INTRODUCTION
1. CHAMP DAPPLICATION
2. DÉFINITIONS
3. PRINCIPES GÉNÉRAUX
4. PARTICIPATION DES PARTIES INTÉRESSÉES
5. LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONDUITE DE LA GESTION DES RISQUES MICROBIOLOGIQUES
6. LIGNES DIRECTRICES POUR LA MISE EN OEUVRE DE DÉCISIONS DE GESTION DES RISQUES MICROBIOLOGIQUES
7. CONTRÔLE CONTINU ET RÉVISION
Les risques que posent les dangers microbiologiques constituent une préoccupation sérieuse et immédiate pour la santé humaine. Lanalyse des risques microbiologiques est un processus qui comporte trois composantes: lévaluation des risques, la gestion des risques, et la communication des risques, qui a pour objectif global dassurer la protection de la santé publique. Ce document traite de la gestion des risques, qui est un élément-clé pour assurer la maîtrise des risques microbiologiques dans les aliments.
Les principes et lignes directrices suivants présentent les différents éléments de la gestion des risques microbiologiques, en indiquant ce qui devrait être pris en compte à chaque étape du processus. Ces principes et lignes directrices sont destinés à être utilisées par des pouvoirs publics. Cependant, ils sont utiles aux gestionnaires des risques dans lindustrie, afin que la gestion des risques microbiologiques soit appliquée selon cadre général commun.
Ces principes et lignes directrices fournissent un cadre général pour la gestion des risques du fait de la présence de dangers microbiologiques dans les aliments.
Les définitions mentionnées ci-après visent à faciliter la compréhension de certains mots ou phrases utilisés dans ce document.
[Objectif de Sécurité Alimentaire - Déclaration exprimant le niveau de danger tolérable dans un aliment en relation avec un niveau approprié de protection.]
Danger - Agent physique, chimique ou biologique présent dans un aliment, ou se présentant à létat daliment pouvant causer un effet néfaste sur la santé[23].
Risque - Fonction de la probabilité dun effet néfaste sur la santé et de la gravité de cet effet, résultant dun (ou plusieurs) danger(s) dans un aliment[24].
Analyse des risques - Processus comportant trois composants: lévaluation des risques, la gestion des risques et la communication des risques[25].
Evaluation des risques - Processus scientifique comprenant les étapes suivantes: (i) identification des dangers, (ii) caractérisation des dangers, (iii) évaluation de lexposition, et (iv) caractérisation des risques[26].
Politique dévaluation des risques - Lignes directrices pour les jugements de valeur et les choix politiques quil peut être nécessaire de faire à des étapes décisionnelles spécifiques du processus dévaluation des risques[27].
Caractérisation des risques - Processus consistant à déterminer lestimation qualitative et/ou quantitative, y compris lestimation des incertitudes concomitantes, de la probabilité dapparition et de la gravité des effets néfastes potentiels ou connus sur la santé dans une population donnée dans une population donnée, en fonction de lidentification des dangers, de la caractérisation des dangers et de lévaluation dexposition[28].
Communication des risques - Échange interactif dinformation et dopinions sur les risques et la gestion des risques entre les personnes chargées de lévaluation et de la gestion des risques, les consommateurs et les autres parties intéressées[29].
Gestion des risques - Processus consistant à envisager les différentes alternatives possibles à la lumière des résultats de lévaluation des risques, et, si nécessaire à sélectionner et à mettre en uvre des mesures de maîtrise appropriées, y compris des mesures réglementaires[30].
Les principes suivants sappliquent à la conduite de la gestion des risques microbiologiques:
La participation des parties intéressées dans le processus de gestion des risques est essentielle afin de garantir un processus transparent et efficace. La participation des parties intéressées permet un échange interactif dinformations et dopinions sur le risque. Elle peut aussi contribuer à réduire les écarts de compréhension, de valeurs et de perceptions, pour faciliter léchange dinformations et didées qui permet à toutes les parties intéressées de prendre des décisions avisées.
Les parties intéressées peuvent comprendre, mais ne sont pas limitées aux organes gouvernementaux, aux organisations de consommateur, aux représentants de lindustrie alimentaire et des organisations professionnelles, aux représentants des institutions universitaires et de recherche.
La participation des parties intéressées peut être réalisée de nombreuses manières, allant de réunions publiques aux appels à commentaires sur des documents publics.
La nature, létendue, et la complexité de la participation des parties intéressées devrait être adaptée à lurgence avec laquelle le problème doit être traité, la complexité et les incertitudes liées au problème, le champ dapplication et limpact des décisions devant être prises et le risque que la décision ne génère des malentendus ou des controverses.
Les décisions de gestion des risques devraient être pleinement et systématiquement documentées et disponibles sur demande pour toutes les parties intéressées, afin de garantir la transparence.
5.1 ACTIVITÉS PRÉALABLES DE GESTION DES RISQUES
5.2. ÉVALUATION DES OPTIONS DE GESTION DES RISQUES
La gestion des risques microbiologiques devrait inclure les étapes suivantes:
5.1.1. Identification des gestionnaires des risques
5.1.2. Identification dun problème
5.1.3. Profil de risque
5.1.4. Définir les objectifs
5.1.5. Champ dapplication, étendue, et politique dévaluation des risques
5.1.6. Commander une évaluation des risques microbiologiques
Les pouvoirs publics jouent un rôle essentiel dans la gestion des risques microbiologiques. Cependant dans beaucoup de situations, les responsabilités de gestion des risques devraient ou peuvent évoluer parmi dautres parties intéressées.
Un problème microbiologique portant sur la santé publique peut être déjà connu ou peut être un nouveau problème à létat latent.
Les méthodes et indicateurs pour identifier les problèmes peuvent comprendre des données sur la présence, la prévalence et la concentration de dangers dans la chaîne alimentaire et dans lenvironnement, des informations relatives à la surveillance des maladies, des études épidémiologiques, des études cliniques, des études de laboratoire, des pratiques de production y compris des innovations relatives aux procédés, le manque de conformité aux normes, lopinion publique des experts.
Lidentification dun problème peut être réalisée par une seule partie intéressée (ex. Les autorités publiques) ou être le résultat de la collaboration entre différentes parties intéressées.
Une procédure formelle de gestion des risques telle que décrite dans ce document ne devrait pas être entrepris pour gérer les problèmes dhygiène alimentaire qui être peuvent être traitées en routine ou gérées immédiatement en appliquant le Code International de Pratique Recommandé: Les principes Généraux dHygiène Alimentaire ou codes dhygiène spécifiques de certains aliments.
Lélaboration dun profil de risque, qui décrit un problème de sécurité microbiologique des aliments et son contexte, est essentielle pour la gestion efficace des risques. Lélaboration dun profil de risque est une analyse de la situation que lon utilise pour déterminer la taille et nature du problème et quelle(s) action(s) peut(peuvent) être nécessaire(s), y compris la question de savoir si une évaluation des risques devrait être effectuée. Un profil de risque microbiologique typique pourrait comprendre une description succincte de la situation, des produits ou matières premières impliquées, de ce qui est lobjet attendu du risque (ex. la santé humaine, des considérations économiques), des conséquences potentielles des actions prises, de la perception des risque par les consommateurs, et de la répartition des risques et des bénéfices.
La description dun problème microbiologique peut impliquer ce qui suit:
Les objectifs de la gestion des risques microbiologiques devraient être identifiés aussi tôt que possible afin de guider dans la suite du processus de prise de décision. Cependant, il doit être gardé à lesprit que les résultats de la phase dévaluation des risques et les étapes ultérieures de gestion des risques peuvent conduire les gestionnaires à modifier ou à redéfinir les objectifs.
Les objectifs de la gestion des risques microbiologiques devraient être liés au risque; ils peuvent impliquer des valeurs citoyennes; ils peuvent être influencés par des considérations légales, réglementaires ou politiques, ou des contraintes économiques. Lun des objectifs de la gestion peut être détablir des Objectifs de Sécurité Alimentaire (OSA) et den utiliser les bénéfices pour mettre en uvre des décisions de gestion des risques.
Le problème de la désignation du gestionnaire des risques microbiologiques devrait être résolu de préférence à une étape précoce, quoique cela puisse ne pas être évident tant que les options de gestion des risques nont pas été identifiées.
La détermination de la politique dévaluation des risques est une responsabilité de gestion. Elle sert à préserver lintégrité et lindépendance scientifique essentielle de lévaluation des risques microbiologiques. Elle devrait être conduite en pleine collaboration entre les gestionnaires des risques et les évaluateurs des risques.
Typiquement, une politique dévaluation des risques microbiologiques devrait porter sur les aspects de transparence et dimpartialité dans le processus dévaluation des risques ainsi que sur les aspects de clarté, de cohérence et le caractère raisonnable dans les résultats de lévaluation des risques. En particulier, la politique dévaluation des risques devrait déterminer les éléments essentiels couverts par la caractérisation des risques, fournir des recommandations pour traiter lincertitude (ex. Lapplication de facteurs de sécurité), les jugements de valeur ou les choix politiques, et prendre des mesures pour lallocation de ressources adéquates et des dispositions pour la révision par des pairs.
Afin de parvenir à faire correspondre le processus dévaluation des risques aux besoins des gestionnaires des risques, il convient de définir clairement les domaines qui doivent être abordés par les évaluateurs. A ces fins, les résultats de la communication efficace entre des évaluateurs, les donneurs dordres et les parties intéressées avant dengager une évaluation des risque microbiologiques devraient comprendre une déclaration claire des objectifs et du champ dapplication de lévaluation. Cette déclaration doit refléter les objectifs de gestion des risques précédemment énoncés afin de garantir que lévaluation des risques fournisse les informations requises par le gestionnaire des risques. Par exemple: le champ dapplication de lévaluation peut être limitée à un couple produit/agent pathogène spécifique, et les objectifs de lévaluation peuvent consister à prendre une décision sur un projet de réglementation relative au niveau dagent pathogène dans un aliment prêt à consommer afin datteindre un niveau de protection préétabli avec un intervalle confiance élevé.
Une fois que les objectifs et le champ dapplication de lévaluation des risques ont été définis, lévaluation devrait se conformer au cadre général précisé par les Principes et Lignes directrices du Codex pour la Conduite de lEvaluation des risques microbiologiques (ALINORM 99/13A, Annexe II).
5.2.1. Considération sur le processus et les résultats de lévaluation des risques microbiologiques
5.2.2. Identifier le niveau de risque tolérable
5.2.3. Considérations régionales
5.2.4. Identification des options disponibles
5.2.5. Sélection de loption de gestion des risques microbiologiques préférée
5.2.6. Décision finale de gestion
Afin dutiliser au mieux le fruit de lévaluation des risques, les gestionnaires devraient être pleinement informés des points forts et des limites de lévaluation des risques. A cet effet, il est important de communiquer les points suivants concernant lévaluation des risques microbiologique:
Lévaluation des options de gestion des risques microbiologiques devrait impliquer didentifier le niveau risque tolérable.
Le niveau de risque tolérable définira les mesures de maîtrise appropriées.
La détermination du niveau de risque tolérable devrait être un exercice continu, et peut conduire à prendre en compte les éléments suivants:
Au nom de la protection de la santé humaine et pour minimiser lincidence des maladies dorigine alimentaire, lexistence de différences régionales dans la prévalence de divers agents pathogènes dans la chaîne alimentaire pourrait être reconnue et pourrait prise en compte dans le processus de gestion des risques.
Les principes qui sappliquent à cet égard comprennent ce qui suit:
Lévaluation des options de gestion des risques microbiologiques vise à la fixation objectifs de protection en termes de réduction des risques à lintérieur dune gamme allant du risque négligeable au risque inacceptable.
Lobjectif principal de lévaluation des options de gestion des risques microbiologiques est une optimisation des interventions nécessaires pour prévenir et pour maîtriser les risques microbiologiques. Elle vise à sélectionner loption ou les options qui permettent datteindre le niveau de protection de la santé publique choisi pour un danger microbiologique dans une matière première considérée, de la façon la plus économique possible compte tenu de la faisabilité technique industrielle.
Il peut y avoir beaucoup dapproches différentes de mesures de réduction des risques microbiologiques telles que:
Habituellement, une combinaison doptions sera plus efficace pour réduire les risques.
Différents outils peuvent être disponibles pour conduire mener à bien ces approches, tels que:
5.2.4.1. Objectifs de Sécurité Alimentaire
[Un Objectif de sécurité alimentaire (OSA) peut être un outil utile pour la gestion des risques microbiologiques.
Un OSA a pour fonction dexprimer le niveau dun danger dans un aliment qui est tolérable selon un niveau approprié de protection des consommateurs. Ceci est exprimé dans la définition de travail suivante:
Un OSA est une déclaration basée sur un processus danalyse de risque, qui exprime le niveau dun danger dans un aliment qui est tolérable en relation avec un niveau approprié de protection.
Lorsque lévaluation des risques le justifie, lOSA devrait exprimer le niveau de danger comme sa fréquence et/ou concentration maximale(s) tolérable.
LOSA doit être techniquement réalisable et praticable.
Les décisions sur les niveaux acceptables de risque devraient être déterminées principalement par des considérations de santé humaine, et les différences de niveaux de risque injustifiées ou arbitraires devraient être évitées. La prise en compte de dautres facteurs (ex. les coûts économiques, les bénéfices, la faisabilité technique, et les préférences sociétales) peuvent être appropriées dans certains contextes de gestion des risques, en particulier dans la détermination des mesures à prendre. Ces considérations ne devraient pas être arbitraires et devraient être exprimées de manière explicite.
Les OSA devraient comprendre trois éléments: le type daliment, le risque considéré et le niveau approprié de protection[31] des consommateurs. Le niveau approprié de protection des consommateurs reflète les objectifs particuliers de santé publique dun pays par rapport à lapplication de mesures sanitaires.
Pour les aliments faisant lobjet dun commerce international, le niveau approprié de protection représente le consensus de ce que les pays ou gouvernements participants sont prêts à tolérer dans le cadre de leurs approvisionnements alimentaires. Une fois quun consensus a été atteint, le niveau approprié ainsi fixé devrait être incorporé dans un OSA pour être communiqué à toutes les parties intéressées. Lindustrie et les autorités chargées de la réglementation devraient alors ajuster leurs systèmes de contrôle et dinspection pour se conformer à lOSA.
Les OSA constituent des outils de gestion de la sécurité alimentaire qui peuvent assumer certaines fonctions. Par exemple:
Compte tenu des différences significatives dans lapparition dagents pathogènes alimentaires entre différents pays et régions, les OSA en général et plus spécifiquement les plans déchantillonnage, les critères etc., ne devraient pas être considérés universels mais devraient tenir compte de situations régionales et nationales.]
5.2.4.2. Principe de précaution[32]
[Principe de précaution - Approche décisionnelle qui peut être applicable lorsquil existe une suspicion deffets néfastes mais où il ny a aucune preuve de lexistence ou de létendue des risques sur santé humaine, conduisant à la mise en uvre de mesures de protection sans devoir attendre jusquà ce que la réalité et la gravité des risques sur la santé humaine deviennent apparents.]
Une fois identifiées, les options possibles devraient être évaluées par les gestionnaires des risques et par les parties intéressées.
La protection de la santé humaine, basée sur la connaissance scientifique des dangers microbiologiques et la compréhension scientifique de la production primaire et des technologies de transformation, devrait être la considération principale dans ce processus dévaluation.
Cependant, dautres éléments importants devraient être considérés comme appropriés. Ces éléments pourraient comprendre la faisabilité économique et technique, le rapport coût/efficacité dapproches alternatives pour limiter le risque, et le niveau de risque acceptable, en tenant compte des préférences de toutes les parties intéressées.
Lévaluation devrait aussi considérer si une option peut causer des conséquences néfastes telles que:
Loption ou la combinaison doptions optimale dépend de chaque situation particulière.
Dun point de vue général et pour être signifiante et praticable, la décision finale de gestion devrait:
La mise en uvre de décisions de gestion des risques microbiologiques revêt des formes différentes selon les options choisies.
Dans certaines situations, il peut être préférable de recourir à des approches réglementaires historiques. Ces approches peuvent être plus efficaces en garantissant que les bonnes pratiques de fabrications fondamentales sont appliquées. Les outils les plus traditionnels pour mettre en uvre les décisions de gestion des risques microbiologique étaient des ordres et contrôles réglementaires ou une inspection/analyse périodique du produit fini qui est imposée grâce à des amendes pour non-conformité. Tandis que ce système a conduit à la réduction significative des niveaux de contamination dans les aliments, il présente certaines limitations. Ces systèmes placent la responsabilité de la conformité sur lautorité réglementaire plutôt que sur le fabricant daliments et le consommateur. Lorsquune réduction importante dagent pathogène a déjà été atteinte, la rigidité de systèmes actuels ne peut fournir la flexibilité nécessaire à ladaptation personnalisée et économique de certaines solutions à certaines situations.
Dans la plupart des cas, cependant, une approche systémique intégrée pour garantir la sécurité des aliments est préférable. Les décisions de gestion des risques devraient concerner lensemble de la chaîne alimentaire, de la ferme à la table. LHACCP, en combinaison avec des conditions préalables nécessaires constitue un tel système. Une telle approche place la responsabilité dassurer la sécurité des aliments sur le fabricant, utilisant efficacement les ressources du pouvoir réglementaire pour assurer la supervision nécessaire.
[Les OSA peuvent fonctionner comme outils de gestion importants dans la mise en uvre des décisions de gestion des risques. Les OSA communiquent aux producteurs daliments le niveau de sécurité qui devrait être atteint et facilite lemploi optimal des ressources limitées du pouvoir réglementaire.]
Dans le domaine de la microbiologie alimentaire, lanalyse microbiologique sur la base de critères microbiologiques (quelles soient incluses dans des réglementations en tant que normes ou seulement consultatives) a été largement employée comme un outil de gestion pour déterminer le caractère acceptable des produits commercialisés. Les critères microbiologiques conservent toute leur valeur comme un outil possible de mise en uvre des décisions de gestion des risques microbiologiques. Cependant, lanalyse des produits finis est limité quant à dans son aptitude à évaluer la sécurité aliments et ne peut pas garantir de façon adéquate labsence dagents pathogènes. La prévalence inhérente basse de la plupart des agents pathogènes dorigine alimentaire rend statistiquement impossible dassurer la sécurité des aliments par lanalyse des produits finis. Les analyses microbiologiques sont utilisées plus correctement pour vérifier la mise en uvre correcte dHACCP ou pour évaluer les problèmes lorsque HACCP na pas été utilisé ou lorsque les informations pour la vérification dHACCP sont limitées ou indisponible. Lorsquil est fait recours à lutilisation de critères microbiologiques, référence devrait être faite au document Codex, Principes pour létablissement et lapplication de critères microbiologiques pour les aliments (CAC/GL 21-1997).
Les gestionnaires des risques devraient périodiquement déterminer si les mesures de gestion de risque ont été mises en uvre. De plus, ils devraient périodiquement évaluer lefficacité de mesures prises.
Les outils employés pour évaluer le processus de gestion des risques peuvent comprendre lexamen de lefficacité des programmes réglementaires de contrôle, et lexamen des informations concernant lagent pathogène dorigine alimentaire visé par les mesures de maîtrise, tels que la surveillance des maladies, la recherche, le réexamen des bénéfices par rapport aux coûts et la discussion avec les parties intéressées.
Pour la mise en uvre appropriée de cette étape du processus de gestion des risques microbiologiques, un plan devrait préciser quand lévaluation devrait être conduite, qui la conduira et ce qui sera évalué.
Lévaluation pourrait, en premier lieu, se concentrer surtout sur lefficacité et les progrès dans la mise en uvre de la réduction des risques microbiologique. Ultérieurement, les évaluations pourront porter sur la réussite des actions de gestion des risques microbiologiques à réduire le risque.
Les résultats du contrôle continu et/ou des
nouvelles informations peuvent nécessiter la répétition
dune partie de la gestion des risques et/ou des activités
dévaluation des risques pour assurer que le programme de gestion
des risques en vigueur reste efficace.