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3. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS sur l'étude prospective du secteur forestier en Afrique

Suite à la présentation générale de l'étude par l'équipe de la FAO (voir les Annexes 1 et 2), les participants ont unanimement reconnu l'importance et le bien - fondé de mener cette étude en mettant un accent particulier sur les regroupements sous-régionaux, car l'Afrique est un continent de contrastes écologiques: un nombre limité de pays contiennent à eux seuls des forêts parmi les plus riches du monde, d'autres par contre ne sont dotés que d'une modeste superficie de forêts naturelles.

La sous région de l'Afrique centrale et Madagascar qui lui a été rattaché dans le cadre de cette étude recouvrent ensemble plus de 220 000 000 ha de tous les types de forêts concernées.

Deux commissions ont été formées pour déterminer les «points d'entrée» principaux pouvant favoriser le développement du secteur forestier dans la sous-région et identifier un certain nombre de domaines dans lesquels les pays concernés et la communauté internationale devront mener une série d'actions pour soutenir, amplifier ou modifier les tendances globales actuelles.

Ces deux commissions ont recommandé que FOSA, au niveau de l'Afrique centrale, s'appuie sur l'analyse des problèmes identifiés dans des domaines clés (institutionnel, législatif et réglementaire, socio-économique et culturel, technique, environnemental et financier) pour mieux aider les études thématiques prioritaires dans la sous-région.

Une liste indicative de 26 thèmes a été proposée par la FAO. Etant donné la diversité des situations Des pays représentés, les participants ont estimé que l'amendement de certains thèmes (7, 13, 21, et 26) ainsi que l'addition de deux nouveaux thèmes étaient indispensables. La liste indicative a été amendée.

Concernant le travail des «Points focaux nationaux», et en particulier la préparation des rapports nationaux, les participants ont largement débattu des aspects liés aux moyens de communication, de collecte de données à mettre à leur disposition, ainsi que des échéances fixées pour la confection des rapports nationaux.

Pour ce qui concerne les moyens opérationnels, l'équipe technique de la FAO a précisé que le travail de collecte et d'analyse de l'information pertinente sur le secteur forestier ainsi que la préparation des rapports nationaux, constituaient la contribution des pays de la sous-région, et qu'une dotation en équipement informatique aux Points focaux nationaux ne serait envisageable que dans le cadre de l'adhésion de nouveaux partenaires bilatéraux, avec lesquels la FAO est actuellement en négociation.

La plupart des pays ont cependant tenu à noter la faiblesse des communications entre les services techniques de la FAO et les administrations nationales, et ont demandé que les bureaux de la FAO améliorent la fluidité de ces communications, tout en jouant un rôle de relais plus efficace.

Les échéances proposées pour la confection des rapports nationaux devraient être allongées d'au moins trois mois par rapport à celles fixées par la FAO c'est-à-dire à compter de mai 2000, afin de s'assurer que l'ensemble des pays apportent leur contribution à la préparation des synthèses sous - régionales.

Des appuis techniques et financiers ponctuels de la FAO et des autres partenaires impliqués, sont à cet effet demandés pour les points focaux nationaux qui devront au préalable fournir les estimations budgétaires appropriées.

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