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Ouverture de la Session

2. Mme Wachsmuth, Présidente du Comité sur l’hygiène alimentaire, a ouvert la session en souhaitant la bienvenue aux délégués. M. Thomas J. Billy, Administrateur du Service d’inspection et de contrôle de la salubrité des aliments du Département américain de l’agriculture et Président de la Commission du Codex Alimentarius, s’est adressé aux délégués en indiquant qu’à l’approche du nouveau millénaire, les efforts seraient redoublés afin de faire face à des questions d’une complexité croissante telles que les technologies naissantes, les nouveaux pathogènes, l’harmonisation des normes de sécurité alimentaire et la mondialisation du commerce international. Il a souligné qu’en sa qualité de Président de la Commission du Codex Alimentarius, il s’engageait, avec l’assistance des vice-présidents de la Commission, à promouvoir quatre initiatives principales. En premier lieu, la Commission devra continuer à souligner le rôle de la science dans l’élaboration des normes et textes apparentés. Deuxièmement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sera encouragée à fournir au Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires un soutien égal à celui apporté par la FAO. Troisièmement, les organisations parraines, à savoir la FAO et l’OMS, seront encouragées à constituer un fonds pour renforcer la participation des pays en développement aux réunions du Comité du Codex. Enfin, les Comités du Codex devront utiliser le réseau Internet et créer des sites interactifs afin de promouvoir une participation accrue des pays en développement et une plus grande transparence. Pour conclure, M. Billy a noté la qualité exceptionnelle des travaux effectués par le CCFH pour la préparation de documents fondamentaux soumis à la Commission aux fins de la protection de la santé des consommateurs.

3. Le Professeur J. L. Jouve, de la Commission européenne, Direction de la santé et de la protection du consommateur, a présenté un exposé sur l’évaluation des risques microbiologiques, conseils scientifiques et gestion des risques microbiologiques d’origine alimentaire. Dans son intervention, il a insisté sur le fait qu’un organisme d’experts créé et géré de manière appropriée constitue un mécanisme efficace pour la validation scientifique des analyses et l’évaluation des aliments destinés au commerce international. Il a souligné que la Consultation mixte d’experts FAO/OMS qui s’est tenue à Genève a ouvert de nouvelles voies en déterminant l’objectif et les résultats des réunions du groupe d’experts et en identifiant les mécanismes de soutien requis. Il a noté que d’autres questions devaient encore être prises en compte pour un fonctionnement adéquat de ce mécanisme, notamment la nécessité d’assurer la transparence, l’indépendance, la crédibilité et la pluralité des sources d’information et d’expertise.


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