au chalut ne sont pas considérés comme exposés à la contamination par les eaux d’égout, mais ils peuvent être contaminés par des toxines provenant des algues et par des substances chimiques/toxiques.

Les zones conchylicoles devraient être clairement déterminées par l’autorité compétente comme convenant à la récolte pour:

a. la consommation humaine directe;

b. le reparcage dans des eaux acceptables ou l’épuration dans un centre d’épuration agréé ou d’autres formes de traitement par exemple, un traitement thermique ou les rayonnements U.V.; ou

c. elles ne conviennent pas à l’élevage ni à la récolte des mollusques.

Les zones conchylicoles fournissant des mollusques destinés à la consommation humaine directe répondent aux prescriptions suivantes au moment de la récolte:
a. la zone n’est pas sujette à une contamination qui pourrait présenter un danger réel ou potentiel pour la santé humaine;

b. les mollusques récoltés répondent à la spécification concernant le produit fini énoncée dans la norme Codex et aux prescriptions figurant à l’Annexe III.

Les zones conchylicoles fournissant des mollusques pour la consommation humaine indirecte devraient être définies par rapport au traitement ultérieur que doit subir le lot.

En déterminant l’innocuité des zones conchylicoles pour la santé publique, l’autorité compétente devrait prendre les mesures suivantes:

6.2.1 Classement des zones conchylicoles

Il faudrait étudier la zone conchylicole, le littoral ou le bassin hydrographique de façon à déterminer les sources de pollution, aussi bien ménagère qu’industrielle, qui pourraient affecter la qualité des eaux des zones conchylicoles et des mollusques. Ces sources pourraient comprendre les déversements d’égouts municipaux, les déchets industriels, les rebuts miniers, les contaminants géophysiques, les enclos pour animaux domestiques, les activités pastorales, les centrales nucléaires, les raffineries, etc. Une réévaluation des aspects hygiéniques devrait être entreprise en fonction des déplacements de population et des changements dans les activités agricoles et industrielles et ce, à intervalles réguliers.

Après avoir identifié et évalué les sources de pollution, il faudrait créer des stations d’échantillonnage pour l’eau, les mollusques et/ou les sédiments et entreprendre des études pour déterminer les effets des polluants sur la qualité de l’eau et des mollusques. Les données recueillies devraient être évaluées par l’autorité compétente et les zones conchylicoles devraient être classées en fonction des normes et critères officiels.

En interprétant ces données, l’autorité compétente devrait tenir compte des variations susceptibles d’affecter le niveau de la pollution quand les conditions hydrographiques et climatiques sont les plus défavorables sous l’influence des précipitations, des marées, des vents, des méthodes de traitement des eaux usées, des changements démographiques et d’autres facteurs locaux, étant donné que les mollusques répondent rapidement à une augmentation du nombre de bactéries ou de virus dans leur environnement en accumulant ces agents. L’autorité compétente devrait également tenir compte du fait que les mollusques ont la propriété d’accumuler dans leur chair des substances chimiques toxiques dans des concentrations supérieures à celles qui se trouvent dans l’eau ambiante. Les normes établies par la FAO, l’OMS ou toute autre norme internationale ou nationale applicable aux denrées alimentaires peuvent servir de guide à l’établissement de niveaux acceptables.

Les zones conchylicoles ainsi classées devraient faire l’objet de contrôles réguliers afin de déceler d’éventuels changements dans la qualité de l’eau et/ou des mollusques, et les zones de qualité inférieure devraient être surveillées afin d’empêcher qu’on y récolte des mollusques à des fins autres que celles qui ont été fixées par l’autorité compétente. Il faudrait effectuer des analyses portant sur les bactéries indicatrices telles que les coliformes fécaux ou Escherichia coli, afin de déterminer le degré de contamination fécale. Si celle-ci dépasse un certain seuil qui devra être fixé par l’autorité compétente, seul le reparcage dans une zone appropriée pendant une période fixée par l’autorité compétente, sera autorisé.

Lorsque les programmes de surveillance continue ou les réévaluations indiquent que la zone conchylicole ne répond plus aux critères de classement, l’autorité compétente devrait reclasser la zone ou y interdire immédiatement la récolte.

L’autorité compétente devrait faire immédiatement part de ces décisions aux producteurs, aux stations d’épuration et aux centres de distribution intéressés.

6.2.2 Contrôle des biotoxines marines

Toutes les zones conchylicoles devraient faire l’objet de contrôles réguliers afin de déceler la présence de biotoxines marines telles que la toxine paralysante des mollusques. Le risque de prolifération d’algues toxiques montre la variabilité saisonnière et les zones peuvent être également affectées par des algues toxiques inconnues dans la mer ou les eaux marines ou côtières ambiantes. Il faudrait tenir compte de ces risques en établissant les plans de surveillance.

L’autorité compétente devrait interdire immédiatement et surveiller de près les zones où des niveaux inadmissibles ont été observés dans les parties comestibles des mollusques. Les zones devraient être interdites jusqu’à ce que l’analyse toxicologique ait montré clairement que la chair des mollusques ne contient pas de biotoxines en quantités dangereuses.

L’autorité compétente devrait faire immédiatement part de ces décisions aux producteurs, aux stations d’épuration et aux centres de distribution intéressés.

6.2.3 Contaminants chimiques

Il faudrait surveiller à intervalles réguliers les contaminants chimiques présents dans les zones conchylicoles.

6.3 Récolte, transport et entreposage des mollusques vivants dans de bonnes conditions d’hygiène


6.3.1 Prescriptions sanitaires pour la récolte ou le transport par bateaux/bandes transporteuses de mollusques vivants depuis la zone conchylicole jusqu’à la zone de reparcage, aux bacs, viviers et cadres flottants, aux centres de distribution ou aux usines de transformation
6.3.2 Protection des produits contre la contamination
6.3.3 Récolte, transport et entreposage des mollusques vivants

En particulier lorsque les mollusques doivent être soumis au reparcage, à l’épuration et/ou sont destinés à être consommés crus, le stress (dû à la température) et les chocs excessifs constituent un danger et doivent être évités. Cela est très important car ces mollusques devraient pouvoir assurer à nouveau leurs fonctions durant l’épuration, le reparcage ou le dégorgement. Il faut que les mollusques restent vivants jusqu’à ce qu’ils soient cuits ou consommés crus par le consommateur. Lorsque les mollusques sont destinés à être transformés, il est moins important, mais cependant conseillé, d’éviter le stress et les chocs excessifs.

6.3.1 Prescriptions sanitaires pour la récolte ou le transport par bateaux/bandes transporteuses de mollusques vivants depuis la zone conchylicole jusqu’à la zone de reparcage, aux bacs, viviers et cadres flottants, aux centres de distribution ou aux usines de transformation

6.3.2 Protection des produits contre la contamination

6.3.3 Récolte, transport et entreposage des mollusques vivants

Il faudra adapter les procédés de manutention aux espèces, à la zone conchylicole et à la saison

6.4 Reparcage

La plupart des prescriptions concernant les zones conchylicoles s’appliquent également aux zones de reparcage.

Le reparcage vise à réduire la quantité de contaminants que pourraient contenir les mollusques qui ont été récoltés dans des zones contaminées à des niveaux tels que les mollusques seront propres à la consommation humaine sans subir de traitement ultérieur. Les mollusques destinés à être reparqués ne devraient être récoltés que dans des zones qui ont été classées/désignées telles par l’autorité compétente.

Pour que les mollusques assurent leurs fonctions naturelles et, par conséquent, puissent être reparqués, il est indispensable qu’ils ne subissent ni stress ni chocs excessifs au cours de la récolte ou de la manutention avant l’épuration et ne se trouvent pas dans un état de faiblesse passagère ou en phase de ponte.

On ne peut reparquer certaines espèces comme le clam à coquille molle - Mya arenaria.

6.5 Epuration des mollusques dans les bacs, viviers et cadres flottants

L’épuration vise à réduire le nombre de bactéries pathogènes que pourraient contenir les mollusques qui ont été récoltés dans des zones modérément polluées à des niveaux tels que les mollusques seront propres à la consommation humaine sans subir de traitement ultérieur. L’épuration seule ne suffit pas pour nettoyer des mollusques provenant de zones fortement contaminées ou de zones sujettes à contamination par des hydro-carbures, des métaux lourds, des pesticides ou des biotoxines. Les mollusques destinés à être épurés ne devraient être récoltés que dans des zones désignées/classées comme telles par l’autorité compétente.

Les conditions requises varient selon l’espèce du mollusque et la conception du système d’épuration.

Pour que les mollusques assurent leurs fonctions naturelles, et par conséquent, puissent être épurés, il est indispensable qu’ils ne subissent ni stress ni chocs excessifs durant la récolte ou la manutention jusqu’au moment de l’épuration et ne se trouvent pas dans un état de faiblesse passagère ou en phase de ponte.

On considère que les moules, les huîtres, les palourdes et les clams à coquille dure sont adaptés à l’épuration, les coques également à condition qu’elles soient manipulées avec soin et qu’il y ait seulement un bref délai entre la récolte et l’épuration; quant aux pétoncles, elles pourraient ne pas se prêter à ce traitement.

Les stations d’épuration, les bacs, viviers et cadres flottants doivent être agréés par l’autorité compétente.

6.6 Expédition des mollusques dans un centre de distribution


6.6.1 Réception
6.6.2 Dégorgement et entreposage des mollusques dans des réservoirs d’eau de mer, bassins, etc.
6.6.3 Lavage, séparation, débyssage et calibrage
6.6.4 Emballage
6.6.5 Entreposage
6.6.6 Distribution

6.6.1 Réception

6.6.2 Dégorgement et entreposage des mollusques dans des réservoirs d’eau de mer, bassins, etc.

On entend par dégorgement l’entreposage des mollusques en eau de mer dans des bacs, bassins, viviers, cadres flottants ou sites naturels en vue d’éliminer la boue, le sable et le mucus.

6.6.3 Lavage, séparation, débyssage et calibrage

6.6.4 Emballage

6.6.5 Entreposage

6.6.6 Distribution

6.7 Traitement thermique/décoquillage des mollusques dans les usines


6.7.1 Traitement thermique à des fins d’épuration
6.7.2 Décoquillage des mollusques suivi de l’emballage

La présente section ne traite que le traitement thermique/décoquillage des mollusques qui est propre au présent code d’usages en matière d’hygiène.

La plupart des prescriptions relatives aux opérations suivantes: réception, dégorgement, entreposage, lavage, séparation des paquets, débyssage, calibrage, emballage, entreposage et distribution s’appliqueraient également aux mollusques destinés à être soumis à un traitement thermique et à un décoquillage.

Le stress et les chocs excessifs subis par les mollusques qui seront traités par la chaleur sont un peu moins graves que dans le cas des mollusques destinés à être distribués.

6.7.1 Traitement thermique à des fins d’épuration

Au lieu de recourir au reparcage ou à l’épuration, il est possible dans certains cas d’éliminer la contamination microbiologique par un traitement thermique. Il pourra s’agir d’un procédé de stérilisation ou d’un procédé de pasteurisation.

Il est très important de contrôler la durée de l’opération et la température à laquelle elle sera effectuée (F >= 15). Le traitement thermique est très délicat et doit être approuvé par l’autorité compétente.

Les établissements doivent procéder à des contrôles fréquents afin de s’assurer que le traitement thermique est satisfaisant.

Très importants également sont les documents qui accompagnent les lots de mollusques. Les mollusques pollués ne devraient pas entrer en contact/être mélangés avec des mollusques qui satisfont aux spécifications concernant les produits finis.

Après avoir été soumis à un traitement thermique, les mollusques doivent satisfaire aux spécifications concernant les produits finis énoncées à l’Annexe III.

6.7.2 Décoquillage des mollusques suivi de l’emballage

Le décoquillage est une méthode consistant à éliminer la coquille des mollusques.

6.8 Documents et registres

6.9 Identification des lots et procédures de retrait


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