Au terme de cette étude nous pouvons dire qu'au Cameroun, on dispose déjà de quelques données statistiques relatives à l'exploitation, l'utilisation et la commercialisation des PFNL.
La présente étude qui ne pose que les premiers pas de ce qui devrait faire l'objet de tout un programme ou projet fait ressortir les points suivants:
S'agissant de l'exploitation: les produits exploités sont aussi bien d'origine animale que d'origine végétale. L'exploitation se fait surtout de manière informelle.Toutefois, on peut citer des structures formelle telles que HEVECAM, PLANTECAM, MIPROMALO, et l'IMPM en ce qui concerne les produits d'origine végétale. Pour ce qui est de produits d'origine animale, en dehors de quelques permis de chasse délivrés çà et là, la chasse la pêche et la capture se font surtout par des amateurs.
En ce qui concerne l'utilisation que l'on fait des PFNL, elle a de nombreuses facettes; nutrition, médecine, artisanat, tourisme, indsurtiel, rituel, cosmétique, construction, décoration; la majorité des PFNL rentrant dans la médecine traditionnelle et la pharmacopée.
Quant à l'importance relative des PFNL au Cameroun, du point de vue de la quantité et même de la qualité de cequi existe, les PNFL d'origine végétale sont relativement les plus nombreux; chaque espèce végétale camerounaise semblent avoir un usage.
Pour ce qui est de la commercialisation, elle se fait pour la grande majorité des PFNL de manière informelle à travers un circuit allant du producteur collecteur villageois au consommateur, camerounais, gabonais, centrafricain, nigérian, équatoguinéens ou congolais en passant par les grossistes et les «Bayam sellam».
Concernant la collecte des données, Il existe un potentiel assez important de données disponibles chez les différents acteurs qui's'intéressent aux PFNL, mais malheureusement dispersées sur toute l'étendue du territoire camerounais. Il faudrait donc suffisamment du temps et des moyens logistiques et financiers pour les collecter et et les analyser.
