81. La délégation thaïlandaise a présenté le document soulignant les avantages dun accord de reconnaissance mutuelle pour les partenaires commerciaux et du partage des informations sur les progrès accomplis jusquici dans le pays. Elle a précisé que le succès de laccord dépendait en très grande partie de lexistence de services de contrôle sanitaire adéquats et efficaces et quil était donc nécessaire de procéder à un transfert de technologie à partir des pays développés vers les pays en développement, et entre importateurs et exportateurs. La Thaïlande a présenté plusieurs propositions.
82. La délégation indonésienne, soutenant fermement les propositions de la Thaïlande, a déclaré quil fallait éviter le chevauchement des efforts des organes daccréditation internationaux et des systèmes de certification existants, tels que le guide ISO 25. La délégation a invité les Etats membres à participer activement aux travaux de lOMC, en particulier à ceux du Comité OTC.
83. Sur la base des propositions de la Thaïlande, le Comité est convenu que:
- La Commission du Codex Alimentarius devrait jouer un rôle actif en promouvant un accord multilatéral sur la reconnaissance mutuelle entre Etats membres;
- Les pays membres devraient participer activement à lélaboration de directives relatives à lappréciation de léquivalence des mesures sanitaires associées aux systèmes dinspection et de certification par le Comité du Codex sur les systèmes dinspection et de certification des importations et des exportations alimentaires (CCFICS) afin de donner des avis pour les accords de reconnaissance mutuelle.
- Les Etats membres devraient appliquer les Directives sur lélaboration daccords déquivalence relatifs aux systèmes dinspection et de certification des importations et des exportations alimentaires[29] adoptées par la Commission lors de la conclusion des accords bilatéraux ou multilatéraux sur la reconnaissance mutuelle.
- Le Comité de coordination du Codex pour lAsie devrait inviter la Commission, la FAO et lOMS à demander aux institutions spécialisées des Nations Unies de les aider à élaborer un cadre pratique pour le transfert de technologie des pays développés dans les pays en développement sous la forme dun programme conjoint pour un système durable.