Le document intitulé "Directives pour la mise en oeuvre du plan d'action forestier tropical au niveau des pays"1, ne fournit pas un cadre de référence très précis à l'égard des statistiques forestières.
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FAO, "Directives pour la mise en oeuvre du plan d'action forestier tropical au niveau des pays", ROME, 1989, 26p
Tout au plus, il incite les concepteurs d'un plan national d'action forestier tropical de "prendre dûment en considération tous les liens qui unissent le secteur forestier au reste de l'économie" et d'envisager le secteur forestier par rapport aux problèmes plus vastes: du développement (création d'emplois, dynamique des populations, mise en place d'infrastructures, commerce extérieur, politiques énergétiques), ainsi que la situation économique dans son ensemble (offre et demande de main d'oeuvre, de connaissances spécialisées et de ressources financières, etc).
Les directives fixent néanmoins un nombre limité de domaines d'action prioritaires, dont celui de renforcer les capacités institutionnelles, notamment en matière de planification et d'administration publique, afin de conférer au pays une autonomie accrue.
Par ailleurs, la conservation des écosystèmes forestiers tropicaux doit être, selon le document, un aspect primordial du plan d'action et cette préoccupation doit être dûment prise en considération dans les activités entreprises par le pays. En rapport avec les statistiques, cette préoccupation doit se traduire par une meilleure connaissance des résultats de l'exploitation de la forêt et la comparaison de ceux-ci, sur une base régulière, avec les évaluations de la capacité de régénération de chacune des unité forestières sous aménagement.
Cette même préoccupation doit également se traduire par une meilleure connaissance de l'exploitation des produits forestiers non ligneux, notamment la faune, les fruits, noix et amandes, les feuilles-légumes, et les produits utilisés en pharmacopée traditionnelle, de même que des fibres diverses (rotin, bambou).
Dans le cadre du mandat général des missions PAFT dans les pays, le document précité décrit à nouveau un certain nombre de paramètres qui, en rapport avec les statistiques du secteur forestier, font généralement l'objet de recommandations spécifiques.
· Une évaluation générale du rôle de la foresterie et des industries forestières sur la base de leur contribution au PIB, recettes publiques, emploi, commerce, gains de devises, énergie, biens de consommation et matière première industrielle;· Industrie de transformation du bois et des produits non ligneux, notamment nombre, capacité de production;
· Vente et commercialisation: marchés locaux, exportations et importations, valeur et destination/origine;
· Situation et problèmes concernant le bois de feu et les combustibles dérivés du bois; offre-demande, accessibilité, sources d'approvisionnement et commercialisation...
